CHAPITRE 1

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-Old money by Lana del rey

Les rayons chaleureux du soleil baignent l'atmosphère d'une douce luminosité

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Les rayons chaleureux du soleil baignent l'atmosphère d'une douce luminosité. Un ciel d'un bleu immaculé s'étend à perte de vue, tandis que de légères brises agitent doucement les feuilles des arbres alentour. On est loin des enterrements clichés où il pleut et où l'on a des parapluies.

La dernière fois que j'ai assisté à un enterrement, c'était celui de ma mère. Je devais avoir 6 ans. Aujourd'hui, 17 ans se sont écoulées depuis ce jour, et je déteste toujours autant les funérailles.
Mon père venait de mourir laissant derrière lui un véritable empire,des richesses et des titres.  Tout le monde  se souviendra de lui comme le grand Edward stark chef de la famille stark et générale des armées de Teris.
Je mets mes mains dans les poches de mon manteau et soupire d'agacement. Ma patience diminue au fur et à mesure ; s'il y a bien une chose que je déteste lors des funérailles, c'est parler aux gens.

Ça fait plus d'une heure qu'ils viennent à moi, leurs visages empreints de faux semblants et de condoléances hypocrites. Ils me serrent la main avec une solennité feinte, murmurant des mots de réconfort qui sonnent creux à mes oreilles. Je sais bien que ces gestes ne sont que des masques, des tentatives maladroites pour se rapprocher de moi dans l'espoir de profiter de ma nouvelle position.

Un homme s'avance, son visage affichant une expression empreinte de faux sérieux.

-Je suis désolé pour votre perte, ma petite. Votre père était un grand homme.

La familiarité de ses mots m'irrite au plus haut point.

-Ma petite ? répétais-je d'un ton sec plein de venin alors que je lui lançais un regard glacial.

L'homme devint pâle et resserra sa cravate nerveusement. Rhys s'approche à ce moment-là, intervenant avec une politesse bienveillante et un sourire courtois.

-Excusez ma sœur, elle est encore bouleversée par la mort de notre père", explique-t-il avec un sourire gêné. L'homme bafouille quelques mots que je ne prend pas la peine d'écouter avant de s'en aller.

-Bouleversée ? Je n'aime pas l'idée que mon père vient de mourir, mais de là à être « bouleversée », tu exagères.

Il passe une main dans ses cheveux bruns parfaitement coiffés, ajuste sa veste de costume et ajoute.

-Relax, c'est le genre de choses que les gens normaux disent lors de funérailles.

Je le regarde avec des yeux moqueurs et pouffe.

-Les gens normaux. Regardez-moi toutes ces vipères qui n'hésitent pas à sauter sur l'occasion d'essayer de m'amadouer. Ça aurait dû être toi celui à qui on vient présenter ses condoléances. A la place, c'est moi qui subis. Même après sa mort, il veut me pourrir la vie.

Habituellement, c'est toujours le fils aîné qui hérite de tout, mais mon père n'était pas de cet avis. À la place, il a décidé de tout me léguer : son titre de général des armes de Teris, son duché, sa fortune, son manoir, tout. Je pensais que Rhys allait être en colère, mais il l'a bien pris il en est même heureux.

-Et à moi, il m'a fait une faveur, la seule en 30 ans d'existence, déclare mon frère.

Mon père n'avait jamais été proche de nous. Il était un homme impitoyable, dur et inflexible, et la mort de ma mère n'a fait qu'aggraver les choses. Il s'est renfermé sur lui-même, délaissant ses enfants, et était devenu un tyran dans son propre royaume de succès et de pouvoir. Ses journées étaient consacrées à accumuler richesse et pouvoir ; il voulait parfaire l'image de notre famille, s'en était devenu une obsession. Rhys et moi étions plus des étrangers dans sa vie que ses propres enfants, des figurants dans son théâtre de réussite. Je n'ai jamais réussi à savoir ce qu'il pensait ou faisait ; tout chez lui était un mystère.

Alors, lorsque j'ai appris qu'il m'avait légué tout son héritage, sautant ainsi mon frère aîné, j'ai été prise d'un mélange troublant d'incrédulité et de méfiance. C'était louche, trop louche pour être simplement un geste de bonté paternelle. Il avait quelque chose derrière la tête.

Rhys, lui, avait réagi avec une indifférence surprenante à la nouvelle. Il avait toujours été distant vis-à-vis de notre père, préférant se plonger dans ses propres intérêts plutôt que d'essayer de gagner son affection. Pourtant, même lui semblait surpris par cette décision.

De retour à la maison,je m'installe confortablement sur le canapé, laissant échapper un soupir de soulagement tandis que je retire mon manteau. C'est étrange de retrouver cet endroit après tant d'années passées loin, immergée dans l'atmosphère académique de l'académie royale. Rhys, mon frère, s'affale à son tour sur le canapé, défaisant sa cravate avec un soupir de fatigue.

-Tout ça, est à toi maintenant, ajoute-t-il, son ton teinté de réflexion.

-Ça aurait dû être à toi, répondis-je, ma voix empreinte de regret.

-Ne recommence pas avec ça, intervient Rhys, ses yeux rencontrant les miens avec une douceur rassurante. Tu sais très bien que je ne t'en veux pas. Je suis même soulagé. Et puis, ce sont les dernières volontés du vieux, et on doit les respecter. Je te l'ai déjà dit, grâce à toi, je peux continuer à vivre ma petite vie tranquille, loin du devoir et de tout le reste. Je lui souris tendrement, touchée par ses paroles.

-N'empêche, je trouve ça louche qu'il m'ait tout laissé d'un coup, comme ça, sans explication. Tu sais bien à quel point il était attaché à son héritage et à la tradition. Pourquoi tout changer soudainement ?

Je n'avais jamais été proche de lui, alors comment a-t-il pu changer d'avis sur son lit de mort aussi subitement ?

Rhys acquiesce lentement, son expression réfléchie.

-C'est vrai. Père était toujours très rigide sur ces choses-là. Ça ne lui ressemble pas de déroger à ses habitudes sans raison. Il finit son verre et s'en ressert un autre. Et maintenant ? Que comptes-tu faire ?

Je prends une profonde inspiration, laissant mes pensées se clarifier.

-je vais rester ici, dis-je finalement. Je vais occuper mes nouvelles fonctions de générale. Il est temps que je prenne la responsabilité qui m'a été confiée et que je commence à comprendre ce que cela implique vraiment.

Rhys acquiesce lentement, semblant approuver ma décision.

-C'est une bonne idée, mais d'abord repose-toi, tu as une sale tête. Dit il en souriant

-Toi aussi. Répliquais-je en souriant

Nous continuons à discuter tranquillement autour d'un verre de whisky, la chaleur de l'alcool apportant un léger réconfort à la situation.

Après un moment, nous finissons nos verres et nous nous levons pour nous préparer à aller nous coucher. Nos pas résonnent doucement dans le couloir alors que nous nous dirigeons vers nos chambres respectives.

Alors que je m'allonge dans mon lit, la lueur douce de la lune filtrant à travers les rideaux, je sens le poids de la journée s'estomper peu à peu. Demain sera un nouveau jour, je grimace déjà à l'idée d'affronter tous ces petits cons, mais je dois prête à relever ce défi. Petit à petit, mes paupières commencent à se fermer, et il ne me faut pas beaucoup de temps pour tomber dans les bras de Morphée

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La Rose et le Pirate Où les histoires vivent. Découvrez maintenant