Chapitre 9

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Donnez moi un flingue et une balle.
J'ai été embarqué par les femmes de la famille pour une virée shopping. À deux jours de Noël , les magasins sont bondés et il fait super froid !

Nous nous installons dans un café, c'est l'heure du biberon pour le bébé.
La discussion est banale et je dois avouer que ça fais du bien. Les seules discussions que j'ai en général concerne le boulot et les formules de politesse avec le livreur.
Eminie à cette manie de me refiler son bébé. Sa petite main boudinée se lève essayant d'attraper mes cheveux. Elle est mignonne à m'en briser le cœur. J'attrape ses petits doigts la faisant sourire et moi aussi par la même occasion.
Sa mère a réussi sa mission : me donner envie d'avoir un bébé.
Mais ce n'est pas envisageable.

J'entre dans la chambre, pose mes sacs au sol. Il se pourrait que finalement j'ai acheter des cadeaux de Noël pour la première fois de ma vie.
Siméon est au téléphone énervé.
J'attache mes cheveux en nattes pendant qu'il finit sa conversation téléphonique.
Qui est le saligo qui nous à voler un investisseur ? Je suis tout entant énervé que mon boss qui fait les 100 pas. Même si je refuse des parts dans son entreprise, j'ai remuer ciel et terre, passer des nuits blanches, travailler 80h semaines pour qu'on en arrive là.

"-Chantal Briec quitte le navire. Comme tu l'avais prédit. M'annonce t'il en frontent son visage avec ses mains.
-Elle rejoind le groupe d'Adrien , j'imagine ?
-C'est ça. Soupire t'il en se laissant tomber sur le lit.
-Je vais envoyer un mail à Roger Dumont. Il hésité à rejoindre le promet à cause des risques. Je vais lui proposer un entretien à notre retour. J'explique tout en rédigeant un mail via mon cellulaire.

J'ai la rage contre Adrien Dunil. Toujours à essayé de nous mettre des bâtons dans les roues avec ses dents blanches, Master et compagnie.

-J'ai vue ton compte Instagram.
-Ah oui ?
-Tu as voulu me ridiculiser mais tu as plutôt apporter la sympathie et des rumeurs.
-J'ai cru lire ça. Peut être une mauvaise idée finalement.

En plus de sa famille, toutes ses groupies et followers nous imagines en couple. Qui partirai en vacances avec son patron et sa famille ? Je n'y ai pas réfléchi sur le coup.

-Mais ça valait le coup. Slimane me suit et a aimé la seconde photo que j'ai poster.
-Je l'ai fais aussi.

Je le regarde d'une manière dédaigneuse le faisant ouvrir la bouche de stupeur.

-Et notre cher ami Adrien me suit et a liker ma photo où je suis toute seule.

Il se met un doigt dans la bouche faisant semblant de vomir.

-C'est un connard mais un beau connard.
-Tu me dégoûte. Tu es viré.

Je le regarde se remettre sur le dos en regardant le plafond. Je respire un bon coup, prennant sur moi pour prendre place à côté de lui, les pieds dans le vide.

-On trouvera un autre investisseur t'inquiète pas.
-C'est le plus gros projet de ma vie.
-Je te donnerai jusqu'au dernier de mes centimètres s'il le faut.

Son visage se tourne vers le mien, lien une nos doigts. Il apporte ma main à sa bouche pour embrasser ma peau.

-Je te garde finalement.
-Mince, je viens d'accepter l'offre de monsieur Dunil.

Il grogne mais nous nous faisons interrompre par des petits coups à la porte.

-Vous venez on va se promener.
-Pourquoi j'ai l'impression qu'on a pas le choix ?
-Parce que c'est le cas.

La porte claque, Siméon se redresse m'emportent avec lui au passage. Je rigole jusqu'à ce que mon corps ce retrouve collé au sien.

-Ca va être compliqué de te larguer avant Noël... Ma famille t'aime beaucoup et j'ai peur que ça ne gâche la fête.

J'arrête de respirer quand ses mains s'accroche dans le bas de mon dos. Jamais il ne s'est permis une telle intimité. Quand est ce que ça à changer ? Ça me fait peur parce que c'est agréable.

-Je te laisserai leur annoncer que je t'ai larguer car tu es un connard à notre retour sur Paris.
-Je leur dirai que tu m'as trompé.
-Peu probable. Tout le monde s'est à quel point je te suis fidèle dans tous les sens du terme.

La porte s'ouvre une nouvelle fois. Sa mère fait son retour accompagné de sa fille. Personne semble gêné de me trouver emprisonnés dans les bras du brun alors que je me sent rougir jusqu'à la pointe de mes cheveux.

-On attend plus que vous. "

Le brun me lâche mais une de ses mains reste sur le bas de mon dos m'incitant à avancer.

---

Qui a eut cette idée que je l'étouffe dans son sommeil ?
Le 22 décembre à la mer.
Et j'étais encore moins prévenu que c'était des retrouvailles avec une autre partie de sa famille. Trop de personnes que je ne connais pas , trop de questions privés, ça m'angoisse. J'ignore encore une fois un appel de ma mère et tchek rapidement les mails. Je me retourne montrent toutes mes dents à mon patron.

"- Tu me dois une prime.

Il hausse un sourcils.

-Monsieur Dumont lundi 3 janvier à 8h.

Il jure fermant les yeux avant de me dire que je suis la meilleure.

-Peut-être une prime au lit. Rigole son beau-frère me mettant mal à l'aise.
-Tu es jaloux parce que tu as un marmot qui pique ta place dans ton lit ?
-Très drôle.

J'arrête d'écouter leur conversation et répond à j'espère notre futur investisseur. Je sursaute quand un bras vient m'encercler les épaules.

-La meilleur belle-sœur du monde.

Gabin a caché ses yeux derrière des lunettes noir.

-Merci pour hier et désolée. J'espère que ça ne te laissera pas de cicatrice.
-Il vaut mieux ça qu'un drame. Ce n'est pas très profond ne t'inquiètes pas. Mais pour te faire pardonner je veux bien que tu m'écris ta routine capillaire.
-Tous ce que tu veux mais ça me prends deux heures tous les dimanches et les mercredis.
-Je veux des cheveux aussi doux que les tiens.
-Ok si tu le fais les mêmes tresses collé à la réception du 25.
-La réception ?
-Oui un truc de charité. Siméon t'en a pas parler ? Il a dit que tu viendrais pourtant.

Je jette un coup d'œil à mon faux petit ami menteur qui discute avec je ne sais qui. Quel trou du cul.

Les enfants s'écrit voyant une fête foraine ce destiné au loin. Je continu de discuter avec Gabin jusqu'à la foire . Je ne suis pas fan des sensations fortes, j'accompagne deux petits à la pêche aux canards les encouragant.

"-Tu dois être une excellente tata. Le dit la grand mère Carole.
-Je n'ai pas de neveu et nièce.

Elle sourit a mon mensonge. Philippe à un fils qui a deux enfants mais je ne l'ai considère absolument pas comme ma famille. Je n'ai plus de famille. Papa est mort dans un accident tué par un chauffard et ma mère est comme morte à mes yeux.

Mon boss revient vers moi tout sourire, une barbe à papa dans les mains qu'il me donne.

-Tu me dois une robe.
-Ah oui ?
-Tu sais le truc de charité à Noël.
-Oh oui ! J'ai complétement oublié de t'en parler.
-Et des chaussures avec la robe.
-Et des chaussures.
-Ainsi que des bijoux.
-Oui madame.

J'envoie valser mes tresses d'un revers de main lui tournant le dos, fière de moi.

-Et les sous vêtements qui vont avec ?

Mes yeux s'ouvrent en grands avant de vérifier que personne n'est entendu. Je me retourne et le frappe aux bras le faisant rire.

-Non, je n'en met pas."

À son tour d'être mal alaise. Sa bouche se décroche à la réplique qui est plus que surprenante de ma part.

Largue moi avant Noël ! (Prochain)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant