9. Je te tuerai, la conne.

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L'impatience me tenaille alors que nous avançons vers notre destination. La tension est palpable dans l'air. Je donne l'ordre à mes hommes de s'arrêter et de m'amener cette pute. On arrête dans un petit foret a cinq cent mètres de la route. Un de mes hommes la tiens et la pousse vers moi. Je prends une profonde inspiration, sentant l'excitation monter. La lueur argentée de la lune éclaire la forêt environnante, créant une atmosphère mystérieuse et tendue. Les feuilles mortes craquent sous nos pas alors que nous avançons. Je sens l'adrénaline couler dans mes veines, prêt à en découdre avec cette femme qui semble en savoir trop.

Elle me fixe de ses yeux émeraude, sans une once de peur ni de terreur, et ça commence vraiment à me les briser. Je ne vois que son regard impassible, dépourvu de toute émotion, et ça me tape sur les nerfs. Son regard se verrouille sur le mien alors que leurs pas diminuent la distance entre nous. Je sens mon pouls s'accélérer. Nos regards se croisent, un échange silencieux de défiance. Ses yeux sont froids, dénués de toute émotion, ce qui ne fait qu'attiser ma colère. Je resserre ma prise sur mon arme, prêt à agir à la moindre provocation. Le silence qui règne entre nous est pesant, chargé de tension et de menace.

-On va bien s'amuser toi et moi, dis-je, brisant le silence.

Ses lèvres s'étirent en un sourire arrogant, défiant, dévoilant des dents parfaitement alignées. Un sourire qui ne parvient même pas à atteindre ses yeux. Je sens la rage bouillonner en moi alors que nous nous tenons face à face. Chacun de mes muscles est tendu. Sa froideur m'irrite au plus haut point. Pourquoi diable ne montre-t-elle aucune crainte ? Est-ce de l'arrogance ou de la confiance mal placée ?

-Voilà ce qu'on va faire, je te pose des questions et toi, tu les réponds, dis-je, essayant de garder mon calme malgré ma frustration.

-C'est gentil de ta part d'ordonner à ton toutou de me lâcher avant que nous ne nous amusions, tu ne crois pas, chérie ? Elle réplique avec ironie.

Je prends une profonde inspiration pour contenir ma colère alors qu'elle s'approche encore plus de moi. Nous venons à peine d'arriver et elle commence déjà à me faire chier. D'un signe de tête, j'ordonne l'homme qui la tiens de la lâcher. Elle se frotte les mains avant de réduire encore plus la distance entre nous. Ses gestes sont délibérés, calculés, et cela n'échappe pas à mon regard.

Ses yeux me scrutent alors que ses mains viennent se croiser sur sa poitrine. Je me permets de jeter un regard à ses seins qui se soulèvent légèrement sous la pression. Ma langue passe sur mes lèvres alors que je sens une certaine tension monter en moi. L'espace dans mon pantalon rétréci. Cette conne arrive à me faire bander plus qu'elle me casse les couilles.

-Alors, tes questions ?

Sa voix flotte dans l'air, résonne dans le silence oppressant de la nuit. Une brise légère ébouriffe ses cheveux en désordre. Elle ne porte plus sa tenue de serveuse. Ses vêtements sont simples, mais ils mettent en valeur ses courbes féminines.

-Qui es-tu ? Qui t'envoie et d'où tu tiens cette information ?

Elle n'hésite même pas une seconde pour me répondre. Comme si les réponses étaient dans sa poche et qu'il suffit juste de les sortir et me l'a donné. Son assurance m'agace, mais je me retiens de lui frapper. Il y a quelque chose chez elle, quelque chose de sombre et mystérieux, qui m'attire autant qu'il m'irrite.

-Ça mérite vraiment des réponses parce que je sais que tu vas faire ta petite recherche. Alors, je me nomme Jesse Storm Carter...

Finn pouffe en attendant son nom ce qui lui vaut un regard noir de la part de la salope. Même moi, je retiens un rire, imaginant la signification de ce nom. J'ordonne silencieusement Liam d'envoyer cette information à Steve pour qu'il fait son boulot.

Sombre (L'envol du papillon brisé 🦋)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant