Chapitre 9 - Putain de fichu sexy

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Esma

Vide. Est le sentiment que me procurait d'être inconsciente. Bordel que j'aime mais que je déteste ce genre de mood. Suis-je en train de mourir ? J'admets que si un jour je devrais mourir peu importe le pourquoi du comment même si je dois mourir pour le bonheur d'une personne je le ferai. Je me réveille d'un sursaut lorsque je sens un couteau rentré dans la plaie d'il y a plusieurs jours. J'hurle de douleur alors que mon fichu de kidnappeur me regarde d'un air sadique en retirant lentement l'arme de ma cuisse. Il est malade ce mec.

- Ah tu t'es réveillé la belle au bois dormant !

Sans blague.

Je regarde autour de nous. C'est grand. Je suis sur un fauteuil en cuir noir. La couleur maitresse de ce lieu est le noir et quelque touche de rouge ainsi que du doré. Le sol est d'un noir marbre. A côté du salon se trouve la cuisine boisée en sapin. La villa semble si sombre mais à la fois lumineuse ça lui en donne un certain charme. J'aime beaucoup le noir. Bien que beaucoup disent que ce n'est pas une couleur. J'observe attentivement les lieux d'où je suis.

- Bien tu vas aller prendre une douche parce que tu chlingue. Me fais revenir sur terre ce fichu psychopathe posté devant moi.

Je me lève ignorant la douleur qui provient de ma cuisse. Il me replace les bras dans le dos et m'escorte jusqu'à la salle de bain. Dedans tout le carrelage est en noir. Une douche italienne et une baignoire s'y trouve. Il y a des leds tout autour du miroir ainsi qu'au bord du plafond faisant tout le tour de la pièce. Le miroir surplombe toute la surface d'un mur avec devant lui deux éviers en marbre blanc. Ce qui m'étonne de voir du blanc dans cette villa. Il referme la porte derrière moi après m'avoir apporté des vêtements de rechange. Je me glisse sous la douche heureuse de pouvoir enfin me laver. Je prends le premier gel douche qui me vient à la main et me frotte le corps avec. Je me rince et laisse l'eau brulante ruisseler sur mon corps une dizaine de minutes. Je sors ensuite de la douche me séchant avant de mettre le jogging qu'il m'avait passé qui au passage dois surement lui appartenir tout comme le t-shirt puisqu'ils sont trop grands pour moi. J'ouvre la porte de la salle de bain et rencontre Léandro attendant adosser au mur en face de la porte les bras croisés contre son torse. Il me dévisage.

- Le médecin viendra demain t'apporter tes insulines pour ton diabète.

J'écarquilla les yeux lorsqu'il prononça sa phrase.

- D'accord merci...

- Je laisse le médecin t'apporter ton traitement juste pour que Carla ne me casse pas les couilles.

Au moins il est sincère.

- Bien, je vais te montrer ta chambre.

On traversa le couloir nous arrêtant à l'avant dernière porte du bout du couloir.

- Voilà ta nouvelle prison. Il ouvrit la porte.

C'est drôle qu'il appelle ça une prison car ça n'en a pas du tout l'air. Les murs sont toujours aussi sombres mais il y a une baie vitrée éclairant la pièce qui me laisse apercevoir une vue sur le jardin avec une piscine. Le jardin à l'air assez grand. Je rentrai dans la pièce pour mieux regarder ma nouvelle pièce de vie. Lui, l'homme qui me détenait prisonnière me regardait contempler la pièce depuis l'encadrement de la porte. Les meubles ici était d'un bois clair.

- Carla ira chez toi récupérer tes vêtements.

J'hoche la tête puis m'arrêta d'observer l'endroit en détournant mon regard sur lui. Il plonge son regard dans le miens.

- Bien, j'ai du travail. Je viendrais te passer un interrogatoire bientôt.

Il partit laissant étonnement la porte de ma chambre ouverte sans la fermée à clé.

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