Largue moi avant Noël ! (Prochain)

Chapitre 12

Tout le monde s'affaires dans la maison. Je ressens le stress et l'angoisse de tout le monde. Une trentaine de personnes seront là ce soir.

"-C'est si rare de te voir cuisiner maintenant.

Le concerné me jette un coup d'œil par-dessus son épaule continuant de couper ses légumes. C'est...Sexy ? Tellement de notions que je ne connais pas. Tellement de choses que je ne pensais jamais ressentir. Je pose mes fesses sur le plan de travail, les jambes dans le vide l'observnt de plus près. Il est magnifique.

"-Tu te souviens au tout début quand la serveuse nous avait lâchés ?
-Oh que oui. Tu avais joué les serveuses pour la remplacer et tu avais cassé pas mal de trucs.
-Je t'avais offert une pizza pour me faire pardonner !

Ses yeux me trouvent, me paralysant.

-Ouais... Cette satanée pizza... Chuchote t'il en se rapprochant de moi.

Sa main trouve ma cuisse et je suis partagée entre l'enlever et le suppliée de la laisser. Pourquoi mon visage avance tout seul ?

-C'est la première fois ou l'envie de t'embrasser m'a pris aux tripes.
-C'est... C'est arrivé souvent cette envie ? Je demande ravalant ma salive.
-Tu peux me toucher, je ne vais pas te brûler, promis.

Sa main attrape la mienne pour la mettre sur sa nuque. Son nez vient caresser le mien. Je prends une grande respiration m'autorisant à faire glisser mon autre main de son torse à son coup. Siméon me chuchote de l'embrasser. J'hésite quelques secondes mais fonce sur ses lèvres. Tout devient trop rapide, je n'arrive pas à réfléchir. Je m'entends soupirer de plaisir quand il se place entre mes cuisses tout en cajolant la peau de son coup. J'ai bien trop chaud. De ses grandes mains il me colle contre lui, les faisant glisser sur mes cuisses. Instinctivement mes chevilles se croisent dans le bas de son dos. Sa bouche retrouve la mienne avec besoin pendant que ses doigts agrippent mes fesses. Un gémissement passe la barrière de mes lèvres le faisant sourire.

"-Mamie s'est cassé la gueule, les pompiers arrivent !
-Elle est où ? Demande Siméon tournant le visage vers sa sœur.
-Dehors, elle engueulé le chien et elle a mis le pied dans un trou.

Il jure tout en attrapant ma main pour m'entraînent dehors. La vielle femme est assise par terre son petit fils examinant sa cheville. Les pompiers arrivent au même moment.

"-Bah alors ma petite dame, si vous vouliez pas fêter Noël avec votre famille, il y avait une d'autre solution. Ricane le pompier. Je me permet, je regarde. Oula... Je pense que vous êtes bonne pour quelques nuits à l'hôpital.
-Pas de maison de retraite ! Piquez moi si c'est ça !

Claire ronchonne pendant que son mari rigole avec le pompier. Un autre maintien la cheville de la femme, lui mettant une sorte d'attelle.

-Je crois qu'elle s'est fracturé la cheville. Grimasse Gabin. Je l'ai vue tomber. Ça à directement gonflé et rougis. Sa peau est chaude avec qu'il caille dehors.
-Je pense comme toi gamin. Mais une petite radio à l'hôpital va être pas de trop.
-Je vous rejoins messieurs. Je vais aller faire son sac. Vous pensez qu'ils me laisseront rester avec ma femme ce soir ? Qu'elle ne passe pas Noël toute seule.
-Je pense monsieur.
-Merci beaucoup.

Carole est installée sur un brancard, ils défiles tous pour l'embrasser. Je m'approche de la grand mère de mon patron lui montrant mes deux pouces tout sourire.

-Super plan pour ramener des pompiers.

On rigole toutes les deux avant que je lui souhaite bon courage.

-Super Noël avec la grand mère qui fini à l'hosto. Ricane Quentin le mari de Enimie.
-Je vais appeler le reste de la famille pour les prévenirs."

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Ça n'a pas loupé,  opération d'urgence pour la vieille dame. C'est le grand sujet de conversation du repas de Noël.
J'ai envie de pleurer tellement que l'ambiance est chaleureuse malgré les circonstances. Tout le monde sourit, rigole, les gosses courts partout. Je n'ai jamais connu rien de telles.

"-Qu'est ce qu'il y a ? On dira que tu vas pleurer...  Demande Siméon en chuchotant.

Je tourne la tête. Nos visages sont bien trop près

-Merci beaucoup de m'avoir invité. Je suis très contente d'être là avec toi et ta famille.
-Tu es ma famille Ambre."

Son bras m'encercle tout en embrassant ma tempe. Il me sert contre lui, reprend en suite sa place initial. Mon regard croise celui de sa mère qui sourit tendrement devant notre moment de tendresse.

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"-Que fais-tu ici toute seule ?

Je sursaute. Claire.
Elle prend place à côté de moi.

-J'aime bien regarder les étoiles. Ça me détend.
-J'ai cru que tu venais fumer en cachette. Rigole t'elle en me donnant un coup d'épaule.

Mon rire se mélange au sien.

-Je suis contente que tu as accepté de te joindre à nous cette année.
-Je suis contente d'être avec vous. Je passe vraiment un bon moment.
-Tu es donc obligé de revenir l'année prochaine ! Sinon on viendra te chercher.

Je lui souris comme seul réponse.

-Tu pourrais venir avec ta famille ! On ferai un énorme repas de famille ! Oh ça serait génial !
-Je n'ai pas de famille.
-Pourtant Siméon disait que tu étais avec eux...
-Je ne voulais pas m'imposer.
-Futur madame Fustir vous serrez maintenant obligé de venir chaque année. Oh mais pourquoi tu pleures ?

Elle m'étreint chaleureusement. Je n'ai pas de souvenir telle avec ma mère.

-Je suis désolée c'est juste que... Vous me faites ressentir tellement de sentiments que je ne connais pas. J'ai toujours été seule. Puis il y eu Siméon. Et je me suis accroché à lui telle une censsu.
-Je suis si heureuse que vous vous êtes trouvés tous les deux. Déclare Claire en prenant mon visage en coupe. J'étais certaine que tu étais la bonne quand je t'ai vu. Quand il t'a vu arriver, j'ai toutes suite ressenti l'amour qu'il éprouve pour toi. Dès les premières semaines il parlait de toi comme une déesse, tu étais son dieu, sa sauveuse.
-Je n'irais pas jusqu'à là.
-Et moi j'en rajouterais beaucoup plus ! Faites moi des gosses bordel !"

On rigole ensemble, j'essuie mes larmes récupèrent mon visage.