Comme pour faire semblant ou comme pour se sembler pris par un quelconque faire.
Ainsi, contrairement à la couleur de ma voix, je me dénude en me composant d'abord le JE en LUI, pour pouvoir me voir et m'écrire relativement moins mystérieux et peu lisible.
Je me perds entre les gradations d'une interprétation possible, mais avec un possible, grattant ce qui se cache après le sens.
Mes sens me tournent le dos et me serrent les doigts, fatigués, me fatiguent.Mes auxiliaires "être" sont non pas juste fatigués, épuisés, leurs "Sont", sonnent.
Comment veux-tu alors que des verbes en état de doute, dissipés, se disputant une conjugaison houleuse, n'amènent pas, avec toutes les coupes, à la folie et ses couleurs, embrassant l'embarrassant. Ces couleurs que j'aspire quand solitairement je marche et lorsque "Rhétorique-ment" je transpire.
La joie?!
Stérile.
La foi!?!
Pénible.
Le quotidien.. Aghrr , que dire !? Comment le décrire !? Comment m'y écrire sans risque de me croiser imbibé de mes fausses notes !!?
Un non-habile.Je te raconte comment "me" rencontre "Je", mais en me décomposant et recomposant ces déchirures, en Écriture Ivre, en Écrichirures, en JAZZITURE.
Entre les silhouettes de la VIE, ses actes et leurs altérations, j'oublie mes pactes, mes pas et mes envies, je contemple la lumière qui les fuit et m'enfuis au fin fond de la Question, et, je ne cherche plus la réponse.
Je danse et m'enfonce davantage dans le sombre, jamais sobre.
Comme un enfant perdu entre un âge où l'on contemple un clair nocturne et un rêve inachevé. Penché vers tout ce qui m'est extérieur, mais posé, comme pour me faire peindre, les bras plongés dans tout ce qui m'est intérieur, tout comme pour me pendre.
Sur les orteils de ma poésie, debout, je me suis, de bout en bout dans la boue, et je m'essuie, mais me reprendre semble désormais hors de portée, ou m'importe peu.
SILENCE LISIBLE.
Insensé et vide de sons, mon chant.
Et sans que je les saisisse, mes nuits et jours s'en vont.
Emportés dans ce jeu, mon "Je" et mes heures, sur ce vent.Ce fond est chaudement froid, et froisse l'âme et le regard du cœur, le souffle de ma vie, ses temps et tons...
#Jazziture
🎵 Whistlin' Past The Graveyard. Tom Waits.
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Provat. S'époumoner à l'Impératif (JAZZITURE - Recueil De Prose)
PuisiRECOMMENCEMENT éternel au LaboARToire... #SHEMS_EDLAM #Les_écrits_de_demain #Notes_Non_Arrangées #Jazziture