Konig x Reader - Au Cœur de la Guerre

Chapitre X: Souvenirs Amers

TW : VIOLENCE, ABUS

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Le soleil venait à peine de se lever lorsque Price envoya un message à (T/P) et Konig tôt le matin. Dans le message de Price, il leur expliquait qu'ils allaient accompagner la fille d'un vieil ami à lui : un certain Shepherd. Il a offert un voyage à sa fille Mia, âgée de 18 ans, à Homiel en Biélorussie. Accompagnée par son amie Jenna, elles vont passer le week-end dans cette ville et devront être menées par (T/P) et Konig.

Mia, devenue de plus en plus virale sur les réseaux sociaux, son père tient à ce qu'elle puisse être tranquille, c'est pourquoi il a fait appel à Price et à son équipe pour assurer leur sécurité. Konig et (T/P) devront donc s'assurer que le séjour des jeunes filles se déroule sans encombre, tout en restant vigilants face à d'éventuelles menaces. La mission débute ce samedi à 11h, moment où (T/P) et Konig partiront de la base pour récupérer les deux jeunes filles à l'aéroport d'Homiel.

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La nuit avait enveloppé (T/P) dans ses ténèbres, mais le sommeil qui aurait dû être un refuge se transforma en un théâtre d'horreur. Les images cauchemardesques qui l'assaillirent étaient d'une intensité effrayante, plongeant (T/P) dans les profondeurs de ses souvenirs les plus traumatisants. Elle se trouvait dans une pièce sombre et froide, éclairée uniquement par des néons vacillants qui jetaient une lumière crue sur la scène devant elle. Une table d'opération en métal occupait le centre de la pièce, et dessus, allongé, se trouvait Konig, les yeux grands ouverts, fixant (T/P) avec une expression de trahison et d'horreur.

Makarov se tenait à côté d'elle, son sourire cruel illuminant son visage alors qu'il saisissait la main de (T/P) et la forçait à tenir un scalpel. La lame froide et impersonnelle de l'instrument chirurgical semblait peser des tonnes dans sa main tremblante. Makarov lui murmurait des mots en russe, sa voix était douce mais empreinte d'une malveillance qui glaçait le sang. Il pressait sa main contre celle de (T/P), guidant le scalpel vers la peau nue de Konig.

- Commence, exigeait-il, sa voix impérieuse broyant toute résistance.

(T/P) voulait crier, se débattre, fuir, mais son corps ne lui obéissait pas. Elle était paralysée, prisonnière de ce cauchemar. La pointe du scalpel touchait la peau de Konig, qui se crispait en anticipation de la douleur. Les yeux de Konig, emplis d'une supplication muette, se fixaient sur elle, implorant sa pitié, sa compréhension.

Puis, sous la contrainte de la main de Makarov, (T/P) commençait la vivisection. La lame tranchait la chair avec une précision chirurgicale, révélant les couches sous-jacentes de muscle et de tissu. Le sang coulait, chaud et visqueux, sur ses mains, une écarlate accusation de son acte. Les cris étouffés de Konig résonnaient dans la pièce, chaque hurlement un coup de poignard dans son cœur.