Partie 48

1.3K 91 0
                                    

Aminae

Je ne sais pas exactement où je suis. Mes oreilles sifflent sans que je ne puisse rien y faire. Ma respiration est erratique tellement que j'ai pleuré. Je me retrouve enfermée, assise dans le noir avec ce bandeau sur les yeux. Mes lèvres tremblent et je suis déjà épuisée.

Où est Eleara ? Ma fille ?
Et la dernière image que j'ai vue de Nicolaï me terrifie.

Moi qui pensais le détester, je me suis rendue compte que toutes mes émotions ont ressurgit d'un seul comme un volcan en éruption. J'ai tellement mal.
Par ma faute, il est mort.

J'ai l'impression d'avoir causé énormément de mal aux gens autour de moi. Je ne sais pas. Peut-être que je suis une personne à problème ? Peut-être que je ne mérite rien ?

Je suis ainsi dans mes pensées.
Pendant ce même moment, je sens la présence de quelqu'un d'autres depuis mon arrivée ici. 30 minutes ? Une heure ? Deux heures ? Je ne saurais me repérer dans le temps.

La chose dont je suis sûre c'est que le regard de cette personne est lourd, rempli de perversité et me retourne l'estomac.

Nathan : Ma douce Mina... Tu es tellement belle..

Je me retiens de fondre en larme et de garder une attitude, la plus impassible qui soit.

Je veux être très impassible et ne pas lui montrer à quel point j'ai peur...pour ma simple sécurité.

Nathan : Je t'avais dit que j'allais te récupérer. Je t'avais dit que je ne te laisserai pas entre ses mains. Si tu m'avais écouté, il serait toujours en vie.

—Tu es un monstre !!

Nathan : Le monstre, c'est ton ex mari. Je ne savais pas que tu connaissais des gens qui traînaient dans des affaires louches d'ailleurs. À première vue, sous des airs de petite sainte nitouche, personne ne l'aurait deviné.

—....

Nathan : Ce dont je suis sûre c'est que tu es la plus belle femme qu'il m'ait été donné de voir et tu vas m'appartenir. Tu vas m'appartenir parce que je t'aime et je n'aurais jamais pensé tomber amoureux de toi. Au début je voulais juste te mettre dans mon lit...après c'est allé beaucoup plus loin.

Je résiste. Je me retiens de trembler, de hurler de terreur.

Je suis tellement inquiète pour ma fille. Que lui ont-ils fait ?

—Où est ma fille ?

Nathan : Mon cœur, je l'ai laissée à l'appartement. Tu ne croirais quand même pas que j'éduquerai la fille de quelqu'un d'autre ? Tu me feras des enfants.

—Je préfère que tu me tues. Je préfère mourir d'une mort lente et douloureuse qu'avoir à te faire des enfants.

J'entends qu'il se lève de sa chaise et que ses pas lourds se dirigent vers moi.

Il se saisit fermement de mon menton et je sens sa bouche dure sur la mienne.

Je suis tellement dégoûtée. J'essaie de me débattre du mieux que je peux, mais je suis si bien attachée, à sa mercie totale.

Aminae : kidnappée par la mafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant