Comment l'oublier

Chapitre I

           Un nouveau départ, une nouvelle vie. C'est ce qui m'attendait après avoir franchi le portail de ce nouvel établissement. C'était la rentrée, début septembre, un très grand soleil ce qui m'annonce peut être quelque chose de bien pour cette nouvelle année. Je ne sais pas vraiment comment cela allait être si ça serait pire ou mieux que dans celui où j'étais avant. Ce qui me fais le plus peur c'est de retrouver cette fille ! Car oui, même si je change d'établissement pour une nouvelle année scolaire, plus précisément pour la 2nd. Tout le monde change aussi car c'est une nouvelle étape dans la vie passer du collège au lycée. Ce changement peut paraître minime pour certains mais pour d'autres c'est tout un monde nouveau qui s'ouvre à nous et il ne faut pas en perdre une miette car les regrets arrivent très vite.

       Mais si l'on revenait à mon cas! J'ai très peur pour cette rentrée car une certaine fille est ma hantise, voire un cauchemar éveillé. Elle aussi va au Sacré Coeur. Moi qui voulais tout recommencer à zéro, cela me semble plutôt compliqué avec cette fille dans les parages. En effet, je la déteste. Elle avait changé quelque chose en moi, elle m'avait détruite lentement jusqu'à presque m'éteindre complètement. Je suis terrifié à l'idée de me retrouver dans la même classe qu'elle. Mais si cela m'effrayait j'ai une tout autre peur. L'établissement dans lequel je m'apprête à aller était un lycée privé renommé et qui dit cela dit que les personnes là-bas sont très fortes et qui puis est très riches aussi. J'ai peur de ne pas me sentir dans mon élément, de ne pas être acceptés par les autres et surtout de me retrouver à nouveau seule. Je ne suis pas comme ces filles qui ont une armoire remplie de vêtements qui coûte tous plus chère les uns que les autres ou une armoire remplie tout court. Ce qui était rempli chez moi, c'était ma bibliothèque, mon seul havre de paix, mon moyen de m'évader du monde présent et de ne plus penser à rien d'autre qu'à l'histoire.

     Dans la voiture, avec mon père, ont franchis ce grand portail noir décoré de fleurs de lys d'autre détails que j'ai du mal à discerner. La boule au ventre, les yeux brillants je me retiens de ne pas pleurer, d'évacuer tout le stresse que je ressens en ce moment. J'avais un plan en tête de 3 étapes pour passer une bonne année:

Ignorer cette fameuse fille. Même si cela risque d'être compliqué puisque nous sommes dans le même établissement même si celui-ci est très grand.

Aller discuter avec les premières personnes que je rencontrais pour tout de suite sociabiliser et me permettre de peut-être me faire des amis.

Profiter à fond de cette année sans penser au passé et aux risques car cette année est apparemment la meilleure de toute.

    Mon père me parlait, il essayait de me rassurer que tout irait bien mais arriver sur le parking je ne l'entends plus vraiment. La peur me coupe le souffle j' essayais de me calmer, de fermer les yeux et compter

inspirer

.....un ......deux ......trois....

expirer

.... un....... deux....... trois......

encore et encore jusqu'à sentir mon coeur ralentir.

    J'ouvris les yeux et me regarde dans le rétroviseur une dernière fois me demandant si je me suis assez habillée ou correctement. Je porte un t-shirt rose foncé un peu flashy car à cette période de l'année il fait encore assez chaud pour ne pas trop s'habiller. Un blazer noir par dessus et un jean bleu clair avec mes baskets noirs et blanches des dunck law panda de chez Nike et mon sac noir Lonchamps, que j'avais fait acheter par mes parents en leur expliquent l'importance d'avoir un sac de marque dans ce lycée. Évidemment mon père ne comprenais pas vraiment pourquoi il fallait absolument de la marque. Mais ma mère, elle avait compris et me l'a acheté ainsi que mes chaussures. Je n'étais pas pauvre loin de là, sinon je n'aurais pas été dans ce lycée mais je n'étais pas aussi riche que tous ces gens, enfin certains on aurait dit venait d'un autre monde. Arrêté sur le parking, je salue mon père et le remercie . J' ai pris mon courage à deux mains ainsi que mon sac et sortie.