Ch. 1 - Junho

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- Addicted, by Monsta X -

Le bar venait de rouvrir après des semaines sous silence. La descente de flics avait fait s'arrêter le business du patron. Toute la vie là-bas avait déserté pendant presque deux mois le temps que le lieu se fasse oublier des services de police, en même temps, rien n'était légal là-bas.
Cela ne m'empêchera pas d'y travailler, bien que je pourrais trouver facilement un emploi dans un autre bar, je ne l'abandonnerais pas.

Qu'est ce que je ne ferais pas pour lui. Par amour pour ce bonhomme aussi minuscule soit-il.

Je me trouvais maintenant en route pour le travail, arrivant une heure avant mon heure de travail comme avant, je devais préparer mon bar, le nettoyer et reprendre mes marques. 
En descendant de ma voiture, garée derrière sur le parking du service, je remarque un petit corps à côté de la porte.

Croyant reconnaître mon protégé, je m'avance rapidement vers lui, le prenant instinctivement dans mes bras, posant sa tête contre mon torse. 

"Tu m'as manqué Kui-Kui."

Il me répondit d'une tape contre le torse s'en suivant d'un petit rire.

"Tu m'as manqué aussi l'alien. En plus, je devais pas reprendre... Mais je suis retourné à l'appart donc... j'avais pas le choix."

Je secouais la tête en le gardant contre moi, son retour précipité à son ancien appart m'inquiéta de ce qui avait pu se passer avec son ex plan cul qui l'hébergeait. Déjà que je ne l'aimais pas, au moins, il était débarrassé de lui.
Tout en le rassurant, on rentra dans notre lieu de travail, encore vide de clients toujours plus vieux et pervers les uns que les autres. Ceux qui viennent pour chopper les serveurs et serveuses ou se taper les prostitués à l'arrière. Les clients de Kui donc. Les personnes que je détestais le plus, ils touchaient et désiraient son corps de la pire des manières, il n'était pas aimé pour qui il était. Personne ne lui faisait réellement l'amour et c'est sûrement ce que je détestais le plus dans son travail. 

Kui s'assit immédiatement sur le bar une fois que je l'avais nettoyé, me regardant nettoyer la vaisselle et mon matériel de mixage. Il ne me parlait pas, il m'écoutait chantonner, je profitais qu'on soit seuls pour mettre des musiques que j'appréciais. Cela devait l'apaiser, le calmer, avant qu'il ne reprenne ces horribles tâches.

Je lui servis d'ailleurs un petit verre de sirop avant de venir le regarder, sourire aux lèvres.

"J'ai le droit d'avoir un bisou avant de reprendre..?" me demanda-t-il d'une petite voix.

Sans lui répondre, je collais nos lèvres ensemble, qui se retrouvaient finalement après longtemps, trop longtemps pour moi. Mes mains se posèrent sur sa taille, l'entourant presque entièrement pendant que ses jambes viennent entourer la mienne. 
Ce n'était pas qu'un simple baiser de courage, je ressentais sa peur, mais aussi son envie d'aller plus loin, de retrouver mon corps contre le sien. Déjà parce que je lui avais manqué, et il m'avait manqué aussi, mais aussi parce qu'il en avait besoin, pour ne pas se sentir trop sale après le travail. Généralement, on couchait ensemble après le boulot, mais rarement avant. 

Il vient coller nos bassins ensemble, et son petit corps sensible se retrouva emprisonné entre mon corps musclé et tatoué et mon bar. Nos langues continuant de danser ensemble, la tension d'une trop longue attente se fit sentir pour nous deux. Instinctivement, je m'amusais à jouer de mon bassin contre lui, ce qui lui fit lâcher l'un des plus beaux sons qu'il pouvait produire. 

Il m'avait beaucoup trop manqué, je retrouvais mon Kui. 

Nos deux visages se séparèrent pour nous laisser respirer, jusqu'à ce que je l'entende me chuchoter sa demande, celle qui allait me faire craquer, bien que j'avais en réalité déjà craqué. 

"Junho.. Prends moi.. Avant le boulot.. Et on recommencera après..." 

L'entendre me demander de le prendre, la maintenant, sur le bar, me rendit fou, mais la fin de sa phrase me fit rire, ce qui lui, le fit râler.

"Il y a quoi de drôle encore ? Baise moi, c'est moins drôle là ?

-Ce qui m'a fait rire, c'est que tu dises qu'on recommencera après, parce que tu sais que ça va arriver, pourquoi demander ?"

Il haussa les épaules, sa main venant agripper ma chemise avant de venir la déboutonner pour caresser le haut de mon corps. Ses mains gelées me fit frissonner, ça faisait longtemps aussi. Sans attendre plus, mes mains s'empressa de retirer ma ceinture et déboutonner mon pantalon, pour le plus grand plaisir de l'oiseau que j'allais encore une fois casser en deux. A croire qu'il aimait ça le con. 

Kui, sachant ce qu'il devait faire, il se pencha sur le bar, se retrouvant allongé, son pantalon avait, je ne sais comment, rencontré le sol. Je me retrouvais face à son cul, vierge, enfin depuis peu, je le voyais. 
Combien de temps cela faisait-il qu'il n'avait plus couché avec lui ? Je n'allais pas lui poser la question, il m'en parlera lui même, plutôt profiter. 

Non prévu, je n'avais pas mes protections, et celles de Kui étaient dans son casier, et il restait peu de temps avant que les collègues n'arrivent. Pas le temps, je trempais mes doigts dans un verre d'eau que je versais rapidement avant de venir les lui enfoncer, non sans légère douleur pour lui, vite oubliée par le plaisir que je lui donnais avec mes doigts. 
Il gigota sous ses gémissements, ça ne suffisait déjà plus, il n'attendait que moi. 

Alors, je mouillais de la même manière mon sexe, bien dressé face à son entrée, avant d'y rentrer. 
Je le vis lâcher sa tête en arrière, gémissement sortant d'entre ses lèvres Entièrement en lui, j'attendis quelques secondes avant d'enchaîner avec des mouvements réguliers de bassin, qu'il appréciait, et moi aussi. On prit ainsi notre pied, je l'emmenais à la jouissance rapidement, en m'amusant contre sa délicieuse prostate que je m'étais réjouis de torturer. Son cul s'étant resserré autour de moi, je ne pus que venir à mon tour dans son intérieur, tout ça, dans de magnifiques gémissements et cris de plaisir, que nous seul ayons eu le plaisir d'entendre. 

Et sur ce, on se dépêcha de nettoyer notre bazar, et de se préparer pour le boulot, parce qu'à peines dix minutes après notre partie de retrouvailles entre les jambes de l'autre. S'ensuivit une soirée longue et ennuyante, ravi de retrouver les anciens mêmes clients avec leurs mêmes demandes de cocktails et boissons alcoolisés que je me fis une joie de leur servir. Ironiquement. 

C'est à 3h que mon service se termina, je pus ranger et nettoyer mon bar avant de partir, Kui m'attendait, on repartit ensemble, comme avant. 
Sauf que là, on allait entamer une autre route qu'on imaginait. 

MercyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant