Chapitre 10.

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Auteur: wtbhgogh
Traductrice: Tradspanish_gadri

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Les journées passaient lentement et je n'avais personne avec qui les passer, ma famille était de nouveau partie à Tenerife et mon frère aussi, je voulais y passer plusieurs semaines, donc j'étais seule. Demain Ansu, Ferran et Gavi allaient venir chez moi, le problème ? Je n'avais toujours pas parlé avec Gavi, il ne m'avait pas écrit et cela me faisait un peu mal.
J'étais assis sur le canapé de ma maison et j'ai allumé l'ordinateur pour chercher sur Internet le mot bisexuel, je suis allé sur des vidéos et j'ai cliqué sur une
"À 14 ans, j'ai réalisé que j'étais bisexuelle. Mon meilleur ami et moi étions inséparables et un jour nous avons fini par nous embrasser et cela ne m'a pas rendu bizarre ou mal à l'aise. En fait, j'adorais ça, jusqu'alors je n'avais que des sentiments pour les filles mais du coup j'ai commencé à ressentir des choses aussi pour les garçons et c'est comme ça que j'ai réalisé que j'étais bisexuelle."
J'ai écouté attentivement les paroles d'un garçon qui racontait son expérience, mais cela n'avait toujours aucun sens. C'étaient juste de simples rêves, je ne ressentais rien pour personne, la seule chose qui m'inquiétait c'était les rêves et qui en fin de compte ne sont pas réels, ça n'existe pas. J'ai soupiré de frustration et j'ai fermé le couvercle de l'ordinateur. La seule chose que cela faisait était de me rendre la tête pire et je voulais juste la paix.
Il se faisait déjà tard, alors j'ai décidé de nettoyer un peu la maison pour que demain, quand mes amis viendraient, tout se passe bien. Je ne vais pas mentir, j'avais peur, je ne savais pas comment il allait réagir en me revoyant, je sais que ça ne faisait pas si longtemps non plus, mais quand même. J'espérais juste pouvoir lui parler et régler ce qui n'allait pas chez moi.
J'ai regardé l'horloge de la cuisine et elle indiquait déjà deux heures trente du matin, il était temps de dormir. D'un côté j'étais fatigué, mais de l'autre je ne voulais pas m'endormir, parce que je savais ce qui allait se passer. Cela faisait quatre jours que ma famille avait quitté ma maison et pendant ces quatre jours, j'avais dormi au total peut-être six heures, j'étais épuisé, mais ce n'est pas comme si j'avais le choix. Au cours des quatre nuits, je n'ai rêvé que trois fois et le quatrième jour, je n'ai même pas pensé à dormir. Cela pourrait être idiot mais honnêtement, tout ce sujet a fait augmenter un peu mon niveau d'anxiété, car en fin de compte, tout est lié.
Je suis allé directement dans ma chambre et je me suis allongé, j'ai regardé le plafond pendant quelques secondes en réfléchissant à ce que je devais faire, jusqu'à ce que je me souvienne de quelque chose dans la chambre de mon frère, je me suis levé de nouveau et je suis allé dans la chambre de mon frère, j'ai ouvert les tiroirs de sa table de nuit et j'ai commencé à fouiller dans ses affaires, jusqu'à ce que finalement je voie ce que je cherchais, j'ai sorti la petite boîte et je l'ai regardée attentivement, des somnifères. Je ne devrais pas prendre cela sans le consentement de mon médecin, mais j'en avais assez de passer de mauvaises nuits et de ne pas pouvoir me reposer suffisamment. Peut-être que l'aide d'une petite pilule pourrait me faire dormir paisiblement pendant une nuit. J'ai refermé les tiroirs et fermé sa chambre pour pouvoir entrer dans la mienne, je me suis assis sur le lit et j'ai ouvert soigneusement la boîte, j'ai regardé les petites pilules et j'en ai sorti deux, la logique que j'avais actuellement était que si peut-être je prenais deux cela aurait plus d'effet sur moi et je dormirais heureux. Sans réfléchir davantage, j'ai pris les deux comprimés d'un coup et je les ai accompagnés d'un peu d'eau que j'avais sur ma table de nuit. J'avais l'impression que mon visage était tout mouillé et j'avais l'impression de me noyer. Je me suis levé rapidement et j'ai commencé à tousser, j'ai ouvert les yeux et j'ai trouvé Ansu et Gavi qui me regardaient inquiets et Ferran avec un seau à la main.

-Je vous l'avais dit qu'il allait se réveiller, je suis fort.- Le valencien a parlé en montrant un visage fier.

-Qu'est-ce que vous foutez ici ?- Dis-je en m'essuyant le visage avec ma chemise tout en continuant à les regarder.

Entre sueños.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant