36. « Eduardo Camavinga × Aurelien Tchouameni »

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Il jouait du piano debout
France Gall
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Il n'y a qu'pour sa musique
qu'il était patriote.

Il s'rait mort au champ d'honneur
pour quelques notes.

Et pour quelles
raisons étranges.

Les gens qui tiennent
à leurs rêves.

Ça nous dérange.

Donc, en récapitulant. - Fit Pablo en regardant par dessus l'épaule de son copain qui avait noté quelques mots sur une feuille. - Aurelien, 24 ans, français et ici pour étudier comme toi ?

Oui. - Confirma Eduardo avec un hochement de tête, toujours assez confus concernant la tournure qu'avait pris la situation lorsque ses amis avaient découvert qu'il pensait encore constamment à cette rencontre avec son compatriote.

Ils étaient donc réunis dans l'appartement de Éder et Rodrygo en couple, en modalité association secrète pour retrouver l'homme qui avait conquit le cœur du français aux cheveux longs.

Deux semaines étaient passées depuis cette soirée dans ce bar où Eduardo avait vu jouer ce jeune pianiste plein d'ambition qui avait fait battre son cœur au creux de sa poitrine.

C'est trop peu comme informations. - Se lamenta Viní, en gribouillant avec son stylo aux côtés des quatres trucs qu'ils connaissaient au sujet d'Aurelien. - Madrid est grande, le retrouver sera une mission impossible. Il n'est même pas sur Insta, en plus.

Je suggère de mettre dans toute la ville des affiches avec écrit « Nous recherchons un français de 24 ans nommé Aurelien, mort ou vivant. Généreuse récompense ». - Commenta Éder avec un large sourire, son bras passée d'un geste protecteur autour de la taille de Rodrygo.

Vivant possiblement, par contre. - Fit ce dernier en laissant échapper un rictus et en laissant retomber sa tête contre l'épaule du plus âgé.

Eduardo croisa ses bras contre sa poitrine, hésitant. À quoi bon faire tout cela, retrouver Aurelien aurait été impossible. Et puis de toute manière, même si ils réussissaient, le plus âgé ne savait même pas qu'il existait.

Attends, tu n'avais pas dit qu'il étudiait le commerce aussi ? - Demanda d'un coup Pablo, ses yeux devenant gros comme ceux d'un hibou, comme si il venait d'être foudroyé par un éclair.

Oui, il me semble qu'il avait dit ça. - Répondit Eduardo, une pointe d'espoir traversant son corps lorsqu'il vit Gavi précipitamment prendre son téléphone et taper quelques lettres sur son clavier.

J'ai un pote qui habitait à Barcelone et qui maintenant étudie commerce ici à Madrid. C'est Jules, vous vous en souvenez ? - Fit l'espagnol avec un large sourire, en montrant à tout le groupe la photo de profil se l'homme aux cheveux tressés.

« One Shot Football » | Recueil d'OS [BxB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant