Les Chroniques des Mystères

Chapitre I

L'aube s'était levée. Doucement, l'astre du jour réchauffait les habitants de la Forêt de Cristal. Forêt qui resplendissait comme des cristaux lors des nuits de pleine lune. Oui, la forêt abritait des personnes, chose que les villageois ignoraient.

Chez eux, une légende racontait que cette forêt était autrefois, à l'Époque Dorée, occupé par un peuple de démon et que leur Spectre hanterait toujours les lieux. Elle racontait également que si un quelconque Humain tentait de s'y aventuré, son âme serait aspiré par les Spectres et serait condamnée à errer dans le Néant sans avoir la chance d'aller au Royaume Astral. De ce fait, jamais aucun humains ne pénétra ces bois, craignant pour son âme. Cela dit, cette légende était peut-être vrai...

Enfin, toujours était-il qu'une ombre se dessina sur le seuil d'une grotte. Était-ce un de ces Spectres maudit ? L'ombre s'avança à la lumière, laissant apparaître à sa place, un massko. Ce dernier s'étira et bailla. Puis après s'être bien étiré, il prit son élan. Tel un véritable ninja, le pokémon plante traversa la forêt en une minute. Il était arrivé à la Rivière Céleste. Les Pokémons la nommaient ainsi à cause des astres qui si reflétait . Regardant à droite et à gauche, le mâle vit que son ami n'était pas encore arrivé. À moins, bien sur, qu'il était déjà là et qu'il allait lui sauté dessus dés qu'il aura fait quelques pas. Cela n'était pas à exclure, puisqu'après tout, son ami carapuce, Écume Bleue, était un petit farceur qui ne manquait jamais une occasion pour faire des blagues. Pour l'attendre, le massko piqua un plongeon dans la rivière.

Cela allait bientôt faire plus d'une heure qu'il attendait la tortue et ce dernier n'avait toujours pas pointé le bout de son nez. La plante se disait qu'il allait bientôt devoir partir. Il soupira et sortit de l'eau.

Le pokémon bois gecko se préparait à partir mais son instinct le poussait à rester, le poussait à chercher quelque chose qu'il n'avait pas vu auparavant. Le ninja regarda alors dans toutes les directions sans voir quoique ce soit qui sorte de l'ordinaire... Puisque la vue ne lui servait à rien, il décida d'utilisé son Sens Astral. Le Sens Astral était ce que les humains appelaient le Sixième Sens et que son ami lucario nommait Aura. Au début, il ne percevait rien, puis, il y eu quelque d'infime qui provenait de la rivière. Le massko se dirigea vers le lit de la Rivière Céleste, c'était de là que provenait l'infime présence. En s'y approchant, il vit une silhouette. Croyant d'abord que c'était son ami, il s'approcha sous l'eau pour le prendre au dépourvu et l'attraper ; mais lorsqu'il fut en-dessus de ce dernier, très vite, la plante se rendit compte que la personne portait des choses étranges et qu'elle avait la peau beige.

– La peau beige ? Il porte des tissus étranges que j'ai déjà vus sur... Nan, ce n'est pas possible ! Les humains ne viennent jamais ici... Qu'est-ce qu'il fait là, lui ?

La panique commençait à monter en lui, et le manque d'air le fit remonter à la surface de la rivière. Le pokémon était à un ou deux centimètres de l'humain : il ne s'en aperçut pas tout de suite, car il était occupé à reprendre sa respiration, ainsi qu'à évacué son stress. Puis, le ninja vert observa la créature sans défense. Ce dernier ne bougeait pas, il avait l'air jeune et puis, il était plus petit que lui... La plante comprit alors que c'était un enfant humain et qu'il n'avait donc, rien à craindre. Il se demandait cependant pourquoi ce gamin était là et si ses parents viendraient le cherché.

Dans le bénéfice du doute, le massko prit l'humain dans ses bras, le posa sur la rive, au pied d'un arbre et partit.

Le lendemain matin, aux aurores, le reptile végétal revint à la Rivière Céleste, espérant le petit avait été retrouvé par ses parents. Une minuscule silhouette lui apprit que non. Après avoir soupiré, le ninja vert s'approcha de l'enfant et pâlit en voyant que celui-ci était livide. S'approchant davantage, il s'accroupit à côté de l'humain et lui toucha la joue. Ce dernier était désormais blanc pâle et était d'un froid aussi glacial que la mort. Le pokémon posa sa patte griffue sur le cou de l'humain ; c'était très faible, mais l'on pouvait encore sentir son pouls. Cela rassura le gecko. Certes, l'enfant était vivant, mais pour combien de temps ?

Courant avec le petit sur son dos, le ninja vert ne perdu pas une minute à rentrer chez lui ; il fallait au gamin, des soins de toutes urgences. Il avait alors prit une décision qui allait, sans le vouloir, bouleverser sa vie à jamais...