Chapitre 119 :

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Point de vue Rafaël Valasco :

Alisson vient tout juste de s'endormir sur moi. Assez profondément. Les autres ont voulus regarder la caméra de surveillance de ce qui c'était passer dans la cave avec le connard, mes yeux sont sur l'écran.

Nous voyant chaque gestes et chaque parole échanger. Tout.

Rien qu'en voyant tout ce qui se passe, ma mâchoire se contracte brutalement.

Sentant Alisson légèrement trembler, je la resserre légèrement dans mes bras.

Malgré nos nerfs à vif, nous regardons la vidéo jusqu'à la fin pour voir exactement tout.

J'espère que tu va bien souffrir connard.

Mon regard se pose sur le visage de ma magnifique. Malgré les yeux fermés, elle a la bouche entrouverte, et un visage d'ange.

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Point de vue Alisson Rossi :

Je me réveille, toujours dans le canapé avec tout le monde. Et toujours dans les bras de l'homme de ma vie.

Et il est d'ailleurs réveillé, comme les autres.

Je frotte mes yeux, entendant leurs voix.

-Ta de la chance on allait te réveiller. Viens on mange, me prévient mon frère.

Rafaël dépose ses lèvres délicatement sur les miennes comme un bonjour. C'est quelque chose que nous faisons tout le temps.

Je suis encore à moitier endormie que nous sommes à table.

Rafaël dépose sa main sur ma cuisse. Laissant son poise caresser ma cuisse, me donnant de magnifiques papillons dans le ventre.

-Tous les 2 votre vole en jet privé est déjà prévu pour demain à 4h50. Pour aller à l'échographie à Los Angeles, nous prévient mon père.

-Je peux venir ? Négocie Winter.

-Winter. On en avait déjà parler, tu restera ici avec tout le monde, rigolais-je en la voyant boudée.

-Et surtout, rappel toi que quand ils reviennent on aura le sexe des bébés, ajouta Nickolas.

-Et qu'on sera débarrassés de cette casse couille, murmure Keegan à Winter.

-Je t'ai entendue, stronzo, dis-je en lui lançant un regard noir.

Keegan me lance un sourire narquois alors que je lui offre mon doigt d'honneur. Vraiment né pour me faire chier lui.

-Ce soir y a une soirée au même endroit, tu sait celle où on allaient tout le temps pour les courses de voitures, les soirées et tout. C'est à 22 heures que ça commence. Ça vous dit d'y aller ? Propose mon frère.

-Mais grave ! Dit-on.

Ça nous fera sortir tous ensemble c'est super !

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Il est environ 14 heures et demi, et mon corps se crispe automatiquement à ma vue. Un cri violent sort de ma gorge. Ma respiration se coupe brutalement et de léger tremblements me secoue.

Une..

Une araignée..

Mauvais souvenir qui revient.

Des larmes de détresse coule sur mes joues. Mon cœur bat si vite qu'il pourrait sortir de ma cage thoracique.

Je suis immobile dans le couloir, je ne peux plus bouger.

-Il se passe quoi ici ?! Hurle la voix de mon père.

Des pas dévalent les escaliers, et des pas cours vers moi. Mais mes oreilles commencent à siffler.

-Alisson ?! Hurle la voix de mon fiancé.

Je n'entend que des échos. Mes tremblements s'intensifient, mon regard est bloquer sur ce traumatisme.

Une main se pose sur mes yeux, me plongeant dans le noir total. Et mon corps se fait déplacer, mes oreilles sifflent, je n'entends plus rien. Mes larmes dévalent mes joues. Je reconnais rapidement l'endroit garce à l'air car j'ai les yeux fermer, nous sommes dans l'endroit.

Déposer sur un canapé, surmener le jardin extérieur. La main ce dépose de mes yeux.

Ma respiration n'est que très rare, mon corps est remplis de tremblement, les larmes coulent sans s'arrêter.

En ouvrant les yeux, j'arrive à apercevoir Rafaël et Lorenzo.

-Eh.. mi amor. Regarde moi. Respire comme moi, d'accord ? Murmure-t-il face à moi.

Je veux pas parler, mais je n'y arrive, aucun son ne sort de ma gorge. Je veux respirer correctement, mais je n'y arrive pas.

Je suffoque.

Lorsque il voit que je n'arrive pas à le refaire, il s'installe derrière moi, plaquant ma tête contre son cœur.

J'entends chacun de ses battements de cœur. Son pouce caresse ma peau. Pendant que mon frère caresse la peau de mon dos protéger par mon t-shirt.

Ils calment petit à petit ma crise. Après une dizaine de minutes mes tremblent s'arrêtent, ma respiration revient, mes oreilles ne sifflent plus.

Des larmes de soulagement coulent maintenant sur mes joues.

-Pourquoi elle était dans cette état ? Demande Rafaël.

-Notre beau-père l'avait enfermée dans une pièce, en la laissant ligoter à une chaise sans qu'elle puisses bouger, pour la punir, il avait libérer plusieurs araignées de plusieurs types alors que c'était de phobie. Et depuis ce jour, ça phobie c'est aggravée, c'est un énorme traumatisme pour elle, répond Lorenzo.

Lorenzo me donne de l'eau afin d'hydrater ma gorge maintenant sèche, avec des médicaments pour m'apaiser. Dont celle pour ma crise de péricardite aiguë, j'ai fait une crise d'angoisse plus cette crise. Plusieurs en une.

Je prends les soins dont j'ai besoin, pour que le cauchemar s'arrête complètement.

Doucement, je les remercie en fermant les yeux.

-Avant que l'on ne parte à Los Angeles pour l'échographie, je dois le tuer. Je ne supporterai pas que Ludo soit sous le même toit que nous 1 jours de plus, dis-je en gardant les yeux clos.

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Après avoir fait une sieste d'environ 2 heures pour mieux le rétablir, je sais que Rafaël est descendu dans la chambre froide pour se défouler sur Ludo.

Ils peuvent le frapper, n'importe qui peut le faire. Mais la seule chose que je demande, c'est que personne ne le tue. Personne sauf moi.

Maintenant devant la chambre froide, avec Rafaël à mes côtés. Je savais qu'il aurait voulu venir et je ne refuse pas. Au contraire, je préfère qu'il reste à mes côtés.

J'entre à l'intérieur, et la température de la pièce nous atterrit directement dessus.

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant