this is me trying || Amour Sucré

épisode soixante-et-onze

NDA : oui je sais, je publie beaucoup moins souvent mais c'est pas parce que j'abandonne l'histoire, je suis trop investie dans Campus Life pour ça. Ma phase maniaque s'est terminée et je suis dans une phase dépressive qui me bloque totalement, mais sachez que ce soir je devrais commencer l'écriture du chapitre 30 (qui se passe pendant l'arc Lysandre) donc on approche peu à peu de la fin et mon document Word commence à bugger à cause des 552 pages qui doivent charger, bref, j'arrête de raconter ma vie et je vous laisse avec la suite !

Oh et j'envisage potentiellement un petit Alternative Life qui se situerait entre HSL et CL avec en protagoniste Armin...

***

OCTAVIA

Jour après jour, la situation empire.

Si je devais faire le compte du nombre d'heures de sommeil que j'ai eu cette semaine, il ne devrait pas excéder les 10 heures. Je suis tout bonnement incapable de détacher mes pensées de Nathaniel.Notre dernière conversation n'a cessé de se répéter dans ma tête, toute la nuit.

– Je sais que c'est pas facile, me lance Ginny. Mais il faut vraiment que tu arrêtes de t'en faire pour lui.

– Alors apprends moi comment arrêter de penser...

Ginny reste silencieuse un moment avant de dire :

– Shakespeare ?

– Ouaip, je confirme.

J'aimerais être capable de citer autre chose que le terriblement cliché Roméo et Juliette mais mes fonctions cognitives sont trop endommagées pour ça.

– Les filles !

Nous nous tournons vers Iris qui est encore plus pâle que moi.

– Iris ? je m'inquiète : Ça va ?

– C'est affreux !

– De quoi ?

– J-Je viens de voir Nathaniel... Je crois qu'il lui est arrivé quelque chose...

Je me redresse immédiatement, me fichant bien de sa promesse de ne plus jamais vouloir me parler :

– Où est-il ?

– Il est parti en direction du deuxième couloir mais...

Je tourne les talons sans la laisser terminer et m'élance vers le couloir. C'est près de cage d'escalier que je trouve un Nathaniel penché sur ses feuilles. Il avance vers la cage d'escaliers, sûrement décidé à aller se réfugier en salle de science pour notre prochain cours. Je l'intercepte et pose ma main sur son bras. Je le sens tressaillir à mon contact et j'imagine immédiatement le pire.

Je plaque ma main contre ma bouche pour retenir un cri de stupeur lorsqu'il me fait face.

– Nate... je murmure.

Je prends son visage entre mes mains et il ne cherche pas à me repousser. Son œil gauche a totalement viré au bleu et il semble plus désespéré que jamais. Je jette un coup d'œil aux quelques personnes qui trainent autour de nous et attire Nathaniel à l'abri des regards vers la cage d'escaliers.

– Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Question stupide, j'en ai bien conscience. Mais j'ai besoin qu'il me le dise, j'ai besoin de savoir qu'il se rend compte de ce qu'il se passe.

– Je... J'ai essayé de lui parler...

– Nath...

Je passe mes bras autour de ses épaules et enfoui mon visage dans son cou. L'espace d'un instant, j'ai peur qu'il me rejette mais non. Au contraire, il répond à mon étreinte presque aussitôt.