𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐈𝐈𝐈

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𝐃𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐲
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Préférant éviter de lui tirer dessus, je cherchais à l'immobiliser en lui assénant un coup sur l'arrière de la tête avec mon arme, afin de pouvoir la menotter. Mais anticipant mon geste, elle esquiva habilement et se précipita vers son arme. Dans une réaction rapide, je l'ai plaquée au sol pour l'empêcher de l'atteindre.

Je me suis retrouvé/e à califourchon sur elle, mais une de ses mains a envoyé mon pistolet valser contre le mur. Avec un mouvement habile de son corps, elle a réussi à me renverser, me plaçant sur le dos. Elle a rapidement saisi mon pistolet et l'a pointé vers ma jambe droite avant de tirer, mais aucun coup de feu n'est parti.

[T/P] : Espèce d'imbécile, il y a la sécurité.

[Venera] : Je n'ai jamais utilisé d'arme à feu avant, je préfère les armes blanches.

Je me suis rapidement retourné/e pour saisir son couteau, puis me suis dirigé/e vers elle, qui n'était plus très loin. Bien qu'elle soit plus forte que moi dans les sports de combat, je me débrouille plutôt bien.

Pendant que nous nous battions, j'ai réussi à enfoncer la lame de métal dans son épaule gauche. J'ai entendu une inspiration courte à cause du choc, sans aucun cri, mais des gémissements de douleur ont suivi.

Elle m'a repoussé violemment au sol avant de se lever et de s'éloigner de moi.

[Venera] : Je rêve, tu m'as plantée avec un couteau !

[T/P] : Et toi, tu as voulu me tirer dessus avec mon arme de service !

Elle s'est mise à rire toute seule en se tenant l'épaule, même si je ne voyais pas ce qu'il y avait de drôle.

[Venera] : Tu es encore plus malade que moi, T/P. C'est pour ça que je t'aime, nous sommes pareil/le/s tou/te/s les deux.

[T/P] : Toi et moi n'avons rien à voir. Tu es une meurtrière qui enlève des vies contre de l'argent. Tu n'as aucun principe.

[Venera] : Et c'est grâce à ça que tu me regardes, que tu t'intéresses à moi, que tu ne laisses personne d'autre enquêter sur les meurtres que je commets. J'aime quand tu cherches à m'arrêter, quand tu cherches à me trouver lorsque je me cache.

[T/P] : Tu es vraiment pitoyable.

[Venera] : Dit celui/celle qui m'a planté un couteau dans mon deltoïde gauche pour me prouver son amour.

Cette fois-ci, c'est moi qui me suis mis/e à rire.

[T/P] : Te prouver mon amour ?

[Venera] : Oui, tu voulais laisser une marque d'amour sur mon corps pour que je pense à toi à chaque fois que je la verrai. Tu veux que je t'aie dans ma tête comme je suis dans la tienne. Mais ne t'en fais pas, c'est déjà le cas. Rit

Son sourire habituel était revenu. Tout chez elle m'énervait, j'avais envie de lui arracher ce stupide sourire de son visage.

[T/P] : La manière dont tu te convaincs de certaines choses me fascine.

[Venera] : Et la manière dont tu arrives à rester dans le déni me fascine aussi.

[T/P] : Honnêtement, je suis fatigué/e. J'ai eu une longue journée de travail, et je n'ai pas envie de m'épuiser encore plus avec toi. Je n'ai aucune preuve concrète pour t'arrêter, alors sors de chez moi avant que je ne change d'avis.

On pouvait voir sur son visage et dans sa façon de se tenir qu'elle aussi était épuisée à cause de notre altercation récente. Elle s'avança vers la porte d'entrée. J'allais enfin avoir la paix, mais elle se retourna légèrement vers moi pour me regarder en penchant la tête sur le côté.

[T/P] : Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as un torticolis maintenant ?

[Venera] : Est-ce que tu aimes le cadeau que je t'ai offert ?

Son doigt pointa le long du couloir dans lequel nous nous étions battu/e/s. Au fond, il y avait ce grand tableau rempli de multiples couleurs que j'avais pu voir en rentrant tout à l'heure.

[T/P] : C'est moche.

[Venera] : Menteur/euse va. Je sais très bien que tu l'aimes, c'est même pour cette raison que je te l'ai acheté. Je connais tes goûts, ce que tu aimes et ce que tu n'aimes pas. Je te connais mieux que toi-même.

[T/P] : Je ne t'ai pas dit de sortir de chez moi avant que je ne change d'avis ?

Elle se retourna pour sortir, souriant encore plus qu'avant. Je l'entendais rire toute seule. Cette femme avait vraiment un problème. Je regardais autour de moi le léger bazar que nous avions mis. En inspirant profondément, il y avait encore l'odeur de son parfum qui flottait dans l'air.

Le simple fait d'y penser m'agaçait quelque peu. À bien y réfléchir, j'aurais dû l'arrêter pour effraction, comme ça elle aurait été de nouveau enfermée. Je regrettais mon manque de réactivité sur ce coup-là. Je me suis levé/e pour nettoyer autour de moi, alors que le temps passait et que les choses s'étaient maintenant calmées.

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𝐌𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐚 : StoryOfYandere

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𝐃𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐲 [Yandere Girl x Neutral Reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant