Chapitre 4

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« Une semaine après le bal de Lady Danbury, déjà deux hommes sont venus demander la main de la Princesse qui a refusé. Elle n'a surement pas encore trouvé chaussure à son pied ou bien... ce pourrait-il que la jeune fille a d'ores et déjà quelqu'un en tête ? Je vous laisse réfléchir mais votre chère écrivaine à sa petite idée. »

La chronique mondaine de Lady Wistledown

Après ses mésaventures dans le jardin, Alya s'est affairée dans sa chambre à essayer de brosser ses longs cheveux emmêlés avec des brindilles dû à sa précédente chute. Elle se regarda dans le miroir et son esprit divagua pendant quelques minutes, elle ne comprenait pas ce qu'il s'était passé plus tôt, les frissons qu'elle avait ressentis quand son regard à croisé celui d'Henry étaient inédits. Le son de sa porte la ramena à la réalité et tout en remarquant son valet dans le miroir, elle vit également que ses joues avaient pris une teinte rosée.

Henry – Le souper vous attend votre Altesse.

Alya – Oh hum j'arrive dans quelques secondes. Dit-elle son regard toujours plongé dans les yeux de celui qu'elle considérait comme un ami proche à travers la plaque d'argent qui reflétait les jeunes adultes.

Dans la salle dédiée à la prise des repas :

Charlotte – Avez-vous passez une bonne journée mon enfant ?

Alya – Oui Mère, une très belle journée en effet.

La Reine ne manquât pas de remarquer le sourire espiègle que sa fille essayait de dissimuler tout en regardant son valet. Elle ne s'était pas encore exprimée sur ce qu'elle voyait depuis quelques semaines mais Lady Danbury avait évoqué -durant son bal- cette certaine proximité présente entre Alya et Henry. Sa Majesté préférait rester dans un déni inavoué, elle aussi soupçonnait que la relation entre sa fille et son valet devenait progressivement plus qu'un lien de travail mais elle favoriser pour l'instant de croire que cette affaire ne mènerait qu'à une amitié. 

Charlotte craignait surtout de devoir briser elle-même les aspirations et par voie de conséquence le cœur de son enfant. Cette union -si union il devrait un jour exister- n'est point possible. Alya est une princesse et ne peut délibérément pas se marier avec un homme d'un rand trop inférieur à elle alors a fortiori elle ne peut s'unir avec un homme ne détenant aucun titre.

Charlotte – Bien je suis ravie d'entendre cela. Répondit-elle en prenant une cuillère de cette herbe rouge qu'elle apprécie grandement de nos jours afin de l'inhaler.

Alya – légèrement gênée. Père n'est pas avec nous pour souper ?

Charlotte – Non... malheureusement son moment de clarté s'est estompé après votre escapade dans le jardin.

Un voile de tristesse se déposa sur le visage d'Alya tandis que celui de la Reine se revêtit d'une expression nostalgique. Les troubles de George affectaient tout le pays mais particulièrement ces deux femmes. Sa Majesté avait vécu tant d'années où les absences de son époux étaient rares qu'il était maintenant dure de vivre des saisons en ne voyant réellement son mari que quelques minutes. Alya qui elle n'a connu son père qu'uniquement dans cet état ne pouvez imaginer la perte que devait ressentir sa mère.

 Savoir que l'être aimé est ici, dans ce bâtiment, mais en réalité pas vraiment là, plutôt perdu dans son propre esprit, captif de sa maladie.

Charlotte – Demain soir nous nous rendons chez... chez qui déjà ?

Brimsley – Chez Lady Featherington votre Majesté. S'est-il empressé de dire sachant que la Reine lui avait demandé à lui de manière sous-jacente.

Charlotte – Oui voilà chez les Featherington. N'est-ce pas ceux qui avait fait parler d'eux la saison dernière ? Son mari est décédé après miraculeusement avoir épanché ses dettes il parait. Et d'ailleurs, la chronique de Wistledown a parlé de ces jeunes filles il y à quelques jours, c'est bien vrai que le jaune est absolument exécrable à voir.

