Je sais pas garder une partie hein. J'ai fait un long voyage hier qui m'a permis de finaliser celle-ci donc la voilà.
Bonne lecture 😊
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Narrateur externe
Il faisait dans les alentours de 9h quand on vit au sein de cette somptueuse villa sis dans ce quartier constituant même le coeur de la capitale sénégalaise encore appelé Centre-ville, à savoir Dakar-Plateau, une famille installée dans leur salle à manger en train de prendre leur petit déjeuner. À cet effet, la cuisinière vint déposer sur la table une dernière caraffe en verre contenant du jus d'orange, leur souhaita bonne dégustation avant de s'éclipser discrètement.
À bout de table se trouvait le père de famille, tout beau, propre et apprêté dans une tenue traditionnelle getzner bleu, pantalon, caftan et un demi grand boubou avec quelques broderies qui faisaient resortir l'élégance de la tenue. Il devait partir assister au baptême du fils d'un proche ami devenu père récemment raison pour laquelle il s'était sapé comme un milord pour l'occasion.
À sa gauche se trouvait sa royonnante, belle et sophistiquée première dame, Salimata Cissé, elle se nommait, habillée elle aussi d'un grand boubou du même tissu et dans les même tons que les habits de son mari. Chose qui avait failli faire bouillir de rage la deuxième dame de Momar assise à sa droite.
Elle par contre avait désister à les accompagner car prétextant devoir rendre visite à une amie souffrante. Mais la vérité en était que depuis le retour de sa coépouse au pays, elle se sentait toujours de trop à chaque fois que la bande d'ami de son époux se réunissait et qu'elle se trouvait dans les parages. Car tous autant qu'ils étaient n'avaient d'yeux que pour Salimata et le temps n'y avait rien changé. Ils l'aimaient tous et ne se gênaient jamais de faire ses éloges et cela qu'importe le lieu ou l'occasion, montrant ainsi clairement et à qui voulait le voir, qu'eux, notamment le duo Momar-Sali, ça avait traversé des saisons. Chose qui l'insupportait au plus haut point. Le fait que l'on valorisait cette femme inutile à bien des égards à son détriment était en effet apperçu pire qu'une insulte chez elle.
Dans sa tête, elle se disait que si quelqu'un méritait véritablement des honneurs dans cette famille pour avoir toujours était une trés bonne épouse sur tous les plans, c'était bien évidement elle et nul autre. Car contrairement à Sali, elle s'autojugeait avoir remplie toutes les cases pour mériter leur amour, respect et considération. Tout ce qu'accaparait jalousement cette femme aussi bien chez leur mari que chez les autres.
Toutes ces choses parmi tant d'autres faisaient qu'elle ne la supportait guère aujourd'hui encore plus qu'hier. Car l'avoir sous les yeux un mois sur douze était bien différente que de vivre avec elle sous le même toit. Ça elle l'avait compris à ses dépends. Toutefois elle préférait ce supplice que de la savoir seule avec son mari dans une autre maison deux jours sur quatre. Voilà qui avait suffit à la convaincre de faire de telle sorte que son époux accepte que Salimata vienne vivre avec eux, en famille, quand y a 1ans de celà, celle-ci avait décidé d'enfin rentrer définitivement au pays.
Elle pensait que les avoir sous le même toit lui donnerait enfin la commodité de détecter la faille, une brèche, la corde sensible dans leur relation qui lui permettrait enfin d'en venir au bout de celle-ci mais malgré tous ses sacrifices, toutes ses manigances pour faire sortir Salimata de la vie de leur mari, elle occupait toujours et de manière possessive la première place dans le coeur de celui-ci, ne lui en déplaise.
En effet, Momar Bâ faisait certes son possible pour être juste et impartial envers ses époux mais l'amour avait ses raisons que la raison même ignorait. Car si tout ses actes posés et décisions se faisaient toujours de manière équitable, dans son coeur par contre régnait une toute autre ambiance. Il aimait certes sa deuxième femme malgré que son union avec elle fut de ce qui se rapprocherait plus d'un mariage arrangée, mais il ne l'aimait pas de la manière dont elle, elle le voudrait, c'est-à-dire entièrement et de façon aussi intense, unique et enivrante que pouvait l'être son amour envers Salimata. Un amour pur, de ceux que l'on détectait au premier regard.
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Au carrefour des rêves brisés
General FictionL'homme est un loup pour l'homme, jamais adage ne fut aussi véridique. Pour vivre et briller, l'être humain était capable du pire. Il était capable d'éteindre, de détruire, d'anéantir son semblable. L'ennemi premier de l'homme, c'était donc l'homme...