Syndrome de Stockholm

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Je sort une cigarette et la porte à ma bouche. De mes mains, fréles et ensanglantées, je l'allume. Je tire une longue bouffée et recrache lentement la fumée. Cela m'appaise un instant. Assise sur ma chaise, j'observe la pièce. Petite, sombre, une ampoule se balance lentement au dessus de moi. Pas de fenêtre, une seule porte, une seule entrée une même sortie. Deux caméras de surveillance, postaient de part et d'autre de la pièce. Sur le mur, à ma gauche, un vaste mirroir.

Je grimace, le reflet qu'il me renvoit m'exaspère. Ma tignasse brune est indoptée, mon visage est couvert de plaies et de sang séché, une balaffre court le long de ma joue. Je tire une autre bouffée, la lumière du foyer, me laisse entrevoir mes yeux marrons devenus noir. J'apperçois la haîne qui se dessine sur mon visage. Je sais qu'ils m'observent, derrière leur foutu mirroir sans teint. Je les hais, comme je les hais ces rats.

Mais, je vais bientôt devoir coopérer, pour ensuite, pouvoir leurs échapper, ce n'est qu'une question de temps.

La porte s'ouvre, dans un grincement sonnor. Je me tourne vers mon interlocuteur, où plutôt, devrais-je dire mon interlocutrice. Une jeune femme d'environ une trentaine d'années, maigrichone. Un avantage considérable, lorsque le moment sera venu. C'est une nouvelle, d'un ou deux ans, elle n'a sans doute jamais eu à utiliser son arme.

Elle s'approche, d'un pas mal assuré et s'asseoit lourdement face à moi.

Elle pose sur la table, ce qui me semble être un dossier bien épais. Sans doute le mien.

-Bonjour, je suis l'agent Sarah L James. Savez-vous pourquoi vous êtes ici?

- Bien sur. Et vous, vous le savez aussi bien que moi, non?, dis-je en écrasant le mégot de ma cigarette sur la table qui nous séparée.

- Dans ce cas, je vous conseille fortement de parler. Nous sommes au courant pour votre groupe, " Seven point". Nous avons répertoriés, tous ce qui concerne votre organisation, allant simplement de vos complices, jusqu'à toutes vos actions. Si vous parlez, cela sera pris en compte. Et la justice sera plus... clémente envers vous. Comme on dit toujours : " faute avouée et à moitié pardonnée." Il ne vous reste plus, qu'à faire votre choix.

PFF... Tu parles. Tous les mêmes, sale flics, les cafards valent mieux que vous, et encore, je suis méchante avec les cafards. Tous ce que vous voulez, c'est nous enfermer, nous jeter au trou comme si nous étions, de la merde. Votre parole, n'est qu'un tissu de mensonge.

Ils savent, comme moi, que le pardon m'est impossible. Il est trop tard, pour se repentir. Ce qui est fais est fais. Et la seule issue possible et la prison. Pas pour un ou deux ans. Mais l'emprisonnement à perpétuité.

Quel heure est-il? Je jette un coup d'oeil, sur la montre de cette Sarah. 17h15... Il est encore trop tôt, les autres ne doivent pas encore prêt.

Il me faut gagner du temps.

- Très bien... J'accepte. Dis-je en m'allumant une seconde cigarette. Mais je vous conseille d'écouter attentivement, je ne me répèterai pas.

Un sourire, ce dessina peu à peu sur le visage de l'agent. Les pions étaient désormais en place sur l'échéquier. La partie venait à présent de commencer.

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Voila l'intro de ma nouvelle histoire, jespère que ça vous à plus.

N'hésitez pas si il y a le moindre problème.

Commentaires positifs ou négatifs sont les biens venus.

Merci d'avoir pris le temps de lire.

@ CreamS A.D

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 29, 2013 ⏰

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