Il y a 6 ans, je travaillais dans un Gifi dans la petite ville de Monistrol sur Loire. Ce soir-là, j'étais de fermeture avec quatre collègues. Dehors, il pleuvait à torrent et le ciel grondait à faire trembler les murs des maisons. Il devait être vingt heures quand les plombs sautèrent le noir complet pendant quelques minutes. Je croyais beaucoup aux histoires paranormales et j'étais très angoissé au vu du contexte. J'avais le sang glacé et les mains moites.Mon cœur battait à tout rompre tandis que j'essayais de marcher en me tenant à l'étagère. En réalité cela ne dura que cinq minutes mais cela me parut plusieurs heures.
La lumière se ralluma ; je fus soulagé mais quelque chose cochait : je n'avais plus ma montre. Avant de la chercher, je criai à mes collègues pour savoir si ils étaient là, mais je n'eus que trois réponses. Je demandai à nouveau si ils étaient là et de nouveau, je n'entendis que trois voix. Enfin c'était ce que je croyais avant d'entendre un cri d'horreur. Je reconnus la voix de ma collègue Catherine et je courus alors vers elle. En arrivant, une porte se dressa devant moi et j'y lus écrit en lettres de sang le prénom de mon autre collègue et inscrite en dessous la phrase suivante : « Tu est le prochain ».
La lumière se ralluma ; je fus soulagé mais quelque chose cochait : je n'avais plus ma montre. Avant de la chercher, je criai à mes collègues pour savoir si ils étaient là, mais je n'eus que trois réponses. Je demandai à nouveau si ils étaient là et de nouveau, je n'entendis que trois voix. Enfin c'était ce que je croyais avant d'entendre un cri d'horreur. Je reconnus la voix de ma collègue Catherine et je courus alors vers elle. En arrivant, une porte se dressa devant moi et j'y lus écrit en lettres de sang le prénom de mon autre collègue et inscrite en dessous la phrase suivante : « Tu est le prochain ».
Plus tard, je me remis au travail ; tout était calme. Le stress emmagasiné retomba. Le temps me paraissait long : chaque seconde le temps s'allongeait. Après ce long moment il était l'heure de partir mais je n'y arrivais pas. Comme si quelque chose me retenait. Je fis quelque pas en arrière et l'espace d'un instant, je cru voir quelque chose. Je me retournai et je vis, au loin, la tête de deux de mes collègues , empalées sur des piques en bois. Je courus pour essayer de trouver de l'aide auprès du de mon autre collègue. Je l'appelai . Aucune réponse. Je le cherchai mais ne le trouvai pas. L'angoisse et la peur envahissaient mon corps. Je ne sentais plus mes membres. Je m'écroulai alors sur le sol. Dans ma tête, je ne pensais qu'à une seule chose : m'enfuir de cet enfer. Je relevai la tête pour commencer à partir quand je vis, par terre, le corps de mon dernier collègue, démembré, troué de partout, avec des bouts de peau arrachés. Je ne pouvais vraiment pas rester dans ce magasin plus longtemps ! Je courus vers la sortie le plus vite que je pouvais, mais arrivé devant la porte je trouvai le corps de Catherine avec ma montre. La dernière chose dont je me souviens avant le noir complet fut cette phrase : « ♪Gifi des idées de génie♪ »
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La fermeture
ParanormalL'histoire d'un employé du Gifi du coin mais la nuit... Dommage pour lui ! Histoire en un chapitre