Le marchand de sable

14 | 𝖴𝗇𝖺 𝖽𝗈𝗆𝖾𝗇𝗂𝖼𝖺

« Elle n'a pas d'autre choix. Elle console avec des mots qu'elle aurait voulu entendre »

Je me lissai les cheveux, Massimo m'avait dit que tous les dimanches ils rendaient visite à sa grand mère. Il nous avait invité moi et Azra, je n'avais pas mit de rouge à lèvre pour cette fois.

Je m'avançai au salon, Azra avait finit avant moi. Ils en avaient marre de m'attendre, je laissai voir un sourire embarrassé avant de les suivre au dehors.

Depuis qu'Adriana était morte, je me posai de plus en plus de question sur leur vie. Pourquoi il y avait tant de mystère ? C'était quand même étrange que quelqu'un surveillait tous ses faits et gestes sans qu'il ne prit pas peur.

Je ne voulais pas penser à tout ça, on était dimanche et il faisait beau. J'appréciai beaucoup les dimanches, c'était le jour parfait pour profiter de la vie.

Una domenica.

Nous prîmes la route, Amal était assit au côté passager. Azra et moi étions derrière, je regardais à travers les vitres. Nous pûmes apercevoir des fontaines et des monuments à chaque coins de rue de Rome, les boutiques étaient amoncelées dans les ruelles.

Au fur à mesure que les ruelles se défilaient, nous arrivâmes enfin devant la maison de la grand mère de Massimo. C'était une maisonnette toute mignonne, entourée par des plantes et des végétations.

Une chaise de jardin reposait sur la devanture de la maison, nous nous approchâmes avant que Samir ne toqua à la porte. Une magnifique vieille dame vint ouvrir à la porte, les yeux verts, les cheveux moyennement grisonnants, une touche rouge à lèvres coloriait ses lèvres.

Elle: Ah ! Samir.

Elle ne perdit pas de temps avant de l'enlacer, je pouvais entendre son rire. Amal aussi s'approchait d'elle et l'enlaça, elle nous fit des bisous sur les joues sans nous connaître. nous finîmes par entrer et ça sentait la bonne cuisine, je pouvais même entendre le bruit des bouillons.

Elle: Qu'est ce que ça fait plaisir de vous voir !

Ils sourirent et s'avancèrent dans la pièce, la décoration n'était ni épurée ni maximale. Cette maison n'était ni trop grande ni trop petite, elle était conviviale et pouvait accueillir tout l'amour du monde.

Samir: Où est Massimo ?

Elle: Il est allé faire les courses. D'ailleurs, j'ai invité Miranda aussi.

Amal: De toutes les façons tu ne peux pas vivre sans elle.

Un rire lui échappa tout en nous regardant, elle n'avait pas l'air de nous toiser. Elle semblait vouloir mettre des noms sur nos visages.

Amal: J'te présente Azra et Bruna. Monica.

Je fis un petit sourire timide tout en m'asseyant près de Monica. Puisque Azra s'était assise à côté de Amal qui était à côté de Samir, la seule place disponible était à côté de lui et je n'en voulais pas vraiment.

Monica: Elles sont vos quoi ?

Amal: Ont-elles besoin d'un qualificatif pour nous suivre nonna ?

Amal se déplaça, il s'assit sur la moquette en s'emparant des pieds de Monica et commença à les masser.

Monica: Non bien-sûr. Je suis juste curieuse de savoir le liens qui vous unissent.

Amal croisa mon regard, nous étions quoi finalement ?

Amal: C'est des amies.

Mon regard cogna celui de Azra, elle était étonnement calme. Elle était jolie à côté de Samir, à l'instar d'un couple qui avait passé dix ans de mariage avec des efforts acharnés.