13 | 𝖭𝗎𝗂𝗍 𝖼𝖺𝗎𝖼𝗁𝖾𝗆𝖺𝗋𝖽𝖾𝗌𝗊𝗎𝖾

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« Les grands esprits se rencontrent, même s'ils ne se connaissent pas encore  ».










Bruna.









Je me mis face à lui, j'avais bien mon téléphone avec moi.Je savais qu'il était impatient d'entendre ce que j'avais à lui dire mais j'avais besoin de garanti qu'il ne me donna pas.

Moi: Tu ne m'as pas donné ta parole de me libérer si je te dis.

Il jeta la canette de coca cherry dans le levier avant de s'avancer dangereusement vers moi, une flamme dansa dans son regard. Je me reculais au point de heurter l'îlot accolé au mur.

Samir: Tu n'as pas à poser tes conditions. Je t'ai dit que tu partiras lorsque je serais convaincu de toi, ça ne sert à rien de chercher un compromis.

Dit-il alors froidement sans ciller.

Moi: Alors que chacun garde son secret. Quand tu sauras décidé à me laisser partir, je te le dirais.

J'allais m'avancer lorsqu'il me tint fermement, il n'avait plus ce sourire narquois. Je soutins son regard sans aucune difficulté.

Samir: Tu as de la chance que je n'enferme pas ton frère aussi alors soit tu vas me dire ce que tu voulais dire soit je vais enfermer ton frère et lui faire subir toutes les cruautés inimaginables.

Fit-il avant de continuer:

Samir: J'ai plein d'imagination à mettre en œuvre alors ne teste pas ma patience.

Je vis des petites étoiles lorsque ma vue s'embua, un noeud se forme dans la gorge. Je le regardai alors que son regard était à présent vide et insouciant.

Moi: Tu es immonde.

Samir: Je suis encore pire que tout ce que tu t'imagines.

Je hochai la tête avec trouble et je tapotai quelques parties de mon corps pour rechercher mon téléphone tout en essayant de garder contenance.

Moi: C'est Adriana.

Samir: Qu'est ce qu'elle a fait ?

Moi: C'est une taupe.

Je pris mon téléphone, je lui fis écouter l'enregistrement. Sa voix était faible mais elle était claire s'il n'y avait que le vent ronronnement dans la note vocale.

Samir: Je savais que je devais la tuer cette salope.

Nous y étions.

Il m'arracha mon téléphone mais il était éteint, il me l'avait acheté certes ça ne lui donnait pas le droit de me l'arracher de cette manière.

Samir: Le code ?!

Moi: Je euh...tu vas faire quoi avec ?

Demandai-je d'une petite voix.

Il encra son regard assassin dans le mien, je n'avais pas besoin d'autre avertissement pour le lui donner.

Moi: 0286.

Il l'ouvra directement et alla dans le " tastiera ", il composa le numéro d'Adriana. Ça sonna jusqu'au répondeur, il ressaya une nouvelle fois et elle fini par décrocher.

Samir: T'es où ?

Il mit le téléphone sur le haut parleur, Adriana laissa échapper un rire espiègle. Nous pûmes entendre des bruits de pas, de vent.

Le marchand de sable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant