Chapitre 139 :

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❃𓆉❃

On sort de la voiture une fois que nous sommes arrivés. J'envoie un message aux filles pour prévenir que nous sommes arrivés.

Il y a du monde, plusieurs petits groupes qui discutent entre eux. Comme à chaque déposition de dossiers.

La chaleur de fin août est énorme, je pense même qu'on est en canicule.

On se faufile discrètement pour entrer afin de rejoindre les filles qui sont sûrement dans la cours. Ça n'a pas l'air de nous reconnaître, tant mieux. J'espère qu'ils ont oubliés qu'on est passer aux infos il y a quelques mois.

-Vous êtes enfin arrivés ! Dit Winter.

-Ne faites pas comme si on vous a fait attendre ! Rigolais-je.

-C'est qui les garçons ? Demande mon mari.

-C'est eux. On a parler et ils nous ont dit qu'ils allez faire leur rentrée en fac eux aussi, comme nous, dit Lily.

-Si ils font un pas de travers. Je les attendrais, dit Rafaël.

-Ne vous en faites pas ! En plus ils sont gentils. Mais si quelque chose arrive verbalement ou physiquement on vous le dira, dit Léane.

Je tourne la tête vers les garçons dont nous parlons. Ils n'ont pas l'air méchant, mais l'apparence est trompeuse. Il faut toujours ce méfier, surtout dans le monde de la mafia, on est encore plus vigilant.

-Vous voulez qu'on vous emmènes où ? Demandais-je.

-On a réfléchis, et on se disait si vous pouvaient nous déposer à la boulangerie pas loin, comme ça on passe une après-midi toutes les 3. Et après on ira peut-être dans le parc d'à côté, dit Winter.

-On vous a reconnus ? Demandais-je.

-Je ne sais pas vraiment, je pense qu'on le sera mieux à la rentrée, dit ma petite sœur.

Tant mieux alors, je ne veux pas qu'elles soient catégorisés directement de filles dangereuses alors que pour elles, ce n'est pas le cas.

Elles sont majeur, elles ont 17 ans, car en Amérique on est majeur à 17 ans. Et lorsque on est dans une famille de mafia, quand nous sommes majeur, nous rentrons directement dans le crime. J'ai dû longuement discuter avec mon père et mes oncles afin de arrêter encore un peu les filles avant de les faire entrer dans le crime. J'ai pu écarter tout ça jusqu'à octobre. Elles ont encore 1 mois de tranquillité avant de voir les meurtres, la drogue, les armes et j'en passe. Je veux qu'on les privilège encore un peu, et j'ai réussi.

Regardons au alentours, je croise le regard de Maël et Noah. Jamais je n'aurais cru qu'ils oserait trahir le gang. Je suis déçue d'eux.

-On y va, la voiture est sur le parking, dis-je.

Puis sans attendre, nous sortons d'ici. Mon regard croise ceux de mes anciens amis, rien qu'à leurs visage je vois un pique de stress.

C'est sûr que le cadavre de Ludo vous a calmez.

On montes dans la voiture tous les 5, puis Rafaël démarre.

❃𓆉❃

Il est actuellement 15 heures. Je me réveille d'une sieste. On a déposés les filles à la boulangerie puis Rafaël et Moi sommes rentrés à la maison en laissant les filles faire leur journée ensembles.

Quand nous sommes entrés, on avait discuter ensembles, puis nous avons eu l'envie de l'un et de l'autre, alors on a exécuté nos envies. C'est la raison pour la quel je me réveille en sous-vêtements sur Rafaël, qui est également en sous-vêtements.

Il dépose un baiser sur mon front, enroulant son index autour de ma seule mèche blonde polaire.

-Bien dormi ? Sourit-il.

J'hoche la tête en souriant. Mais mon sourire s'efface rapidement quand je reçois une douleur au bas de mon ventre.

-Ça va mi amor ?

-Je crois que j'ai une contractions, murmurais-je en mordant mes lèvres.

-Ta des contractions ?! C'était pas prévu pour maintenant ! Panique-t-il.

Après une vingtaine de minutes, la contraction disparaît.

-On savait que ça pouvait venir bien plus tôt que le therme. C'est peut-être une fausse alerte, c'est que la première contraction.

-T'es sûr que c'est une fausse alerte ?

-Je ne sais pas. Il faut voir si les contractions se rapprochent, et si elles sont régulière, on ira à la maternité.

-Avant tout, on est bien d'accord que toutes les valises pour la maternité sont prêtes ?

-Oui tout est prêts, il faut juste mettre dans la voiture.

Le voir paniqué me fait sourire. Il est si attentionné.. je l'aime.

-Je vais prendre une douche pour me refroidir un peu et je te dis si j'ai encore des contractions, d'accord ?

Il hoche la tête. Il dépose ses lèvres sur les miennes, puis je vais dans notre salle de bain.

Je retire le peu de vêtement qui me rester puis j'entre sur dans la douche. Alors que j'allais allumer l'eau, une nouvelle douleur dans le bas de mon ventre apparaît.

Je prends une inspiration afin de tenter de calmer la contraction. Quelques secondes après, la douleur part à nouveau.

J'allais allumer l'eau, mais mon geste ce fut coupée lorsque je perds les eaux.

Finalement, ce n'étais pas une fausse alerte. Et maintenant c'est sûr et certains, le travail commence. Entre les contractions et la pertes des eaux, s'en est une certitude que le travail commence.

Alors, cette fois, je laisse couler l'eau que moi. Je me lave cheveux et corps.

Puis une fois laver entièrement, j'enroule une serviette autour de mon corps et de mes cheveux.

-Mon cœur ?

-Oui ?

-J'ai perdu les eaux et j'ai eu encore une contraction, je pense qu'on va y aller. Met les valises dans le coffre pendant que je termine de me préparer.

Il répond positivement, je l'entend monter les escaliers rapidement. Pendant ce temps je m'habille, un short et un t-shirt de foot à Rafaël.

J'attache mes cheveux en un chignon bas fait à la vite fait, un décoiffer légèrement.

Pendant ma préparation, je fais plusieurs pose du au fortes contractions qui s'intensifie légèrement.

Elles sont là toutes les 8 minutes pendant 40 secondes.

Je sors de la salle de bain, tombant nez à nez avec Rafaël qui est aussi prêt.

-J'ai mis les valises dans la voiture, j'ai pris nos téléphones et c'est tout je crois. Ah non ! Le dossier de la grossesse!

Alors qu'il commence à s'agiter légèrement, je prends son visage entre mes mains.

-Eh, eh.. mon cœur. Calme toi, tout va bien se passer. Ne t'en fait pas, je vais pas accoucher maintenant tout de suite, on a encore du temps. Tout va bien d'accord ?

Son visage s'apaise, ses iris ne quittent pas la miennes, ses bras s'entourent autour de moi, je fais de même.

Je dépose un baiser sur sa joue. Il est bien plus calme maintenant.

-Je vais prendre le dossier, je te rejoins dans la voiture, me dit-il.

J'hoche la tête puis je marche pour descendre les escaliers.

-Yes ! Murmure-t-il d'excitation.

Un sourire ce dessine sur mes lèvres en entendant son excitation de bientôt rencontrer nos 2 garçons.

Je sors de la maison, et entre dans la voiture déjà ouverte. Quelques secondes après, Rafaël prend place sur le siège conducteur.

Il me tend le dossier que je prends. Il dépose sa main sur ma cuisse comme à notre habitude puis il démarre. L'une de mes mains rejoins la sienne, et mon autre main rejoins mon ventre.

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant