5 - Le non futur

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J'étais enfin heureuse, le sentiments de vide était partie, j'ai arrêté les médicaments et je sortais souvent le week-end avec mes vrais amis.

Enfin c'est ce que j'aimerais vous dire, ce que j'aimerais ressentir mais au fond de moi ce n'est pas ça, je vois toujours mon ancienne psychiatre, et elle m'aide beaucoup.

Je n'avais plus qu'une amie, Kiara, je me sentais seule malgré tout. Et après de nombreuse année sans savoir ce que j'avais j'ai été enfin diagnostiqué Borderline. Ma vie s'était arrêtée le jour où je l'ai appris, ayant entendu toute les on dits qu'il y'avait sur cet maladie. Mon sort était scellée je n'allais pas vivre après mes 30 ans. Même si au fond de moi je l'ai toujours su mais je ne voulais pas faire du mal à ma famille. J'apparaissais avec un faux sourire qui m'empêchait de me foutre en l'air.

Je n'avais plus de futur mais si j'essayais de m'en créé un, j'étais condamné, condamnée à vivre avec ma maladie qui ne partirai pas avant un moment.

Cet vie n'était pas faite pour moi, c'était dans mon sang, la maladie, la dépression, les envies suicidaires, tout était dans mon sang, je ne pouvais pas y échapper. C'était mon destin.

Ma maladie, c'était moi, je m'y était renfermé, je n'étais qu'une coquille vide de moi même et je ne pouvais plus en sortir.

« Je ne serais jamais heureuse » une phrase qui se répétait tout le temps dans ma tête. Une phrase qui me collait à la peau. Une phrase qui, elle, ne m'abandonnerait jamais.

C'était le bordel, j'avais tout abandonné, ma vie, mes amies, mes passions, l'école, tout.

J'étais à présent seule contre un monde qui me détestait et que je détestais aussi.

Chaque jour la même routine, me lever le matin, prendre mes médicaments et dormir toute la journée pour échapper la réalité qui m'encombrait.

Je n'avais plus de vie.

Mais je ne voulais pas abandonner, malgrès tout il me restait un peu d'espoir. Je voulais m'en sortir, allée mieux.

Je me battais chaque jour pour aller mieux. Parce qu'au fond, j'y croyais toujours. Parce que on peut encore s'en sortir, parce qu'une maladie n'est pas la fin de notre monde, meme si j'ai longtemps pensée le contraire.

Tu peux t'en sortir  Cassie, je crois en toi.

L'un des plus beaux joursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant