Au détour d'un couloir, deux personnes se bousculent, se toisent quelques secondes avant de s'excuser rapidement. C'est souvent de cette manière que commencent les histoires d'amour. Mais c'est comme ça qu'a commencé notre amitié.
Je me rappelle de ce jour, un matin de mai, je courrais dans un couloir, encore en retard et à la recherche de ma salle de Français. Je n'avais plus qu'à monter cet escalier et à tourner à gauche, quand je t'ai percutée. Tu courrais toi aussi, pour aller à ton cours d'histoire. Je m'étais rapidement excusée pour repartir en direction de ma salle.
Je pourrais dire que j'avais passé tous le cours à penser à toi, à la manière dont je pourrais te croiser par hasard pour m'excuser, mais ca serait faux. En réalité, je t'avais oublié quelques minutes après le début de ce passionnant cours sur "l'instauration d'une dictature par la manipulation des esprit".
Ce n'est que je t'ai recroisée, le lendemain matin - toujours en retard et cette fois sur le chemin de ma salle d'Italien - que je me suis souvenue de toi. Au lieu de me percuter comme je le faisais si souvent, tu m'avais évité avec agilité. Tu m'avais adressé un sourire éclatant et légèrement narquois face à ma gaucherie. Je me suis rappelée avoir vu ton nom sur la longue liste de personnes acceptées à l'option Italien quand nous sommes entrées ensemble dans la salle.
Depuis, nous ne nous étions plus recroisées, à part dans les cours d'Italien. Je t'avais probablement - encore - oubliée, après tout, tu n'étais qu'une personne parmi d'autres que je n'avais croisé que deux fois.
Jusqu'à ce fameux jour. Ce jour, c'était l'arrivée du voyage à Rome. Nous étions tous réunis, devant l'auberge de jeunesse qui allait nous accueillir durant cinq jours. Les enseignants avaient fait l'appel, et nous avaient expliqué que nous serions répartis dans les chambres dans l'ordre de la liste d'appel, soit par ordre alphabétique. Selon eux, nous étions suffisamment âgés pour pouvoir pour nous entendre quelques jours sans êtres avec nos amis, et avaient conclu en disant que nous n'étions de toute façon pas autorisés à parler la nuit.
Lorsque j'ai appris que je ne serais pas dans la même chambre que mes amies, j'ai cru que mon voyage serait gâché. Je ne m'attendais vraiment pas à ce que cette colocation se passe aussi bien. Quand je suis entrée dans la chambre, je connaissait à peine ton nom. Et honnêtement, cela ne me faisait ni chaud ni froid. Maintenant, je me demande comment j'ai pu vivre toutes ces années sans te connaître.
Le soir, une soirée jeu avait été organisée et j'avais pu rejoindre mes amies.
Et....... J'ai pas terminé
Et en plus je le rends en retard...
Pour l'anecdote, j'ai quand même du vérifier que Rome était bien en Italie quand je l'ai écrit...
Breeeeeeef c'est un premier jet même pas terminé et en plus j'aime pas trop ce que j'ai écris... Je le continuerais peut être plus tard si j'ai pas trop la flemme ! ;p
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