Chapitre 4 : Merci !

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Sherlock lui sourit, satisfait, puis déposa un rapide baiser sur ses lèvres. Pour peu, la jeune femme en aurait laisser échapper un soupire de béatitude. Mais le détective ne lui en laissa pas le temps. La seconde suivante il basculait sur elle, l'étendant sur le lit, écrasant contre elle son érection encore dure.

Attentif à la moindre de ses réactions, ses fins yeux bleus plongés dans ceux de la jeune femme, Sherlock entreprit d'ouvrir la jupe de Molly et de glisser une main dans son sous-vêtement. Son geste arracha un hoquet de surprise à sa compagne, ce qui le fit sourire encore d'avantage. Il découvrit des chairs chaudes, douces et humides, et les fouilla avec application, à la recherche de ce point qui rendait tant d'homme fou.

Lorsqu'un râle exalté s'échappa des lèvres de Molly, il comprit qu'il y était. Alors, il s'appliqua à en jouer d'un lent vas et vient, satisfait de voir sa compagne se cambrer sous lui, de la voir gémir et se perdre sous son touché. Mais il réalisa aussi que cette vision, bien que hautement satisfaisante, accentuait aussi la tension qui lui broyait douloureusement les reins. Une violente envie de s'enfoncer en elle la saisit. Il s'efforça de retenir ce désir, de se focaliser sur la femme qui s'abandonnait sous lui mais la vision de Molly ainsi offerte réveilla ce qu'il y avait de plus primaire en lui.

Sans plus de cérémonie, il remonta la jupe de la jeune femme et abaissa sa culotte. L'instant suivant sa verge avait remplacé ses doigts et il s'enfonçait en Molly dans une poussée impitoyable. Le soulagement qu'il en ressentit le prit au dépourvu et un nouveau râle s'échappa de sa gorge.

Mais la seconde suivante, il se figea. « Et maintenant ? »

Prenant conscience de son trouble, Molly s'efforça de revenir à la réalité.

- Laisse moi faire je t'en prie... Souffla-t-elle entre 2 halètements.

Et n'attendant pas la réponse du détective, elle roula sur lui. Ce faisant, leurs corps se séparèrent, arrachant un grognement de contrariété à Sherlock. Aussitôt les mains du détective reprirent leurs places sur les hanches de sa compagne mais Molly, prenant conscience de la maladresse impatiente de Sherlock, vint d'elle-même s'empaler sur le sexe de son compagnon. Lentement. Savoureusement.

- Rah... Exalta le détective.

Molly sentit son cœur battre la chamade, comme sur le point de lâcher. Alors, lentement, elle commença à onduler sur lui, l'extirpant d'elle-même, avant de le reprendre à nouveau. Et, à chaque vague, elle avait le bonheur de l'entendre gémir sous elle, tantôt noué par la frustration, tantôt à la limite de la perdition.

- Laisses toi partir ! Le supplia-t-elle dans un souffle devenu de plus en plus haletant.

Elle accéléra ses coups de reins, les mains bien à plat sur le torse diaphragme de Sherlock.

- Non... Gémit le détective en serrant les dents.

Mais, malgré lui, le plaisir prenait le dessus sur sa volonté tel une vague puissante qui détruisait les barrages de sa raison, les uns après les autres, tel une pression qui arrachait les soupapes de son pragmatisme les unes après les autres... A chaque coup de reins de Molly, il avait l'impression qu'on lui arrachait une partie de lui-même, qu'on le dépossédait de qui il était pour ne laisser qu'un homme ordinaire, quelconque. Il était au supplice. Et pourtant, il ne parvenait pas à penser, à imaginer, se défaire de la jeune femme. Il n'avait jamais connu d'expérience plus faramineuse que celle que Molly lui faisait vivre...

- Oh oui ! Gémit-il après un énième assaut.

Elle le sentit se décharger en elle, violemment, et la seconde suivante, en écho, un courant déferla en elle, se déversa en elle et annihila celle qu'elle était. Elle s'affairait sur lui.

Friends with benefits (A sherlock story)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant