Largue moi avant Noël ! (Prochain)

Chapitre 14

Sa bouche embrasse ma tempe avant qu'il explique au chauffeur de me ramener.
Le brun soupire avant de descendre de la voiture.

"-Siméon.

Il pivote et sourit quand il remarque que je lui tends la main. Mon boss ne se fait pas prier pour l'attraper puis m'aide à descendre de la voiture. Nos yeux s' attrapent.

-Ton entreprise est bien trop importante pour que tout vole en éclats pour un petit mensonge qui a pris des dimensions surréalistes. Je te larguerai avant Noël prochain. Mais tu sera le seul responsable de notre rupture.
-Je serai le pire des connards si tu le souhaites. Traine moi même dans la boue.

Ses bras m'encercle forcément un câlin puissent. J'accepte son étreinte. Siméon me chuchote mille et un merci. Sa main trouve le bas de mon dos pour m'encourager à marcher jusqu'à la zone de photographies officielle. Même si j'ai bien vu les flashs pendant notre étreinte.
Il pose si naturellement devant les photographes que j'en suis admiratrice. Sa main est restée dans le bas de mon dos pendant que l'autre a glissé dans sa poche. Sentant mon regard sur lui, il me jette un coup d'oeil m'offre un sourire sur le côté provoquant des chatouillement dans mon ventre. Officiellement future madame Justir pendant un an je pense, en offrant un sourire de constipé aux photographes.

La salle est blindée de monde. J'ai horreur de ça. Je reconnais quelques personnes. C'est fou ils ont fait pour certains le déplacement du bas de la France. Ne passe t'il pas les fêtes avec leurs familles ?

Je m'excuse auprès de mon cavalier. J'ai vraiment envie de pisser. Il me sourit avant que je m'éclipse.
J'ai un mouvement de recul quand sa satanée tête avec ses parfaites dents blanches apparaît devant moi me coupant la route.

"-Monsieur Dunil, je ne pensais pas vous voir ici.
-Ambre. Je suis content de vous revoir.
-Vous m'excusez mais je dois me rendre quelque part.

J'essaie de le contourner mais sa main agrippe mon bras me donnant des sueurs froides. Seul Siméon arrive à me toucher sans que j'ai envie de vomir. Je récupère mon bras dans une mouvement non gracieux.

-J'ai vu les photos.
-Ou voulez-vous en venir ?

Je soupire, mon boss vient de se positionner derrière lui sans qu'il ne le voit. Attendent sa réponse.

-C'est pour ça que tu as refusé de rejoindre mon entreprise malgré le salaire annuel que je te propose. Tu baises avec ton boss.
-Je ne vous ai pas permis de me tutoyer.
-Et les restaurants que je te propose ? Monsieur Justir est un poil jaloux ?
-Effectivement. Je suis un poil jaloux quand il s'agit de Ambre.

Adrian s'ecarte légèrement, surprit de l'intervention de son rivale numéro un. Et le regard du brun annonce qu'il est fâché même très en colère. Une poignet de main qui me briserait les doigts est échangé avant que Siméon prenne place à côté de moi glissant ses doigts sur mon dos pour échouer sur ma hanche. J'ai chaud et j'ai du mal à respirer.

-C'est moche. Essayer de recruter mon meilleur élément. Elle serait bien trop exigeante et coriace pour toi. Elle ne serait pas appréciée à sa propre valeur dans ton entreprise.
-C'est de bonne guerre. Avec la fameuse Ambre Séchan connue pour être aussi froide que la banquise en affaires. Je pense plus qu'elle n'est pas appréciée à sa juste valeur chez toi. Mais qu'elle reste avec toi parce que vous baisez ensemble.

Ok je dois être blanche comme la banquise. Rien que le mot "baiser" me donne envie de vomir. Les doigts de mon boss s'enfoncent dans ma hanche.

-Je te prie de parler convenablement devant madame Séchan. On prône le respect chez nous.

Adrien ricane sortant la main de sa poche.

-Vivement la rupture dans ce cas. Tu as mon numéro personnel Ambre.