Un Hero

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...: On vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour cet agence, mais comprenez que nous ne sommes plus en mesure de régler les dégâts que vous faites l'ors de vos combats. On a beaucoup trop de charges sous les bras et les dettes vous concernant à ce jour sont désormais sous votre responsabilités.
Vous êtes viré.

Ces mots résonnent encore dans mon esprit comme un chant maléfique. Moi, viré ? Je nage en plein cauchemar, sa ne peut pas être vrai.
Le directeur me tant une petite pile de documents, avec une facture dessus.
Après 5 ans de travail acharné, c'est ici que prend fin ma carrière, ma légende.
J'aurai fais une crise, j'aurai hurler et tout casser mais je ne comprends pas pourquoi mes yeux restent figés sur cette note inscrite sur la facture: 816100000,00 yen.
Soit 5 million d'euro.
Comment suis-je sensé rembourser cet argent ?

Dans les rue animés, je marche, tête basse avec les quelques affaires que j'avais à cet agence qui tienne dans  un seul carton. J'aurai aimé dire que je rentrais chez moi, me reposer et réfléchir à une solution mais telle n'est pas le cas. L'agence a saisi mon appartement et ma voiture , les seules choses à mon nom. En une seconde, tout mon monde vient de s'effondrer.
Tout ce monde autour de moi me rende d'un coup nauséeux.
Je m'arrête dans un parc pour enfants non loin de mon ancienne habitation, je m'installe à l'ombre d'un chêne et souffle bruyamment.
Une brise légère apaise temporairement mes tourments. Les enfants qui jouent à proximité semblent insouciants, loin des tourments des adultes. Je serre la facture entre mes mains, essayant de comprendre comment tout cela a pu arriver. Les souvenirs de mes combats, autrefois glorifiés, se transforment maintenant en fardeaux financiers insupportables. Des pensées tourbillonnent dans ma tête. Comment vais-je rebondir à partir de cela ? Comment vais-je rembourser cette dette colossale ? Des voix dans mon esprit me disent de me battre, de ne pas abandonner. Mais le poids de la réalité semble écrasant, redoutant l'avenir incertain qui m'attend.
Mon téléphone commence à vibrer dans ma poche, je la sors nonchalamment et vois le nom de tête d'ortie affiché sur l'écran.
Je me reprends et ouvre le message qui dit.

Tête d'ortie
Hey  , bakubro après ton service sa te dis une soirée bien arrosée avec les mecs?
Denki a eu une promotion, il faut fêter ça !

Moi:
Ok.

Je reste allongé là toute l'après-midi, je me suis sûrement endormi.
Au réveil, mon téléphone indique qu'il est 18h57.
Que faire ? Je n'ai même plus quoi me changer ou me laver. Dans mon carton, il n'y a que des stylos, un t-shirt et mes gants en plus des documents des bâtiments détruites.
Je regarde dans mon porte feuille et en sort 16319,22 yen (100 euro) tout ce qui me reste, pas terrible.
Je décide de me rendre au super store du coin et achète un pantalon, deux t-shirt et des chaussures.
En partant, je me prends un petit gâteau à quelque centimes n'ayant rien mangé de la journée.
Je retourne dans le parc, mets mes achats dans le carton à l'exception d'un t-shirt et du pantalon et le cache derrière des buissons dans le noir à l'abri des enfants.
Je me beigne dans un lac que j'ai repéré à quelque mètres et enfile mes vêtements. Je lave ceux que je portais dans le même lac et retourne aux buissons l'étaler sur les branches d'un arbre pour que sa sèche avant de prendre la route direction chez denki. Histoire de bien me saouler pour digérer cette début de vie.
Tête d'ortie ne m'a même pas donné d'adresse. Espérons que sa soit là-bas.

Après près d'une heure à déambuler en ville, j'arrive enfin dans la rue de pikachu et attends déjà la musique qui bat son plein, les voix graves qui résonnent et des rires débiles.
Je souffle un bon coup pour essayer de paraître naturel et toque.

...: bakugo ?
Ho non pas lui.
- hum salut vanille fraise.
Shoto : euh tu m'as dis "salut" là ?!
- ouais bon, t'y habitue pas et dégage de là.

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