Tomber amoureux de la petite amie de son fils ?
Quoi de plus cliché ?
On s'attendrait à voir ça dans une série pour ados, pas dans la vraie vie.
Carl a ramené cette fille pour les vacances et naturellement, ma femme et moi avons dit oui.
Qui aur...
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>> 𝑨𝑳𝑳𝑰𝑬 𝑯𝑨𝑴𝑰𝑳𝑻𝑶𝑵
Sept ans se sont écoulés depuis que le virus a ravagé l'humanité. J'ai beaucoup changé physiquement et mentalement, j'ai mûri et je suis devenue une femme à part entière.
Jusqu'à la semaine dernière, je voyageais encore avec Ian, Jack et Joël mais nos chemins se sont séparés lorsque notre campement a été attaqué.
Depuis deux semaines, je progresse seule une forêt obscure, à la recherche d'un abri. Les branches craquent sinistrement au-dessus de ma tête lorsque je me rends compte que je ne suis pas seule.
Je perçois des grognements sourds suivit de silhouettes qui s'approchent lentement de moi. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine alors que je recule instinctivement, mes doigts serrant fermement la poignée de mon poignard.
Il y a des rôdeurs mais pas seulement... Une voix humaine perce le silence et un homme armé surgit de l'ombre.
- Bonjour ma jolie, tu es perdue ? murmure-t-il d'une voix menaçante.
Il s'approche de moi avec un regard lubrique.
- Restez là où vous êtes, je le préviens, essayant de garder la tête froide.
- J'aime quand les femmes se font désirer... lâche-t-il d'une voix suave en attrapant mon poignet.
Prise de panique, je me souviens des cours d'autodéfense que m'a enseigné Ian et d'un geste rapide, j'utilise sa prise contre lui, le faisant se pencher en avant. Profitant de sa vulnérabilité, j'envoie un coup de pied dans ses parties le faisant hurler de douleur.
Je prends mes jambes à mon cou et pique le sprinte de ma vie. Le cœur battant la chamade et les mains tremblantes, je jette rapidement un coup d'œil en arrière et le vois un peu plus loin.
Mon cœur s'accélère. Je saute par-dessus un ruisseau, me fraye un chemin entre les branches des arbres qui me griffent les bras et le visage. Au-delà de la forêt, je repère un feu et je me mets à courir dans cette direction. Essoufflée comme un bœuf, je continue ma course quand je repère un groupe de personnes vivantes, des hommes et des femmes. Ils ne peuvent pas être pires que celui qui me course !
Avant même que je ne puisse me présenter, ils repèrent ma présence et presque tous pointent une arme à feu dans ma direction. Dans ma précipitation, je trébuche et m'accroche à la première personne que je peux attraper, haletant un "Aidez-moi s'il vous plaît."
Le gars sur lequel je me jette est tellement surpris qu'il laisse tomber son arme et tombe au sol avec moi.
Je n'ai pas le temps de souffler que l'homme se ressaisit rapidement et inverse notre position. Je me retrouve allongée sur le dos, en dessous de lui, mes cheveux sur le visage et je regrette déjà d'avoir foncé la tête baissée.
