Ghost - L'illusion de mon ennemi .

Chapitre 24 - Riley ? T'attend quoi ?

Hôpital militaire - Paris . 

— Ok , mais ...? De quoi se souvient-elle ? J'ose demandé
— Nous avons estimé qu'elle à oublié cette dernière année et peut être un peu plus . Elle à été capable de mentionné ces parents et le reste de sa famille , certaines de ces missions ...

Je me sens blêmir , mais je garde un légère espoir .

— Mais encore ?

— Elle à beaucoup pleuré , énormément . La mission ne s'est pas très bien passé .
— Fucking hell ! Je le savais ! Je crie .
— Simon calme toi ... Me dit doucement Price , puis il se tourne vers le médecin . Est ce qu'on peux la voir ?

Le médecin grimace , et plonge ces deux mains dans les grandes poches de sa blouse blanche d'hôpital .

— Vous n'êtes que des coéquipiers pour elle ?

J'avais envie de lui frappé , de lui envoyé mon poing dans la sa face , mais je me retiens , j'était sous le joue de mes émotions . Que ces coéquipiers ?! Ça fait mal à mon égo .

— Je suis son Capitaine, et le Lieutenant Riley ...

— Je suis son futur mari . Je dis en coupant John .

— Je vois ... je suis vraiment désolé , mais ... elle ne nous as pas mentionné d'homme dans sa vie .

Le sol se dérobe sous mes pieds cette fois . Je suis pris de frisson et mes yeux restent dans le vague . Je suis obligé de m'asseoir sur les fauteuils contre le mur dont la peinture bleu et écaillé .

— Vraiment Lieutenant j'en suis navré, mais je pense qu'il faudrais que ça soit quelqu'un dont elle souvienne qui se présente à elle . Nous craignions que la vue de certaines personne la perturbe .

— Alors je peux y aller moi pour voir ? Demande Price .

— Oui , elle vous à mentionné , j'imagine que vous la connaissez depuis plus longtemps qu'une année.

— Oui , c'est exact .
— Alors vous pouvez y aller ... Mais pas longtemps .
— Ok , moi je reste avec Simon . S'exclame Soap en prenant place à côtés de moi .

Moi, j'ai le visage dans mes mains, je ne crois pas à ce qui est entrain de m'arriver . J'entend mon capitaine marmonner quelque chose est rentré dans la chambre de Kelly . Ce temps où il est avec elle me parait interminable, Johnny, s'échappe quelques minutes pour me ramener un café que je ne bois même pas . Il est bouillant et je le garde dans mes mains . Je reste les coudes sur mes genoux le regard sur le sol . Non ...

Kelly ... Elle ne peux pas ... ne pas se souvenir de moi , de nous ?

Je relève simplement la tête en entendant la porte s'ouvrir et se fermé délicatement . Je me lève précipitamment .

— Alors ?

Il n'a pas besoin de me répondre , je vois à sa mine que rien n'est bon . Je crois que je ne l'ai jamais vue aussi dépité . Son regard et terne et fuyant , quelque chose qui n'arrive jamais à Price .

— Boss ... S'il te plait , raconte moi .

Je sais, je sais que il y a rien de positif, mais je veux tout savoir . Alors il me fait signe de tête de s'éloigné, qu'ont aillent s'asseoir tous les trois à la cafétéria de l'hôpital .

Une fois assis , je trépigne . Je veux tout savoir .

— Simon , je suis désolé , elle ne se souviens pas de toi .

Le couperet, la guillotine ... Même si je m'en doutais , l'entendre est extrêmement douloureux, j'ai l'impression que mon coeur se brise .

Non ... il se fissure petit à petit , et des petites parties éclatent comme du Pop-Corn . La sensation est abominable . Je me sens vidé de toute émotions .

Devant un deuxième café que Soap me ramène , Price m'explique absolument tout .
Elle à pleurée quand elle l'a vue rentré dans sa chambre , alors il l'a pris dans ces bras . Et elle lui a tout raconté , la mission suicide pour sauvé un pilote , que son équipe ait été pris d'assaut ... Tout .

Elle se sentait tellement coupable , qu'il m'avais dit que son regard bleuté avant perdu la lueur que je lui aimait tant . Son sourire avait disparu aussi .

