Kelya | La Reine Des Louves | Tome 1

Chapitre 4

Malya se dirigea vers le jardin, et elle voyait au loin une ombre blanche, neige. C'était Kélya, dans sa forme démoniaque, mais elle ne semblait pas entendre les cris de sa meilleure amie.

_ Kélya, arrête toi !! Reviens si te plait !!  hurlait Malya en m'étant ses deux mains sur son front.

La jeune femme ne savais pas comment arrêter, sa meilleure amie quand elle étais dans cette état là. Surtout que là, ce n'étais pas juste une petite transformation, qu'elle avait par rapport à une petite colère. Là c'était toutes ses émotions, sa peur, sa colère, son stress, et sa tristesse, par rapport à la disparition de son père, qui on fait que son loup a pris le dessus sur elle. Kélya se dirigeait tout au fond de son jardin, et sauta la barrière, ce qui la conduisait tout droit vers l'entrée de la forêt. Malya avait deux choix, soit elle courait derrière la jeune louve, mais le temps de la rattraper, elle mettrait trop de temps. Soit elle prenait sa voiture, et elle avait largement le temps de la rattraper.

Pas le temps de réfléchir, elle courait vers sa voiture, elle regarda vers la fenêtre de Lucas. Le jeune homme la regardait avec inquiétude, et mépris, mais pas le temps, de prendre des pincettes, elle montait dans sa voiture, et roulait un peu trop vite vers l'entrée de la forêt.

Arrivée devant celle-ci elle s'arrêta nette, et prenait le temps de réfléchir, est ce qu'elle rentrait avec sa voiture dans la forêt et elle prenait le risque d'être entendu, et d'être attaquée. Où alors à pied mais il ne fallait pas qu'elle fasse trop de bruit. Les décissions, étaient toutes plus folles, les unes que les autres, mais temps pis, elle coupa le moteur, et sortait de sa voiture.

_ Oh Kélya, mais où est ce que tu peux être, et j'ai peur moi, toute seule dans cette forêt !! Oh quand je la retrouve, elle va m'entendre, je vais l'étriper !!

Elle marcha dans la forêt, la boule au ventre, mais elle savait que sa meilleure amie courait un grave danger. De jours, le plus gros risque pour Kélya, c'était d'être tué par un chasseur, car pour lui, elle étais juste une louve, et non pas une loup garou. Les minutes passées, et toujours pas de Kélya a l'horizon. Malya commençait à s'imaginer le pire.

Et si elle s'était retrouvée nez à nez avec son pire ennemi, et qu'il l'avait tué ? Ou pire, si elle s'était fait repérer par des chasseurs, et qu'il allait la déchiqueter, comme un vulgaire trophée ? Ou si elle étais revenue a la maison, et que je suis la toute seule dans cette putain de forêt a la cherchait comme une conne ?

Trop de question la surméjer, et toujours aucune trace de la jeune femme, Malya decidait de s'assoir sur un tronc d'arbre, les mains sur ces yeux, elle pleurait, mais pas seulement de tristesse mais de peur.

_ Mais où est ce qu'elle as pu passer putain ?! Je l'ai quitté deux petites minutes des yeux, et elle s'est volatilisée je ne sais où ?!

Elle regarda sa montre, il était seize heure et demie, ça faisait déjà une demie heure, qu'elle était là dans cette forêt. Mais fallait qu'elle fasse attention, la nuit va bientôt tomber, et elle n'avait que deux heures devant elle. Et il ne valait mieux pas qu'elle se retrouve là quand la nuit sera là, car il y avait pleins de prédateurs qui chassaient. Elle se relevait, et elle était prête à faire demi tours, quand tout à coup, elle entendit un grognement sourd derrière elle. La jeune femme ce retourna doucement pour ne pas faire peur à l'animal, un sourire apparût sur le visage de la jeune femme. Une masse blanche, la gueule ouverte, et des grognements qui se suivaient, c'était Kélya, elle était juste en face d'elle. Mais elle ne semblait pas la reconnaître, et elle était agressive, de la bave coulait de sa gueule, et elle grognait sans disque continué.

_ Kélya, est c'est moi Malya, tu ne vas quand même pas manger ta meilleure amie ! disait- t-elle ce en baissant.

Kélya, grognait de plus en plus fort, et elle sauta sur la jeune femme. Elle grognait et montrait ses crocs. Tout s'emblait être perdu d'avance pour la jeune femme quand la louve lui lacha le visage.