N'est-ce pas captivant qu'un être aussi charmant puisse emporter votre dernier souffle de manière si inhumaine ?
Assise sur son rocher, de sa voix chaude et agréable, elle chante sa haine.
Véritable succube, un démon sous couverture.
Emportant avidement l'homme pour une baignade morne dans le fleuve des enfers.
Ô gracieuse sirène, nymphe des mers, ta beauté est sans pareille,
Chante pour moi, je t'en supplie, ta voix m'ensorcelle.
N'attends plus : amène-moi à l'eau et noie-moi dans les courants de ton amour,
Ce qui vient de la flûte s'en remet au tambour.
Tue-moi doucement aux sons de ton chant sacré,
Je ne suis qu'une personne dont tu dois te débarrasser.
Ton baiser mortel est sans pareil.
Je sais que ce n'est pas sage, mais je veux faire de toi mon dernier amour.
J'avance dans le sable froid. Aux abois. Un matin d'hiver au bord de la mer.
Sans voix et sans vie vers tes belles mains, je vais juste prendre cette chance.
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Là où les coquelicots fleurissent
PoesíaUn recueil de simples textes ou poésies pour quelques minutes d'ennui...