28 | 𝖥𝗅𝖺𝗆𝗆𝖾 𝗂𝗇𝖾𝗑𝗈𝗋𝖺𝖻𝗅𝖾

63 3 43
                                    










« La vérité est comme une flamme,elle illumine ce qui est caché et relève ce qui est obscur »









13:43.



J'eus finit les courses pour mon oncle, il était plutôt maniaque sur ces choses là alors je m'étais portée volontaire pour le satisfaire étant donné que je connaissais un peu ce qu'il aimait ou pas.

Je marchais sur le pavé du trottoir, les mains enfouies dans les poches de mon jogging au point qu'elles soient moites. Je m'avançai au bord de l'autoroute quand soudain, un fourgon noir se gara brusquement devant moi. J'eus un mouvement de recul mais l'action était tellement rapide que je m'étais retrouvée à me débattre contre deux corps au final pour être dans le fourgon les yeux bandés et les mains attachées.

Mon cœur remonta jusque dans ma gorge, ma respiration s'accéléra et mes sens furent mit en alerte. Ça remontait à très longtemps l'époque où j'attirais le chaos partout où j'allais.

Révolue que dans ta tête ma pauvre.

Tout ce que je compris, c'était un homme et une femme qui parlaient espagnol. Le premier réflexe qui m'était venu à l'esprit, c'était de me demander qui est-ce que j'avais tuer encore ?

Et pourtant, personne ces derniers temps.

Enfin je ne tuais pas pour le plaisir et c'était quelque chose dont je n'étais pas fière. J'essayais de voir quelque chose à travers ce tissus noir mais rien, je sentais juste mon corps gesticuler aux mouvements du fourgon.

Quelques minutes plus tard, le fourgon s'arrêta progressivement. Ils me firent sortir contre mon gré et me firent marcher en rigolant. Quand ils enlevèrent le bandage. Ils se permutèrent de m'insulter moi, je fronçai les sourcils d'incompréhension. 

Un homme, teint basané, petite moustache frêle, cheveux bruns, yeux noirs, nez mi-long et bossu, de lèvres fines. Et une femme grande de taille je dirais, même couleur de peau que l'homme, cheveux bruns ondulés, yeux marrons, un nez long presque tombant, petites lèvres fines.

Elle ressemblait aux sorcières dans les dessins animés.

Moi: Qui peut m'expliquer ce bord-

Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase que je reçus une claque chaude qui fit vaciller ma tête.

Elle: Tais-toi puta !

Lui: Mais allons du calme, corazon !

Dit-il sur un ton charmeur.

Il me regardait avec un sourire narquois alors que je n'avais tellement rien comprit que j'étais restée dans un traumatisme figé.

Lui: Permets moi de me présenter, moi c'est Felipe et ma femme s'appelle Teresa.

Moi: Mais j'en ai rien à balancer de vos noms, qu'est ce que vous foutez avec d-

Cette salope de Teresa me décrocha un poing phénoménal pendant que je laissai échapper un grand gémissement de douleur.

Moi: Ta femme elle a un problème avec moi ou c'est comment ?

Je m'étonnai encore à parler alors qu'elle ne fit que me frapper. J'allais me la faire cette salope de mes deux, j'allais me la faire !

Felipe: Elle n'aime pas les perroquets, tu vas rester ici sagement sans poser de problème.

Dit-il sur un ton menaçant.

Moi: Ah mais oui ! D'accord partez, je n'y manquerais pas.

Fils de pute !

Teresa: Elle ne nous connaît pas encore, ça ne tardera pas avant de le faire hija de puta.

Le marchand de sable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant