Skyfall - Lando Norris

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟖

L

yna Leclerc
Miami International Autodrome | Vendredi 12 h 30

Nous sommes arrivés à Miami ce lundi afin de s'habituer au décalage horaire pour ne pas être fatigué pendant le week-end.

Depuis dimanche, je n'ai presque pas échangé avec Lando ni avec personne d'autre m'en voulant de ne pas leur révélé ce qui pourrait potentiellement m'arriver.

Aujourd'hui marque exactement une semaine, le jour que j'attends avec impatience pour enfin savoir les résultats de mes examens médicaux mais maintenant que le moment est venu, une anxiété lancinante me ronge de l'intérieur.

Lyna tu m'écoutes ?

Je lève ma tête vers celle de mon frère qui est dans sa combinaison me regardant avec incrédulité.

Désolé j'étais dans mes pensées. Je souris faussement.

C'est la cinquième fois que tu décroches en une heure. Tu es sûre que ça va ? Demande-t-il enfilant sa combinaison correctement.

Oui, oui tout va parfaitement bien. Je réponds rapidement mais mes mots sonnent terriblement faux.

Okay, si tu le dis. Répond-t-il simplement mais son expression montre qu'il n'est pas totalement convaincu par mon mensonge.

Je tente de me concentrer sur le moment présent, c'est-à-dire sur le Grand Prix qui approche à grands pas mais chaque fois que je regarde mon téléphone, l'angoisse remonte en flèche.

Tu es vraiment bizarre depuis la semaine dernière. Il me lance un regard méfiant mais je suis sauvé par l'arrivée de Carlos.

Carlos arrive à côté de nous dans les stands avec un sourire amusé interrompant la conversation tendue entre mon frère et moi. Sa présence apporte un peu de légèreté dans l'atmosphère chargée.

Hey ! Vous devriez vous détendre, vos visages sont fripés. Vous aurez des rides plus tôt que prévu sinon. Il ne peut pas s'empêcher de rire fière de sa phrase.

Charles et moi échangeons un regard complice, esquissant tous les deux un léger sourire. Carlos a toujours été doué pour détendre l'atmosphère, même dans les moments les plus tendus.

Merci pour tes précieux conseils Carlos, je prends note.

Mon frère et Carlos échangent un regard complice, mais je sens que mon frère n'est pas réellement convaincu par mon attitude enjouée. Heureusement, Carlos semble ne pas remarquer mon malaise.

Bon, on ferait mieux de se dépêcher. On risque d'être en retard aux incroyables interviews qui nous attendent. Affirme mon frère la voix remplie de sarcasme.

Oh non, ce serait vraiment dommage de rater ces incroyables interviews que notre tyrannique attaché de presse nous a prévues... Il hausse les épaules un sourire faussement déçu.

Attendez, avez-vous vu l'heure qu'il est ? C'est trop tard pour les interviews, tant pis. Charles feint la déception à son tour.