The Rings of Power

00h1min

Dans "The Rings of Power", quel rôle joues-tu, Sam Adama?

C'est ce que chaque jour le père de Sam Adama lui répétait. Il n'a jamais vraiment saisi le sens. Tous ceux qui l'entourent sont des personnages dans une histoire dont ils ne sont pas les auteurs. Le rôle qu'ils y jouent est prémédité; chaque choix, chaque situation, chaque difficulté, chaque personnage qu'ils rencontrent ou affrontent est positionné exactement au bon moment pour une bonne raison.

La question que Sam Adama se pose est : dans l'histoire de qui est-il? Quel est le rôle du personnage qui lui a été attribué? Et pourquoi?

"Bienvenue dans l'univers de 'The Rings of Power'."

C'est l'univers qui fait le lien entre le personnage que l'on joue dans une histoire qui n'est pas la nôtre, et celui que l'on incarne dans l'histoire que l'on crée, ainsi que du rôle que l'on fait jouer aux personnages de notre histoire.

00h01 est le moment où tout a commencé, où le personnage de Sam Adama a été créé et prémédité sans qu'il ne le sache par l'auteur de l'histoire, Woodward Ifèlâ. Mais ce qui n'était pas prévu, c'est Sam Adama lui-même. Son personnage, Bobly Stanford, dans son histoire, avait été prémédité et choisi avec soin. Mais Sam Adama? Non, personne ne connaissait Sam Adama. Il était le personnage de l'histoire invisible par l'auteur. Et c'est ce qui lui a permis de devenir "The King of the Ring", de détrôner l'auteur de son personnage et de prendre possession de son histoire, de faire de lui le personnage de son histoire qu'il ne voulait pas endosser.

Comment pouvez-vous comprendre l'univers de "Power of the Ring" sans être dans le ring?

Alors, vous tous, chers lecteurs, vous êtes dans le ring. Vous avez été choisis; chaque décision, chaque rôle que vous jouez est prémédité. Le personnage que vous incarnez est choisi avec soin, la réalité et les sentiments qui vous seront imposés sont également prémédités. Pour vous échapper de l'histoire et prendre le contrôle, devenir l'auteur qui décide et choisit les rôles à jouer et les personnages à faire jouer, il va falloir rester dans le personnage de Sam Adama et répondre aux énigmes de chaque scène.

00h00, l'heure que tout le monde attendait pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Il avait prévu de le fêter avec tous ses camarades dans un bar à Ilé-Ifè. C'était une fête pour célébrer ses 23 ans. Tous ses camarades étaient invités, ainsi que quelques membres de sa famille. La musique, la nourriture, l'ambiance, les invités, l'emplacement, la disposition dans la salle, tout était déjà prémédité. Il était le maître de son histoire et tous les personnages présents à son anniversaire jouaient un rôle qu'il avait imposé, même s'ils ne s'en rendaient pas compte. Il avait imposé le déroulement de son histoire, notamment par une bouteille de champagne qui devait être ouverte par son ami Oladé pour souhaiter la bienvenue à tous ses invités. La musique, le choix des invités – car il avait invité les plus belles filles de son Instagram –, ce qui a fait que beaucoup de ses camarades étaient présents parce qu'ils savaient qu'il y aurait de très belles filles à cette soirée d'anniversaire. Ce qui a sans doute créé une envie de vouloir prouver, en apportant de beaux cadeaux, en s'habillant de façon élégante pour impressionner, et de même chez les chères demoiselles qu'il avait invitées. À la base, ils étaient tous là pour son anniversaire. Mais dans son histoire, le personnage qu'ils jouaient n'était pas ça. Pour son ego, il voulait organiser la fête la plus grandiose qui ferait parler tout le monde, en invitant de belles demoiselles qui attireraient les hommes fortunés à venir et à dépenser. Il voulait aussi que certains personnages diffusent l'événement sur les réseaux et le rendent spectaculaire. C'était le rôle qu'il avait prévu pour les personnages de son histoire.

Sauf que, à 00h01, le jour de son anniversaire, son histoire a changé d'auteur et il est devenu un personnage de sa propre histoire. Chacune de ses décisions et actions était conditionnée; il ne contrôlait plus rien. C'était comme si, en réalité, depuis le début, son histoire n'appartenait pas à lui, qu'il l'écrivait pour quelqu'un d'autre. Et au moment où il a lancé le chronomètre, il a pris le contrôle de son histoire.