Son corps était écorché , des petites coupures et des bleus un peu partout . J'aurais donné n'importe quoi pour tenir son corps blessé contre le mien . N'importe quoi ...

Puis il m'a raconter jusqu'à même le sacrifice de l'un de ces hommes. Il lui à sauvé la vie, mais il à détruit une partie de la mienne . La vie peut être tellement difficile et cruelle .

Il avais hésité longuement avant de lui montré des photos de nous , de notre équipe. Mais il ne l'avais pas fait , il avait eu peur qu'elle soit perturbé .

Aucun souvenir , de moi , de notre histoire , de notre maison , de nos moments , de nos étreintes ... Rien .

John me tend une boite en plastique blanche . Je l'ouvre et découvre la bague de fiançaille , ainsi qu'une photo de nous deux qu'elle gardait toujours sur elle .

Elle disait toujours que c'était sa préférée parce qu'elle reflétais tellement bien nos caractère opposé .
Et ce n'étais qu'à ce moment précis que je réalise la véracité de ce qu'elle disait .

Nous étions tous les deux , couvert de boue après une mission au Mali , j'avais les bras croisés , le regard levé au ciel , fatigué mais surtout agacé que Soap veuille prendre ce moment en photo .
Et elle ... elle se tenais à mes côtés , en souriant de toute ces dents , me regardant de sa petite taille comme si son regard me disait « Oh ! Ce n'est qu'une photo ! » Ces deux mains tenait les bretelles de son gilets tactique , ces yeux bleus rieurs .

J'aimais cette photo , la photo dans une main et la bague dans l'autre . Je me promis de ne jamais m'en séparé .

Nous sommes rentrés en Angleterre non sans un creux horrible dans le coeur, un abîme . J'avais tenter de dire à Price que la place de Kelly était avec nous, il ne pensais pas pareil que moi .

— Elle dois se reconstruire Simon ... Physiquement et surtout mentalement . Elle s'en veux tellement pour cette mission . Laisse lui du temps , et de l'espace .

J'ai continué à croire qu'il avait tort , mais j'avais une peur horrible . Celle qu'elle me rejette si je tentais de la convaincre de notre histoire .

Alors j'ai attendu , je l'ai laissée continué ces missions en France, moi de mon côté , je suis rentré dans notre maison .

Et je n'ai pas pu y resté . Trop de souvenir . Je n'allais plus l'entendre m'appeler depuis la chambre , ou me demander ce qu'ont nous allions nous faire de bon à mangé le soir, entendre son rire en lisant un livre , la voir sous son plaid sur notre canapé , les pieds sous mes cuisses parce qu'elles les avaient toujours froid .

Sentir son parfum quand elle passait à côté de moi , la voir encore ramener une énième plante dans la maison . Je râlais tellement quand elle faisait ça, et pourtant, j'ai continué à en prendre soin pendant son absence . Du mieux que j'ai pu, aucune n'avais péri , je prenais ça comme un signe. Celui que notre histoire n'allais jamais s'arrêter .

Je l'ai protégé à distance avec l'aide de John, elle partait en mission en France, mais jamais de mission dangereuse, elle avais même été promue pour son courage et sa détermination à aller au bout de sa mission .

Dans le silence de l'oubli, où son sourire ne trouve plus écho, je me tenais là, témoin d'un amour qu'elle ne savais plus .

Chaque jour, je revivais la première rencontre, j'espérait qu'un jour elle se souviennes de tout , mais je n'étais qu'une ombre dans son soleil intérieur .

Pourtant, je restais, fidèle veilleur de sa sécurité .

J'avais régulièrement des nouvelles, sa rééducation à été longue mais elle y es parvenu , petit à petit elle allais mieux .

Deux ans ... J'ai attendu deux ans avant que Price n'accepte de la rappelée auprès de nous .

Et je l'ai revu dans ce hangar . Elle m'avais tellement manquée , mon envie de la prendre contre moi était si forte et pourtant, quand elle m'a dit bonjour avec son sourire , je n'ai rien répondu . Je revivais la même scène que la toute première fois où l'on s'était vue .
A son regard, j'avais vue qu'il s'était passé quelque chose entre elle et moi .

Et maintenant ... maintenant, elle est en face de moi, souriante, la lueur de ces yeux bleus étaient revenu, savourant son café à la noisette .