Alya – Allons Mère, soyons empathiques, ces chroniques doivent être dure à encaisser pour une famille qui a déjà vécu un drame. De surcroît, Pénélope Featherington est venue accompagnée d'Eloïse Bridgerton prendre le thé au palais il y à quelques jours. Ces filles sont très intéressantes et amusantes, nous avions beaucoup conversé, je crois que je me suis fait des amies.

Brimsley aperçue dans sa vision périphérique un sourire prendre place sur le visage d'Henry.

Charlotte – Bien, j'en suis forte ravie et si cette Eloïse est une Bridgerton elle pourra surement te présenter ses frères nonobstant le fait que l'ainé de la fratrie m'a causé l'un des plus grands scandales jamais vu dans le ton. Bon il est vrai que j'ai pu marier grâce à tout cela Friedrich avec la petite sœur de cette Kate.

Brimsley, qui maintenant prête attention aux réactions d'Henry, vit son sourire s'affaiblir doucement à l'entente de la possible présentation des frères Bridgerton non mariés à la Princesse. Le valet de la Reine savait déjà qu'il aurait quelque chose à conter à cette dernière le soir venant.

Alya – Mais Mère, ils sont bien plus âgés que moi et le dernier est bien trop jeune, qui plus est Eloïse est ma première amie, je ne veux pas gâcher cela en épousant un de ses frères pour la seule raison qu'ils ont un bon statut. Ecoutez Mère, je suis reconnaissante pour l'attention nouvelle que vous me portez et je sais bien que votre mariage avec Papa était, dans un premier temps, arrangé, mais je ne souhaite pas suivre ce même schéma.

Alya fit une courte pause pour penser à comment elle peut s'exprimer car elle voulait parler, elle ne pouvait décemment pas rester de marbre face à une situation qui déterminera le reste de sa vie, à savoir, le choix de son futur mari.

Alya – Je sais que vous allez me dire que ce que je vais dire est due à trop de lecture libre et que ma vision de pensée est peut-être trop éloignée de la réalité cependant je souhaite réellement si cela est possible me marier par amour, épouser une personne qui ne me donnera aucun doute sur si je vais être heureuse dans le futur.

Charlotte – Je comprends, je t'informe cependant que cet homme devra répondre à mes critères tu le sais bien.

La Princesse hocha simplement la tête, elle était heureuse que sa Majesté comprenne cette volonté de vouloir trouver le grand amour mais elle craignait également que le jugement de sa mère ne soit pas clément le jour où elle voudra lui présenter une personne.

Dans la chambre d'Alya, le lendemain, elle est en train de se préparer pour le bal des Featherington :

Alya – Que penses-tu de cette parure en or Henry ? Je sais que Mère apprécie grandement les joyaux mais ce collier est certes plus simple mais je l'aime beaucoup.

Henry – Je ne pense pas être habilité à choisir une tenue, ce n'est pas convenable ni professionnel.

Alya – Henry, je souhaite réellement votre avis, non en tant que mon valet mais plutôt en tant qu'ami.

Henry – Après un léger toussotement et que ses joues prirent quelques teintes, il s'exprima. Hum le collier en or est parfait, le soleil est encore haut, il se reflètera parfait sur le collier et vos yeux votre Altesse.

Alya – Parfait alors allons y pour l'or ce soir.

Seules les servantes présentes dans la pièce pour aider à l'habillage de la Princesse remarquèrent les sourires et cet air sur le visage des deux jeunes adultes, un air de deux personnes qui découvrirait que l'amitié peut mener à plus.  

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| Bonsoir à tous, çà fait longtemps c'est vrai mais je vais reprendre la publication de chapitre, je suis particulièrement fière de ce chapitre donc n'hésitez pas à me faire vos retours.  :))

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 19 ⏰

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