En lui offrant le bonheur, j'ai perdu le mien..

Chapitre 29

NDA : en avance de deux heures 🕺🏻

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Après avoir passé la matinée à enchaîner les défaites face au génie des échecs qu'est Cassius, j'ai fini par aller faire une petite sieste dans la chambre d'Alexander.

Je ne sais pas trop combien de temps j'ai dormi mais à mon réveil, j'entends des bribes d'une conversation dans le couloir entre Alexander et Matthéo.

Je ne cherche pas vraiment à comprendre de quoi il parle et, malgré leur ton qui montait de plus en plus, je vais me doucher rapidement dans la salle de bain.

En sortant, je vois Alexander qui m'attend debout comme un piquet au milieu de la chambre et dès qu'il me voit, il s'empresse de dire à Matthéo de venir.

En comprenant que je vais encore devoir me faire interroger sur mon état de santé, je soupire et vais directement m'allonger dans le lit sans attendre.

Matthéo : alors Kieran, comment tu te sens aujourd'hui ?

Je lui lance un regard vide, épuisé d'être là, avant de soupirer d'un air bien sarcastique.

Moi : je pète la forme comme tu peux le voir.

J'ai vu le "connard" que tu as ravalé à la dernière minute hein..

Il me regarde avec sympathie, mais il y a quelque chose de différent dans son regard alors qu'il sourit légèrement.

Matthéo : tu connais la chanson, Alexander veut un rapport sur ton état...

Moi : je me porte à merveille j'ai dit.

Matthéo : je sais bien, c'est pourquoi je suis ici.

Je le regarde, intrigué.

Moi : Qu'est-ce que tu veux dire ?

Matthéo : je veux juste m'assurer que tout est ok chez toi, je suis pas ton ennemi..

Il prend une profonde inspiration avant de répondre en ajoutant.

Matthéo : Kieran, je vais être honnête avec toi. Je suis venu ici pour aider, mais en voyant ton état, je ne peux plus rester silencieux.

Moi : de quoi tu parles ?

Matthéo : j'ai beau être son ami, je ne suis pas d'accord avec ce qu'ils te font subir ici..

Mon cœur commence à battre plus fort en imaginant avoir trouver un moyen de faire sortir définitivement Alexander de ma vie.

Matthéo : mais malheureusement, je ne peux pas le trahir même si je sais tout ça.

Le faux espoir.

J'avoue, fermes la la prochaine fois si c'est pour dire des trucs aussi inutiles.

Matthéo : alors j'ai trouvé un moyen de t'épargner quelques souffrances, du moins pour un certain temps

Son regard se faisant plus sérieux, j'hausse un sourcil pour lui demander de continuer.

Matthéo : je sais que ma question est indiscrète mais vous avez eu des rapports depuis votre mariage ?

Eh bah dis donc monsieur, on est pas gêné ?! Tu veux pas non plus qu'ils refassent ça devant toi ?

Je manque de m'étouffer en le regardant me poser une question aussi folle d'un air totalement normal, je suppose que les médecins sont habitués mais je ne vais pas étaler ma seule expérience au pote d'Alexander !