Chapitre Unique.

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Bakugo Katsuki est un policier apprécié. Il aimait son travail plus que tout mais avait peu de patience. Son patron lui avait alors donné un mois pour améliorer son attitude et Katsuki s'en sortait plutôt bien. Il restait professionnel au travail, faisait en sorte d'obéir à ses supérieurs et faisait en sorte de ne pas trop élever la voix sur ceux qu'il interrogeait.

Ainsi, tous voyaient ses progrès. Katsuki faisait son travail parfaitement bien. Il savait que sa colère constante dérangeait son entourage, il avait presque toujours vécu ainsi. Ce matin, Katsuki était à peine arrivé au bureau que son patron demanda à le voir et Katsuki eut un mauvais pressentiment.

Une fois arrivé devant le bureau de son patron, il toqua à la porte et fut autorisé à entrer. Lorsqu'il fut assis en face de son supérieur, l'homme lui expliqua ce pour quoi il l'avait convoqué. Un jeune homme avait été arrêté pour vol mais niait les fait. son supérieur lui demanda donc d'interroger le suspect qui était en salle d'interrogatoire. Katsuki hocha la tête, récupéra le dossier que lui tendait l'homme, le salua et se dirigea vers la salle où le suspect attendait.

En ouvrant la porte de la salle, Katsuki ne s'attendait pas à tomber sur son ami d'enfance. Il aurait peut-être du lire le dossier avant d'accepter. La personne qui se situait dans la salle d'interrogatoire n'était autre que Izuku Midoriya.

Izuku, dont il n'avait plus de nouvelles depuis qu'il avait déménagé. Il resta un moment dans l'embrasure de la porte avant de se décider à avancer.
Lorsque le jeune homme entendit le bruit de la chaise de Katsuki, il releva instantanément la tête avant de devenir totalement immobile, figé.

"Salut Izu..

-Katchan..?

-C'est moi."

Il lui adressa un léger sourire avant de jeter un oeil à la caméra et de reprendre une expression de marbre. Izuku regarda à son tour la caméra avant de s'adresser à son ami d'enfance.

"Pourquoi est-ce que je suis là ? Je n'ai rien fait" il murmura la seconde phrase qui fut tout de même entendu par Katsuki.

La réponse mit un peu de temps à arriver, Katsuki pris le temps de lire le dossier de son ami.

"Vous êtes soupçonné de vol. Que vous accuse-t-on d'avoir volé ?"

"De l'argent, monsieur. À l'une de mes voisines."

"Je me dois de vous rappeler que le vol est puni de 3 ans de prison et de 45 000 € d'amende. Que s'est-t-il passé d'après vous ?"

"Je n'ai volé personne, monsieur. Je ne sais même pas laquelle m'accuse de vol."

Katsuki pu apercevoir les larmes qui menaçaient de couler sur les joues du jeune homme. Et ça ne devait pas être facile d'appeler quelqu'un qu'il considérait comme ami "monsieur". Katsuki lisait l'honnêteté sur son visage. Il se devait de trouver ce qui ferait de lui le coupable ou dans le cas contraire, un innocent.

"Souhaitez-vous une pause ?"

"je-" le garçon fut interrompu par le haut parleur.

"veuillez reprendre l'interrogatoire Monsieur Bakugo."

Le jeune homme soupira avant de regarder dans la direction de la camera puis de rediriger son regard vers le jeune homme en face de lui. Après cet interrogatoire qui n'avait mené à rien, évidemment, le jeune homme se déclarant innocent, Katsuki avait passé deux semaines à lui trouver un alibi pour ce vol. Et au bout de sa quatrième nuit blanche à se maudire d'avoir oublié de poser la question à son ami, Katsuki trouva quelque chose.

Le garçon avait un ticket de caisse d'un restaurant à cette date qui, vu sa localisation, permettait de dire qu'Izuku n'a pas pu voler sa voisine alors qu'il était à deux heures de trajet de chez lui. À partir de ce moment, Katsuki se permit de déclarer, mentalement pour le moment, Izuku Midoriya non coupable de vol.

Le lendemain, Katsuki fit toutes les procédures nécessaires pour qu'Izuku soit libre de toute charge. De retour devant la porte de la salle où Izuku se trouvait à nouveau, il ouvrit la porte avant de sourire à son ami.

"Vous êtes libre jeune homme."

Et le jeune garçon se mit à pleurer, Katsuki râla en allant le prendre dans ses bras et son patron du dire au revoir au Katsuki professionnel et calme auquel il s'était habitué pendant un instant, observant simplement les deux jeunes hommes se chamailler tout en gardant en mémoire qu'il devrait reprocher au jeune homme de ne pas l'avoir prévenu qu'il connaissait le suspect.

Mais en attendant, la scene qui se produisait en face de lui l'amusait assez pour choisir de pardonner un petit faux pas à son employé. Seulement, il n'avait pas intérêt de le priver de ce genre d'informations à l'avenir ou ce jeune homme se retrouverait sans emploi, il lui donnait sa parole !

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J'avoue c'est très court mais malheureusement pour moi j'ai perdu une partie de mon os que j'ai du récrire de mémoire à 2h du matin (ça c'est définitivement ma faute-)

J'espère que ça vous aura tout de même plu !

Le Suspect. [OS]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant