Truands contre Truands

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Quand Sarah rentra chez elle, elle comprit qu'elle avait fait le mauvais choix, mais il était maintenant trop tard pour reculer. Elle devait aller jusqu'au bout. Elle devait terminer ce qu'elle avait commencé quitte à y laisser la vie. Elle prit son téléphone et composa un numéro.

Homme : Oui ?

Sarah : C'est fait.

Homme : Très bien, tout ce passe comme convenu. Passez à la phase suivante.

Sarah : Je n'irais pas plus loin.

Homme : C'est un ordre, Mademoiselle Murray.

Sarah : Je suis désolé, Monsieur Bloom, mais je refuse.

Bloom : Vous savez ce qui arrivera si vous laissez tomber.

Sarah : Je m'en fiche. Je n'ai pas peur de vous.

Bloom : Vous devriez, mademoiselle Murray. N'oubliez pas que je sais tous de vous.

Elle raccrocha et composa un deuxième numéro. Elle patienta priant pour qu'il réponde mais quand elle tomba sur le répondeur, elle comprit que c'était fini pour elle.

Elle composa alors un dernier numéro en espérant que la personne à l'autre bout accepterais de lui parler. Après plusieurs sonneries, une femme répondit.

Femme : Allô ?

Sarah : Bonsoir. C'est moi.

Femme : Tu as du culot d'appeler. Surtout à cette heure.

Sarah : Désolé si je te réveille. J'ai besoin de toi.

Femme : Non, pas après ce que tu as fait. Tu manques vraiment pas d'air.

Sarah : Je t'en prie ne raccroche pas, c'est une question de vie ou de mort. Je ne t'aurais pas appeler autrement.

Femme : Comment être sûr que ce n'est pas un piège ?

Sarah : (Soupir) Laisse tomber je vais me débrouiller toute seule. Mais si il m'arrive quelque chose je voulais que tu sache que je suis désolé pour tout. J'ai fait une erreur et je le regrette. J'essaie de me racheter mais je sais bien que c'est trop tard.

Femme : (Soupir) Tu es ou ?

Sarah : Chez moi.

Femme : J'arrive dans 30 minutes.

Sarah : Je t'attend. Merci.

Femme : Ne me remercie pas trop vite.

Elle raccrocha et Sarah posa son téléphone espérant qu'elle ait encore ce temps devant elle. Elle mit des documents et une clé USB dans son coffre, qu'elle verrouilla minutieusement, et en sortant de la pièce, un bruit sourd ce fit entendre.

Elle sortit son arme mais elle fut projetée contre le mur quand l'explosion retentit. Elle essaya de se relever mais un morceau de mur lui tomba sur le dos, la laissant sonné et l'empêchant complètement de bouger. Un incendie commença à se propager dans la maison, et Sarah comprit qu'elle était piégée. Elle allait mourir seule comme elle le méritait.

A l'autre bout du téléphone, après avoir raccroché, Ema s'habilla, prit son arme et se dirigea vers l'entrée pour récupérer ses clés de voiture. Si Sarah l'avait appeler au beau milieu de la nuit, c'est qu'elle avait décidé de laisser tomber son boulot. Mais pouvait-elle vraiment lui faire confiance ?