Chapitre 24

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Il est à peine 8 heures quand je toque à la porte de mon patron. Je sonne même car il met trop de temps à arriver. Siméon ouvre vêtu simplement d'un caleçon, les cheveux en pagaille. Bon dieu qu'il est beau.

"-Tu n'es pas réveillée ?
-Bordel Rose, il n'est même pas 7 heures !

Je ziote ma montre en fronçant des sourcils. Il attrape mon poignet pour regarder mon bijou et grogne.

-On a changés d'heure. Entre, je vais me préparer.

Je m'exécute.
J'étais bien trop pressée. Ça fait plusieurs mois que je déteste être chez moi et je ne trouve rien qui me conviennent en location.
Ses jolies petites fesses disparaissent et je me rends compte que je le matter. Il est vrai que j'ai très envie de lui. Je lutte contre moi-même, c'est étrange. Mais ça me prend tellement au bide cette envie de refaire l'amour. Avec lui,  personne d'autre que lui. Moi qui avait une peur panique de mot "sexe" et tout ce qui s'en rapproche. Maintenant j'ai du mal à me concentrer quand il me parle et j'ai même l'impression qu'il en joue.

Je secoue la tête pour reprendre mes esprits. Je prépare deux cafés et sort ses biscuits préférés.
J'ai déjà fini mon café quand il revient douché et habillé.

-Qu'est ce qui t'amène un dimanche matin ? Ça doit être important pour que tu ne fasses même pas attention à l'heure. Et promis je t'offre une montre connecté à ton anniversaire.
-Je n'aime pas. Ce n'est pas joli. je ferai plus attention la prochaine fois, désolée. Mais j'ai besoin que tu m'accompagnes quelque part.

Ses yeux se plissent avant qu'il ne me frôle pour réchauffer son café. Il fait chaud hein. Mon corps pivote, suit le mouvement. Ses fesses appuyées sur le bord du plan de travail, ses yeux brillant de malice. C'est possible de littéralement mourir d'envie ? Je ferme les cuisses sentant mon excitation qui coule entre mes jambes, le faisant sourire.

-Dit le Ambre et crois moi que je ne me ferai pas prier.

Il se redresse pour se positionner en face de moi, il tire légèrement mes cheveux en arrière pour planter ses yeux dans les miens.

-Je ne ferai rien, absolument rien sans ton consentement. Sans que tu me le demandes.

Mes lèvres trouvent les siennes avec urgence. J'ai l'impression de me liquéfier. En trois mois il y a eu des petits baisers par ci par là mais rien d'aussi intense. Il me fait reculer jusqu'au canapé me chuchotant de lui dire. Comment me suis -je retrouvé à moitié nue ? Mon corps se trouve allongé sur le doux tissu pendant qu'il me couvrent de baisers finissant de me déshabiller. J'ai toujours une petite crainte au fond de l'estomac mais quand il m'embrasse juste là tout disparaît.

"-Ambre...
-Faite de moi ce que tu veux..."

Je gémi quand sa langue joue entre mes lèvres du bas et que ses doigts entrent de moi. Je ne sais pas combien de temps cela dure, je perds la notion du temps sous ses caresses. Son visage remonte jusqu'au mien il me demande silencieusement ma permission que je lui accorde. Le brun attrape son pantalon fouillent dans ces poches pour en sortir... Un préservatif ? Lui aussi en avait envie depuis longtemps ou est ce qu'il a quelqu'un dans sa vie ? Je ne préfère pas y penser pour le moment.
Il glisse en moi une fois la protection mise et toute la magie disparaît. Ça fait mal à la limite de me brûler.

"-Qu'est ce qu'il y a Ambre ?
-Je hum... Ça me fait vraiment mal..
-Oh merde ! Pardon !

Il se retire brutalement de moi et j'ai envie de pleurer. J'ai encore tellement envie de lui. La sensation de brûlure a disparu en même temps. Est ce que c'est ce foutu bout de plastique qui me fait mal ?
Il enlève rapidement le préservatif et alors qu'il allait ouvrir la bouche je le chevauche pour l'embrasser à pleine bouche. Si on ne fait pas l'amour maintenant, je vais exploser. Je glisse doucement son sexe dans le mien puis mouve mes hanches. Il avale mes gémissements, plaque chaque centimètre de ma peau contre la sienne, approfondissent notre baiser. Je brûle mais du bon sens. Mes mouvements sont de plus en plus rapide, proches du gouffre. Il me murmure qu'il va jouir, qu'il faut que je me retire mais c'est trop tard. Il éjacule me mordant l'épaule me serrant fort contre lui. C'est chaud et agréable mais j'ai encore tellement envie de lui. C'est... Bestial ?

-Va falloir qu'on trouve une solution mais pour le moment j'ai besoin que tu me fasse confiance ok ? Murmure t'il contre ma poitrine.
-Oui. J'accepte sans comprendre. Mais est ce qu'on peux... Recommencer dès que... Dès que tu es près.

Il rigole.

-C'est pour ça que j'aimerais que tu me face confiance ma belle. Déclare t'il en me regardant.
-Tous ce que tu voudras.
-Allonge toi. Sur le ventre s'il te plaît.

Mon cœur loupe un battement. Est ce que je suis prête pour cette position ?
J'hoche la tête ravalant ma salive. Je me sent vide quand je me lève, son sexe abandonnent le mien.
Je respire un bon coup et m'allonge sur le canapé. Tout mon corps tremble.
Siméon embrasse chaque particule de mon corps pendant que je l'entends ce masturber. Il redresse mon postérieure et je suis rouge de gêne quand je sens son sperme couler entre mes cuisses. Ça n'a pas l'air de le déranger car ses doigts entrent en moi augmentant la chaleur de mon corps.
Son gland prend place me pénètrant d'une douceur infinie. Un genou plier sur le canapé et un pied au sol il commence une série de va et vient soutenue, nos peaux claquent. Ses mains agrippent mes hanches avec force. Quand il sent mon périnée ce contracté, ces coups sont beaucoup plus puissants et je perds pieds. J'en pleure tellement que c'est bon. Je suis a bout de souffle quand son sexe sort éjaculant sur le bas de mon dos embrassent mon dos.

Il sort de moi, attrape son t-shirt pour m'essuyer avant d'attraper mon bras tout en se laissant tomber en arrière pour que mon corps repose sur le sien. C'est agréable. Ses doigts viennent caresser lentement mon dos.

-Je ne veux pas plombier l'ambiance mais si tu ne supportes pas les préservatifs va falloir qu'on trouve un moyen pour se protéger...

Tout mon corps se tend.

-Enfin du tu as envie qu'on couche ensemble encore une fois où deux. Meme plus ça serait bien...
-Qu'attends-tu de moi Siméon ? J'ose demandé.

Je sent son coeur tapper à toute vitesse contre sa cage thoracique.

-Et si toi et moi ça pouvait fonctionner ? Je veux dire, on ce complète à merveille et je... Je t'apprécie plus que bien depuis très longtemps et je sais que toi aussi Ambre.

Je relève la tête. Nos yeux se trouvent instinctivement. Sa main trouve ma joue avec délicatesse.

-Jamais tu n'auras peur de toi. Je... Je t'aime Ambre.'

Ma bouche trouve la sienne avec besoin entre choquent nos dents. Mes larmes coulent toutes seules, mon cœur bat la chamade et mon ventre est en ébullition. Est ce qu'il ce pourrait que j'éprouve des sentiments pour lui mais que j'ai bien trop peur pour l'accepter ?

Largue moi avant Noël ! (Prochain)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant