Point de vue de Maximilien Léopold Ullmer
Cela faisait des mois que l'on m'avait arrêté. J'avais été enfermé dans différents endroits pour finir dans ce centre où je passais mon temps à faire des allers-retours entre une salle entièrement blanche et une sorte de cabine d'essayage où j'étais maintenu de force à genou les mains attachées à mon cou relié à une barre en métal. On m'avait bâillonné après avoir manger l'infame bouillie qui me servait de repas. Me considérait on comme dangereux? Je n'en savais rien. Je n'avait vu que très peu de personnes depuis le début de ma captivité et toutes m'avaient fait sentir leur hostilité à l'aide de coups de fouet.
Fin du point de vue de Maximilien Léopold Ullmer
C'était un beau jours de début octobre. La guerre était finie. Il était à peine huit heures et le centre commercial venait d'ouvrir. Des bruits de talons résonnaient dans le grand hall, parmi les vitrines exposants des hommes et des femmes nus, avec un numéro et un prix. Tous étaient des Hommes, des prisonniers, des esclaves en attente d'un propriétaire. Une femme en robe bordeaux entra dans l'une des boutiques et regarda la marchandise.
- Bonjour Mademoiselle, avez-vous fait votre choix?
- Non
- Souhaitez vous voir d'autres modèles?
- Oui je vous prie.
- Recherchez vous quelque chose en particulier? demanda la vendeuse.
- Je le saurais quand je le verrais.
- Il me faudrait votre accréditation s'il vous plait.
- SPHT Perséphone
La vendeuse se figea et se retourna vers la cliente. Ce n'était pas tout les jours que l'on croisait une héroïne de guerre.
- Emilie pourquoi t'es tu... commença la patronne, ah mademoiselle Perséphone, suivez moi, les articles pouvant vous intéresser sont par ici. Il n'y a que des anciens Humains ayant eu de l'importance, certains ont des particularités mentales ou physiques pouvant être attrayantes.
Les deux femmes déambulait dans un couloir remplies de cages contenant des Hommes. Des photos et descriptifs étaient accrochés à chaque cage.
- Avez-vous vu quelque chose vous plaisant?
- En effet j'ai peut-être aperçu quelque chose par là-bas pouvant me plaire.
- Vous avez l'œil, il s'agit d'un produit très rare nécessitant une haute accréditation.
La cliente regarda la photo et lut le descriptif. Elle esquissa un sourire.
- Bien je le prends. Faites le préparer et emmenez le dans ma voiture.
- Venez remplir le dossier et ce sera fait.
La femme alla dans un bureau et revint avec un pochette contenant un formulaire de sortie, un carnet médical, des papiers d'identité et une attestation d'achat.
- Si vous souhaitez une préparation spécial mentionner le ici, dit la directrice en pointant du doigt un rectangle vide.
L'acheteuse remplit toutes les cases et signa.
- Souhaitez vous dans l'épilation totale inclure les cheveux et à l'aide de quelle produit souhaitez vous qu'il soit épiler? demanda la dame en récupérant la feuille.
- Epilez le à la cire chaude mais ne lui enlevez pas les cheveux. Dégagez juste les oreilles et la nuque.
- Souhaitez vous le faire castrer, pucer , tatouer, un implant hormonal ou vocal? Avez-vous besoin de matériel? demanda la directrice.
- Non laisser le entier. Il me faudra un peu de matériel mais j' en ai déjà prévu l'achat.
Elle sortit de son sac à main une boite.
- Vous ferez souder ceci sur lui. J'aimerais aussi son dossier d'éducation. Y a-t-il une particularité que je devrais savoir? interrogea la générale.
- Son numéro a été gravé au fer rouge à l'aide d'Enduin, il est donc invisible sans application du bon produit. Il est un peu en dessous des cotes.
- Bien.
- Si vous voulez bien signer ici et passez en caisse pour les frais administratif, dit la femme en allant à la caisse.
La général signa les autres papiers et sortit son chéquier. Acquérir un Humain était pratiquement gratuit, si l'on oublie les frais administratif, vétérinaire et de transport.
- SPHT Perséphone, vous êtes maintenant la propriétaire du numéro 981 123 321, annonça la directrice.
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Le destin de perdants
ParanormalUne grande guerre a séparé les deux grands peuples de la Terre: les Hommes et les Ferioves. Les deux prônaient deux idéologies inverses. Les perdants conaissent alors un destin terrible. Pour un public avertit