LIYUE. { Xing-Yun } - [TERMINÉ]

Écume

Veuillez excuser mon retard mais voici que voilà l'avant-dernier chapitre de LIYUE. En effet, ce que vous vous apprêtez à lire est bien la "fin" à proprement parlé de la fanfiction cependant le chapitre suivant ne sera qu'un épilogue bouclant pour de bon les aventures de Chongyun et Xingqiu dans cette histoire-là.

J'espère que malgré mes absences, malgré mes coups de mou et malgré nombreuses de mes promesses non tenues, j'espère que vous avez aimé lire LIYUE., j'espère que cette aventure longue de presque 4 ans ne vous a pas déçues et j'espère voua voir apporté l'histoire que vous avez toujours voulu lire !

J'ai créé sur Spotify une playlist spécialement pour ce chapitre mais je pense que je vais continuer à l'alimenter pour toute la fanfiction, vous verrez il n'y a que des bangers : https://open.spotify.com/playlist/0zvJChY9eYyB7MHkRBuxWh?si=tP-Vtor5R0yU3snKgMdghQ&pi=Wf0kQQ5vQwiV9.

Bonne (avant-dernière) lecture !

P.S.: Le chapitre fait 7437 mots :D

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Empreinte d'un profond sentiment de trahison, l'atmosphère s'épaississait chaque fois que les secondes défilaient, à mesure que le temps fuyait. Un silence morbide s'était installé dans la pièce à peine illuminée, aucun d'eux, ni Chongyun, ni Xingqiu, n'osaient reprendre la parole alors que toutes les pièces s'imbriquaient les unes aux autres, dans l'esprit totalement confis de Chongyun qui ne pouvait détourner son regard d'un Xingqiu qui fuyait le sien, ne sachant pas s'il était à présent légitime de le regarder.

Chongyun quant à lui, dans ce silence des Enfers, ne parvenait toujours pas à recracher des mots, ses mots, ceux qui étaient censés lui appartenir mais avaient été volés par son état de choque et de remise en question. Que devait-il à présent faire de la situation ? Pourquoi Liam lui avait-il fait endurer une telle douleur ? Comment était-il censé s'adresser à Xingqiu ? Devait-il le détestait ? Le haïr ? Lui en vouloir du plus profond de son être ? L'accusé de mensonge ? De tromperie ?... Chongyun ne voulait rien faire de tout ça. Il n'en pouvait plus. Le poids de son cœur était tel qu'il ne voulait rien d'autre que s'en aller, partir d'ici, se noyer dans le tourbillon de ses émotions et ne plus jamais remonter à la surface.

Tout ce qu'il avait réellement toujours voulu, Xingqiu le lui avait donné sans rien demander en retour, sans se plaindre, se contentant simplement de la présence futile de Chongyun. Chongyun a toujours su que sa présence était une sorte de fardeau pour les autres, cependant, dans ce poids lesté, il avait trouvé une certaine légèreté en rencontrant Xingqiu, celui qui lui avait adressé la parole simplement parce qu'il ne voulait pas manger seul. Celui qui l'avait suivit partout jusqu'à ce que Chongyun l'accepte dans sa vie. Celui qui faisait attention à Chongyun, ses goûts, ses petites manières, ses petites habitudes. Celui qui s'était adapté à lui et ne l'avait jamais abandonné, pas une seule fois. Pas une seule et unique fois.

Chongyun voulait se persuader. La réalité était bien trop lourde à accepter, il ne pouvait y faire face. Lim était un ami d'enfance, un frère, la personne qu'il estimait le plus dans ce monde et qu'il considérait comme cette famille qu'il n'avait jamais connu et qui avait reconnu le fardeau qu'il était avant même qu'il n'est pu prononcé ses premiers mots. Xingqiu était... Xingqiu était l'homme de sa vie, de cette vie. Chongyun ne s'imaginait pas vivre sans lui, il ne s'imaginait pas retourner à sa routine, il ne s'imaginait pas rester nuits et jours allongé dans son appartement, seul avec ses pensées, même celles qui lui faisaient le plus peur, sans une seule visite de ce sourire, de ces lèvres, de ces yeux, de ce visage, de ces cheveux qu'il avait tant l'habitude de contempler.

Son cœur et sa raison s'affrontait silencieusement, opposant l'amour à la haine, l'attirance à l'aversion, l'affection au rejet, l'irrationnel à la morale. Tout était à la fois si clair, si limpide mais aussi si cruel et antipathique que Chongyun décida simplement de fermer les yeux, ses paupières tombant d'un seul battement de cil.