Stabilité

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Souvent mon cœur c'est laissé embraser,
Un regard et s'allume ma flamme
Il en faut peu pour me laisser brûler
Je m'accroche vite au feu des âmes
Et aussi vite s'éteint mon brasier
Oui, de cœur en coeur je me pavane
Tant d'amour, que je ne peux me poser

Seulement cette fois c'est différent,
Tu auras fort du mal à me croire,
Puisque les mots ne sont que faux et vents
Mais en toi j'ai trouvé le perchoir
Celui de l'oiseau roi de mes tourments
L'oiseau brûlé d'amour dérisoire
Jamais plus je n'aurai d'autre amants

Et si le désir est une fleure
Tu es la racine de mes émois
Outre les pétales de mes ardeurs
Tu es le doux nectar qui me foudroie
Tes yeux aux milles et une couleurs
Qui regardent bien au-delà des lois
M'ont transmis une graine de bonheur

Cupidon peut crier au blasphème
Il peut très bien vouloir m'anéantir
Je renverrais ses flèches mondaines
Seul à toi mon cœur peut appartenir
Même s'il me dit fille de Salem
Je sais les mots que je dois te dire
A toi, ô prince, fils de bohème

Je t'aime

Recueil poétique : la valse de l'imaginaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant