Lorenzo & Livia Tome 2

XV ) Come Back

                 Avant de commencer
Voici les deux musiques de ce chapitre

Never let me go - Florence + The Machine
Cardigan - Taylor Swift

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Point de vue d'Elena.

- J'ai passé une excellente journée avec toi, dit mon copain en m'embrassant.

- Moi aussi. J'en avais besoin.

J'ai longuement hésité avant d'aller voir mon père. J'étais persuadée que ce n'était pas une bonne idée, mais Enzo m'a accompagné et je ne regrette pas d'être allée le voir. Même si j'aurais préféré retourner en Italie pour une autre raison.

Je suis si stressée et  je ne me sens vraiment pas bien, si je pouvais je vomirais sur le sol. Je suis rassurée d'avoir Enzo à mes côtés, il est toujours là...

Je suis devant sa maison...notre ancienne maison. Je ne comprends pas comment il a pu sortir et récupérer notre maison.

J'ai mal au cœur mais j'avance petit à petit devant la porte. Celle où ma tête avait tapé si fort que je m'étais évanouie sur le sol.

- N'oublie pas que tu n'es pas une erreur...

Il s'est remis à le dire plus souvent depuis que mon père est sorti de prison, comme s'il avait peur que je recommence à penser que je suis qu'une mauvaise personne et que tout est de ma faute.

Je l'embrasse tendrement avant de toquer à la porte.

Mon père ouvre la porte et je me retrouve face à tous mes cauchemars.

Il a pris un sacré coup de vieux mais il a vachement maigri. Probablement à cause de la prison.

- Non voglio i biscotti ( je ne veux pas de cookies ) lâche-t-il.

Il s'apprête à fermer la porte quand je la rouvre brutalement. Il m'a vraiment pour pour une collégienne qui vend des cookies pour son établissement ?

- Ciao papà.

Il me regarde de haut en bas pour essayer de me reconnaître, mais j'ai beaucoup changé depuis que je l'ai vu la dernière fois. J'ai un enfant dans le ventre, mes cheveux sont plus longs.

- Elena... troia !

Il n'a pas le temps de m'atteindre qu'Enzo lui envie son poing dans la figure.

- Non toccarla ( ne la touchez pas ! )

Mon géniteur recule sous le coup de la violence du cou.

- Allora... vedo che .. Vaffanculo. Partiamo. ( Je vois que tu n'as pas changé. Je voulais en être sûre. Va te faire foutre. Partons )

Enzo me prend par les épaules et m'emmène vers la voiture.

Je suis rassurée de voir que mon géniteur est toujours le même, sinon je lui aurais peut-être tout pardonné et j'aurais regretté de l'avoir envoyé en prison.

-Elena ! Bordel, il y'a une ambulance devant la maison ! crie Enzo.

Je sors de mes pensées et vois effectivement une ambulance devant la maison. Ça ne sent pas bon du tout.

On quitte la voiture tous les deux en courant, des ambulanciers sortent de la maison...c'est Livia.

Elle a une aide respiratoire et tout le monde à l'air paniqué. Qu'est-ce qui c'est passé ?