Chapitre 17 : alcool à tous vas

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Pdv Luna :

Depuis ce soir-là, je n'avais plus de nouvelle de lui. La seule chose qui occupait mon esprit, c'était l'alcool, l'alcool et encore l'alcool.

J'avais l'impression que chaque soir mon esprit s'embrumait un peu plus. Je ne contrôlais plus mon corps. C'était la colère qui le contrôlait.
C'était dur. Tellement dur. J'ai l'impression que la douleur dans mon cœur ne cessait de me brûler, qu'il saignait tous les jours, à chaques heures, à chaques minutes et à chaques secondes.

La seule chose à laquelle je pensais une fois que j'étais sobre (c'est-à-dire très rarement) C'était à lui : Andrés de Fonollosa. Pourquoi mon cœur l'avait choisi lui et pourquoi pas un autre.

Encore une fois, j'étais assise dans un bar, des shots de tequila devant moi, des gens me criant de continuer de boire, et surtout, le plus vite possible.
Je les finis en quelques secondes et je levai mes mains au ciel.

- Alors les gars ! Qui peut me défier ici ?

Je m'exclamais devant tout ces hommes à moitié ivre. Je savais qu'à la fin de la soirée, je prendrais l'un d'entre eux et le mettrais dans mon lit.

- Tu n'en as pas assez d'enchaîner tous ces verres ?

Me demanda le serveur.

- Je ne saurais jamais assez soûle Frédéric.

Le serveur me sourit.

- Laisse-moi t'en offrir un alors.

Lui dit-il en me versant une liqueur à la couleur de l'or.
Il mit ensuite de l'argent dans la caisse.

- Merci.

Lui dis-je en commencent à avaler ma boisson. Je sentis le liquide me brûler la gorge lorsqu'il la dévalait.

- J'ai une petite question à te poser Luna si tu n'y vois pas d'inconvénient.

Je le dévisageais.

- Dis toujours.

- Ça te dirait de passer à mon appartement après mon service.

Frédéric me souriait d'une façon sensuelle. Je leva les épaules.

- Pourquoi pas.

Après tout pourquoi ne pas profiter qu'un garçon me demande de coucher avec lui. Et puis je le connaissais bien... Je suis vraiment une putain de salope.

Frédéric lâcha un petit rire et il partit s'occuper de la commande d'un autre ivrogne. J'écrasa ma tête sur la table en poussant un grognement.
Le bar était plein. Chaque mot émis de la bouche d'un de ces hommes me donnait un mal de crâne insupportable jusqu'à ce que mon état d'ivresse s'arrête à l'attente d'une seule phrase :

- Ça fait un bail Sydney.

Elle se releva aussitôt et regarda autour d'elle.

- Sergio ?

Avais-je rêvé ? Sergio m'a appelé non ?! Que ce qu'il fou dans ce bar. Non Luna, c'est impossible, tu as juste trop bu. Calme-toi et respires.

Ma conscience me criait que je n'avais rien entendu, mais moi, je savais qu'il était là.

Frédéric me sortit de mes songes en posant une bouteille d'alcool sur la table, que dis-je : en écrasant la bouteille sur la table.

⚠️EN PAUSE⚠️Killer of my live [Berlin] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant