Chapitre 8.

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Auteur: wtbhgogh
Traductrice: Tradspanish_gadri

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La frustration, la douleur et la colère étaient ce que j'ai ressenti à ce moment-là, je ne sais pas ce qui m'était arrivé, j'aurais dû rester immobile et ne rien faire, mais quelque chose en moi devait arrêter cela, surtout depuis qu'elle l'avait dérangé. Je ne laisserai jamais personne s'en prendre à mon meilleur ami.
J'avais encore du sang qui sortait de mon nez et je sentais mon nez palpiter à cause du coup qu'il m'avait donné, c'était évident que ça avait fait plus mal puisqu'il était beaucoup plus grand et plus fort que moi. J'ai cherché un mouchoir et je l'ai soigneusement mis sur mon nez, une grimace de douleur se reflétait sur mon visage mais j'ai essayé de l'ignorer. J'ai commencé à enlever mes bottes, mes chaussettes et mes protections. Tout le monde célébrait la victoire, alors que j'étais là, seul. J'ai senti une présence à la porte du vestiaire et quand j'ai levé les yeux, je l'ai vu.

-Pablo.- J'ai dit pendant que je continuer à ranger les bottes et tout ce que j'avais enlevé auparavant.

- Que s'est-il passé là-bas ?- J'ai entendu les pas de l'adversaire se rapprocher de plus en plus, jusqu'à ce qu'il s'assoie à côté de moi. -J'ai remarqué dès le début que quelque chose n'allait pas avec Vinicius, mais je ne pensais pas que cela arriverait à ce point. Que  ta-t-il dit pour que toi, Pedri González lui-même, celui qui ne se bat jamais et ne commette presque jamais de fautes, lui fasse un coup de poing au visage ?

Je ne voulais pas parler, mais je sens que c'est nécessaire. J'avais tout accumulé et je sais que si je ne m'exprimais pas auprès de quelqu'un, j'allais me sentir bien pire. Pablo Torre était finalement un ami, peut-être que nous n'avons pas parlé autant que moi avec Gavi, Ferran ou même Ansu, mais je savais qu'il m'écouterait et que je n'en dirais à personne les raisons cette semaine J'ai été si méchant.

-J'ai eu une semaine de merde, non
j'ai pas arrêté de faire des rêves un peu étranges à propos d'un garçon et cela me fait toujours me réveiller dépassé et avec une respiration difficile, la confusion que j'ai ne me permet pas de me concentrer pleinement à l'entraînement et dans les jeux, je cherchais des choses sur Internet à propos du sujet et je pense que je suis gay, alors qu'il est clair que je ne le suis pas, parce que j'aime les femmes.- J'allais continuer à tout lui raconter rapidement pour éviter d'aborder le sujet, mais il m'a interrompu.

-Hé, les bisexuels existent aussi.- Il m'a regardé en faisant une petite grimace. Mon front était légèrement froncé à ce qu'il avait dit. -Avant que tu demandes, les bisexuels, c'est quand tu aimes à la fois les femmes et les hommes et oui, je suis bisexuelle.- Il m'a légèrement souri. -J'essaie juste de ne pas crier que je le suis, je préfère être discret.- Il haussa les épaules. -Mais nous ne parlons pas de ça maintenant, qu'en est-il de la question de Vinicius ?

J'étais encore en train d'analyser les choses, le mot bisexuel m'était resté en tête et celui de mon coéquipier l'était.

-Je faisais un câlin à Gavi avant d'entrer sur le terrain et j'ai senti un regard derrière nous, c'était lui qui nous regardait alors que son visage était sérieux. Tout au long du match, je me suis rendu compte qu'il essayait seulement de commettre de graves fautes sur Gavi et quelques-unes sur moi, et cela me mettait en colère. Après tout était normal, nous avons reçu les médailles, nous avons soulevé la coupe et j'avais complètement oublié tous les problèmes qui me tourmentaient, jusqu'à ce qu'il soit temps de faire la queue pour que l'équipe madrilène reçoive ses médailles. Je serrais Gavi par les épaules jusqu'à ce que je sente sa présence devant moi, j'ai remarqué comment il se rapprochait jusqu'à ce qu'il me murmure à l'oreille.- J'ai fait une petite pause, parce que je n'aimais pas les mots qui étaient sortis de sa bouche, j'ai fermé les yeux et j'ai poussé un soupir pour continuer.
-"Putain de pédés, tu ne réalises pas que les pédés comme toi et ton petit ami ne représentent rien dans le football ? Tu devrais partir avant qu'ils finissent par être tués parce qu'ils sont des pédés".

Entre sueños.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant