17 | 𝖲𝗈𝗎𝗏𝖾𝗇𝗂𝗋𝗌

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« Certaines personnes traitent les autres comme ils ont été traiter. »








Bruna.








J'entrai à la villa après une séance de footing, je trouvai Soledad au beau milieu du salon. Il y avait une forte odeur des produits détergents. Je ne comprenais pas ce qui se passait mais je ne mentionnais rien.

Moi: Dis donc ça fait longtemps toi.

Elle m'adressa un sourire chaleureux.

Soledad: Je suis allée voir mes fils en Espagne, je t'ai manqué ?

Je savais que c'était une espagnole. Mais ce que j'ignorais, c'était qu'elle avait des vrais enfants à elle.

Moi: Pourquoi tu restes pas en Espagne alors ?

Soledad: J'ai des fils en Italie aussi, je suis tiraillée.

Je compris pourquoi parfois elle disparaissait, c'est une bonne chose d'être juste envers ses enfants. Mais, elle n'allait pas me faire croire qu'elle n'avait pas de préférer et je pouvais déjà deviner qui c'était.

Moi: Tu as une fille aussi en Italie.

Elle était tellement bienveillante, je la serrai dans mes bras longuement. J'en avais besoin, d'une chaleur maternelle. Ce n'était pas trop la joie entre ma mère et moi alors je pouvais bien chercher du réconfort ailleurs.

Soledad: Suis-moi !

Je la suivis à l'étage sans comprendre, dans le couloir elle toqua la porte de Azra qui sortit l'expression endormie. Elle se caressa le bras tout en regardant Soledad, je ne comprenais pas l'urgence.

Soledad: La famille des garçons doivent venir pour quelques jours.

Un grand point d'interrogation se dessina dans ma tête, vu mon expression elle l'avait comprit.

Moi: Et ?

Elle leva les yeux au ciel et souffla quelque chose entre ses dents.

Soledad: Faites un effort sur vos comportements, vos habillements. Soyez un minimum présentables devant eux.

Elle parlait comme si on allait à un contrôle mondial, si elle était traumatisée je me ferais un plaisir de l'écouter.

Moi: En quoi ça nous regarde maintenant ?

Elle plaqua sa main sur son visage, je savais que je l'exaspérais mais qu'est ce que je m'en foutais. Je n'allais pas truquer mon comportement à cause des simples personnes.

Soledad: Ils sont tellement exigeants, si seulement vous savez.

Azra la regarda avec une expression figée.

Azra: Nous en revenons encore à la question de Bruna, en quoi ça nous regarde ?

Moi: T'as cru c'était la présentation avec notre belle famille ou quoi ? Mais n'importe quoi, orh.

Le marchand de sable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant