Le Parfum du Scandale {ELITE} (En cours)

CHAPITRE 13.

- Moi c'est Rafael, mais pitié appellez-moi Rafa, et je, bah... Moi aussi je vise l'université." Des rires fusèrent à travers la classe à cette affirmation. Guzman fut le premier à se moquer de lui, tandis que Nevio laissait échapper un rire. 

- Non, on ne se moque pas, les calma le professeur avec fermeté. "Pas contre, si tu comptes te présenter aux universités avec cette coupe de cheveux, saches que ça va être difficile." Guzman et Nevio gloussèrent dans leur coin, et Rafael les fusilla du regard:

- Vous pouvez vous foutre de moi si vous voulez, mais faut pas se fier aux apparences je suis un bosseur.

- Ouais, entres deux coma éthylique, lança Ander à voix basse, mais le dénommé Francesco, quelques places à côté de lui, le prit mal: 

- T'as un commentaire à faire sur mon pote, toi? 

- Ça va, je rigolais, se défendit Ander, alors que derrière eux Guzman s'adressa immédiatement au gosse de riche qui avait débarqué en décapotable le matin-même: 

- Fais gaffe à qui tu t'adresses, mon pote...

- J'suis pas ton pote, et je fais les commentaires que je veux, mec, répliqua alors l'insupportable Francesco d'un air sérieux. Le professeur les interrompit avec rigueur: 

- Ça suffit, allez, un peu de tenue. Vous êtes au lycée, pas en maternelle, leur rapella-t'il, ce qui fit rire Rafael et Nevio. "Bien, puisque tu sembles vouloir parler, présentes-toi, ordonna-t'il à Francesco, ce qui fit sourire Gabriella. 

Ce dernier ne se démonta pas et se leva, fier: 

- Je m'apelle Francesco Lombardo. Et je compte aller à Yale ou à Stanford quand j'aurais finis le lycée. Et si jamais mes études marchent pas, j'ouvrirais des Clubs." 

Guzman jeta un regard amusé et moqueur à Ander qui le lui rendit, tandis que Gabriella se retint de dévisager le nouveau. Mais quand elle tourna le regard vers les autres filles de la classe, toutes semblaient se pâmer devant lui, admirant sa carrure et sa beauté avec des sourires interessés. 

- Avoir un nom fait pas toute la réussite, lança Guzman comme un pique en direction de Francesco qui répliqua avec un sourire arrogeant: 

- Et bah je crois que c'est mieux d'avoir un père milliardaire qu'un père en taule." La réaction de Guzman ne se fit pas attendre, il se leva d'un bond, retenu par Ander, et le professeur s'interposa sans attendre entres les deux; même s'il savait que ce serait peine perdue; dans ce lycée, les élèves n'avaient pas le limites les un avec les autres, alors pourquoi en auraient-ils avec ceux qui venaient en échange scolaire? 

- Ça suffit. Guzman, assieds-toi, ou je vous envoie tout les deux chez la directrice. Allez, s'imposa le professeur. Guzman sembla se calmer avec difficulté.

Il gardait son regard braqué dans celui de Francesco, et Gabriella sentit bien qu'il se calmait uniquement pour ne pas faire une scène en pleine classe, mais que s'il en avait l'occasion, il allait démolir la petite gueule de l'Italien.

Une fois tout le monde calmé, le professeur reprit avec un avertissement à Guzman et à Francesco: 

- Je ne veux pas de ce genre de commentaire ou comportement dans ma classe, c'est bien clair? Vous êtes ici pour échanger et en apprendre plus les un sur les autres; et surtout, l'une des valeurs de notre école est le respect et l'excellence. Si vous n'êtes pas capable d'appliquer ces deux mots, qui sont pourtant simples, alors je pense que vous n'avez rien à faire dans ma classe."

Ces mots étaient durs mais eurent leur effet sur Guzman. 

Evidamment, il était le garçon le plus populaire du lycée, avec un tel passé, il ne voulait sûrement pas tout compromettre pour une bagarre idiote avec un élève qui serait loin l'année prochaine.