Chapitre V

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Chers lecteurs, lectrices,

Je sais, je sais...j'ai pris du temps avant de publier ce 5e chapitre. Je m'excuse. En réalité, j'ai écrit deux chapitres pendant les vacances, mais j'en suis resté là parce que je n'avais pas envie de corriger.

Je fais vite parce que je n'ai pas grand-chose à dire, alors voilà : on rentre de plus en plus dans le vif du sujet pour mon plus grand bonheur (et le vôtre, je l'espère). J'ai essayé de faire des phrases un peu plus courtes puisque c'est le reproche qui m'est le plus souvent fait. J'essaye aussi, de plus en plus, de mettre des métaphores dans mes chapitres. Seulement, je n'y pense pas beaucoup, mais je trouve ça dommage parce que ça rend ma plume plus professionnelle.

Bref, je vous ai déjà assez fait attendre ; n'oubliez pas de commenter un maximum et de vous abonner pour être notifié des prochains chapitres.
Bonne lecture !

L'auteur lui-même, votre favori : zlupl


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V

Les jours passèrent et Bethsabée ne parvint pas à comprendre un seul indice de plus. L'auteur, quant à lui, ne manifestait plus aucun signe de vie et semblait avoir subitement perdu tout intérêt pour elle. Bethsabée fut un peu surprise par cette attitude, mais elle se rendit finalement compte qu'elle avait toutes les cartes en main pour déchiffrer les énigmes et qu'aucune aide ne lui était désormais nécessaire.


Pourtant, une semaine plus tard, aucun progrès concernant les indices n'avait été fait et Bethsabée commençait doucement à être agacée par le comportement de l'auteur. Malgré sa frustration croissante, elle persévéra avec détermination dans ses efforts pour résoudre les énigmes.


Après trois semaines de recherches infructueuses et toujours sans nouvelles, Bethsabée décida de mettre un terme à ses démarches d'enquêtrice. Elle éprouvait une certaine colère envers l'auteur, accompagnée d'une sensation amère dans la bouche. Elle avait l'impression d'avoir été considérée comme un jouet dont on se débarrassait, une fois avoir épuisé son coté divertissant. Triste et déçue, elle s'efforça de passer à autre chose et d'oublier tout ce qui s'était passé ces dernières semaines, pensant à juste titre que l'auteur en avait fini avec elle.

En apercevant les indices toujours épinglés au-dessus de son bureau, elle eut un relent de dégoût et les arracha du mur où ils étaient accrochés, avant de les jeter à la poubelle. Elle ressentait le besoin de s'évader, d'échapper à cette réalité décevante. Alors, pour se changer les idées, elle sortit un livre de son armoire et se mit à le lire. Sur les conseils de sa mère, Bethsabée avait acquis un roman de Michel Bussi et estimait que c'était le moment idéal pour entamer sa lecture. Une bonne demi-heure plus tard, elle émergea de l'intrigue prenante dans laquelle elle s'était plongée. Cette séance de lecture lui avait procuré un grand bien-être cependant, l'heure du souper approchant à grands pas, elle décida d'aller prendre une rapide douche.

Une fois dans la salle de bain, elle se déshabilla et s'observa dans le miroir. Bethsabée était grande pour une fille de son âge. Elle dépassait de peu le mètre septante et avait, par conséquent, une taille plutôt fine. Les pointes de ses cheveux bruns s'arrêtaient net au niveau de ses clavicules. Malgré l'aspect naturellement lisse de ses cheveux, ils ne l'étaient malheureusement jamais parfaitement. En effet, une mèche rebelle juste au-dessus de son oreille droite ne se laissait pas faire. Celle-ci bouclait tous les jours sans exception, ce qui lui conférait un certain charme, mais l'embêtait plus qu'autre chose. Elle portait de légères lunettes aux verres ronds qu'elle déposa sur le rebord du lavabo avant d'aller se laver. Sans lunettes, elle avait de petits yeux noisette qui s'accordaient parfaitement avec la couleur de ses cheveux. La douche et la nuit faisaient partie des rares moments où son petit nez triangulaire pouvait profiter du peu de répit qu'offrait l'absence de ses lunettes.

Bethsabée et ÉlioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant