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《 - Ne doute jamais de tes capacités, vise tes objectifs et laisse personne t'arrêter...
Un regard tendre, ces yeux saphirs étaient étincelants... Pourquoi je me rappelle seulement de son regard... Il avait l'air si important... 》
- Eh oh...
Naoko claqua des doigts pour me faire sortir de mes pensées.
- Ça va ? C'est notre tour...
- Ah, euh o-oui ça va...
Il grimaça légèrement à l'entente de mes mots, se doutant que je mentais. Nous montions alors dans la navette, suivis des autres élèves qui pouvaient entrer. Naoko et moi nous mettions près des fenêtres. La navette se transportait dans un immense tube transparent avec six mètres de diamètre.
Seulement les transports en commun comme ceci se déplaçaient au sol. Les transports individuels se déplaçaient en hauteur : dans les airs.
Je regardais alors par la fenêtre le paysage qui s'y dressait. La ville était entièrement automatisée. Des tours se dressaient à perte de vue, et le ciel n'était même plus apercevable. Les lumières des bâtiments illuminaient la ville, dans la nuit.
Je regardais mon écran holographique, défilant les images qui s'y dessinaient. Rien de nouveau aujourd'hui... Malgré qu'aujourd'hui était un grand jour, les journées étaient banales, ennuyeuses.
Mes yeux se posèrent de nouveau sur Naoko. Son état m'intriguait. Qu'avait-il aujourd'hui ?
- Tu sais, tu peux tout me dire... lui dis-je timidement.
Ce dernier détacha ses yeux de l'écran, confus.
- De quoi tu me parles ?
- Ne fais pas l'idiot. Tu me caches quelque chose... Qu'est-ce qu'il t'arrive ce matin ? Toi qui es si bavard...
Il soupira bruyamment, je compris que je l'ennuyais avec mes questions. Je détourne alors de nouveau le regard, signe de l'ignorer. Rien que ce simple geste de sa part m'énervait.
J'étais amoureuse de lui depuis notre première rencontre, même si je ne voulais pas l'admettre. Mais j'avais l'impression qui ne s'intéressait pas à moi, qu'il ne me voyait seulement comme une simple amie...
Une turbulence déstabilisa tout le monde autour de nous : les rails venaient de changer. Nous nous trouvions plus dans ce tube transparent qui nous transportait, mais sur des rails, décorées de leur rouille et de verdure. La forêt commençait à se dessiner, et nous rentrions dans un tunnel, où l'obscurité nous accompagnait. Seulement la lumière de nos mobiles holographiques permettaient de nous repérer dans la navette.
