Chapitre 142 :

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Nous rigolons tous sur ce coup. Elles sont super exciter.

-Sois ce soir, sois demain, répond mon mari.

-On pourra venir demain à la maternité vous voir tous les 4 ? Demande Léane.

-Si vous voulez. Vous passez quand vous voulez, rigolais-je.

-Je viendrais à l'ouverture ! Dit Lily.

-Non, vous allez les laisser dormir. Ils seront épuisés après l'accouchement, répond mon père.

-On sera là à l'ouverture, murmure Winter au téléphone pour pas que mes parents entendent.

Rafaël et moi éclatons de rire, la sage femme toque à la porte et entre.

-Attendez 2 secondes, dit Rafaël au téléphone à nos proches.

-Vous vous sentez bien ? Demande Laure.

-Pour l'instant ça va, mais il y a des contractions plus fortes que les autres à des moments.

-On va vérifiez ça, dit-elle.

À nouveau, elle s'assoit à mes côtés et vérifie mon col.

-On est encore à 3. Mais c'est du bon boulot. Vous avez des questions ?

-Moi oui ! Dit Léane à travers le téléphone.

-Léane ! Gronde Rafaël en murmurant.

-J'écoute ? Sourit la sage femme.

-Vous savez quand Alisson accouchera ? Demande-t-elle.

-Normalement dans la nuit. Pour le moment c'est prévue demain, mais ça peut très bien arriver à 2 heures du matin, comme ça peut très bien arriver à 10 heures du matin.

-D'accord, merci ! Répond la sœur de mon mari.

-Pas d'autres questions ? Nous demande Laure.

On réponds négativement en la remerciant.

-Je repasse dans 30 minutes ! Vous faites du bon boulot, continuez comme ça tous les 2.

Elle sort de la salle. Je me lève du lit pour un peu marcher, tenant le bas de mon dos qui me tire.

-On va vous laissez, bisous, dit Rafaël.

-Bisous ! Envoyez nous une photo quand ils sont nés ! Dit-elles.

Je rigole, mais mon rire n'a pas tenu, une contraction me coupe net.

Rafaël me rejoins rapidement, mes bras enroules sa nuque pour me soutenir. Ses mains dans le bas de mon dos me masse, retirant un peu la douleur.

J'expire mon oxygène comme soulagement.

❃𓆉❃

Il est 2 heures du matin, impossible de dormir. Ni moi, ni Rafaël, on arrives pas à fermer les yeux. Surtout à cause de mes contractions.

De 16h à 2h du matin je faisais tout. Je marchais, je faisais des squattent, je faisais du ballons, je montais et descendais les marches des escaliers, je m'accroupissais, je m'accrochais Rafaël par la nuque en se balançant tout les 2 doucement, il me massais le bas du dos pour me soulager. Mais la je suis épuisée, j'ai besoin d'une petite pose.

-Vous êtes ouverte à 8. Vous êtes sur de ne pas vouloir la péridurale pour l'instant.

En 11 heures, mon col est passer de 3 à 8. On m'avait prévenu que le premier accouchement était habituellement toujours le plus long.

-Je douille mais je ne veux pas la péridurale, on est vers la fin. C'est bientôt fini, répondis-je.

-Comme vous voudrez, vous êtes forts tout les 2. Vous allez réussir !

Je sourie puis elle sort de la chambre, elle reviendra dans 30 minutes comme d'habitude.

Mes contractions sont là toutes les 4 minutes pendant 90 secondes. Et elles sont horribles.

C'est encore plus souffrant qu'un grande nombre de coup de couteau, balle logée, ou coup de poing, les contractions prend littéralement la première place pour la douleur.

La blouse est remontée jusqu'au haut de mon ventre et le draps blancs et sur le bas de mon corps. Mon ventre est laisser à l'air libre, et Rafaël en profite pour déposer un grand nombre de baiser dessus.

Ne pouvant plus rester allongée, je m'assois, face à Rafaël. Ses bras enroulent le bas de mon dos et son menton se pose sur la naissance de mes cheveux. Une contraction extrêmement fortes me fait cambrer en accentuant ma respiration fortes.

Pendant la forte contractions, ma tête se dépose sur l'épaule de mon mari qui m'encourage et qui me félicite.

Mes mains se resserrent dans le dos de Rafaël à cause de ma douleur. Sous l'aide de mon mari j'inspire et expire, je le refais sous sa demande.

Des larmes de douleur coulent doucement sur mes joues. Je ne veux pas la péridurale, je sais pas c'est dans la tête c'est comme ça.

En plus je suis presque arrivée au bout, je ne veux pas craquer.

-Mon amour, t'es forte.., murmure-t-il.

Ses lèvres se déposent sur mon front, ma tempe, mon nez, mes pommettes, ma mâchoire, mon cou et mes lèvres.

Après quelques secondes ma douleur se calme. Ma tête se dépose dans son cou pendant qu'on se câline.

Je dépose un baiser dans son cou. J'ai tellement envie de dormir, mais je n'y arrive pas.

❃𓆉❃

-Oh putain.., murmurais-je sous la douleur.

Je suis allongé du coter gauche, Rafaël est assis sur le lit à mes côtés. Massant mon dos d'une main, et son autre autre main dans la mienne.

-Appuie sur le bouton s'il te plaît. J'ai l'impression que ça arrive, murmurais-je sous la douleur.

C'est la première fois qu'on appuie sur le bouton. Sans attendre, il appuie.

Je n'ai pas pris la péridurale, j'ai pris la décision de ne pas l'avoir pour cette accouchement. Je crois que j'ai vriller. J'aurais dû la prendre.

Un gémissement douleur sort d'entre mes lèvres.

-Mon amour, ça va aller, tient ma main et serre là.

On a pas pu fermer l'œil du tout à cause de mes contractions qui ce sont empirer, mais je pense que c'est aussi dû à l'excitation de rencontrer nos garçons.

Je sers la main de Rafaël, j'ai des bouffer de chaleurs. Rafaël me fait de l'air avec sa main. Rapidement la porte s'ouvre, laissant apparaître Laure.

-Vous avez sonnés ? Demande Laure.

-J'ai.. l'impression de les sentir, répondis-je.

Elle m'examine très vite sous ma réponse.

-C'est exact, je sens la tête du premier. Je préviens l'équipe, ne poussez pas.

Grâce à son téléphone de travail, elle appelle l'équipe qui arrives rapidement.

Laissant entrer la deuxième sage femme, 2 aide soignantes et 2 auxiliaires de puériculture. Accoucher de jumeaux nécessite une équipe en x2.

Très rapidement, elles mettent leurs gants et tout le reste pour l'hygiène.

La main de Rafaël dans la mienne m'est rassurante. C'est le moment.. je vais donner naissance à nos fils !

Il y a un petit début de levée de soleil. Laissant la lumière entrer dans la pièce.

-C'est bon, vous êtes prêts ? Demande Fanny.

On hoche la tête.

-Quand vous êtes prêtes, on va attendre une contraction et vous allez poussés, dit Laure.

Elles sont remontés le draps blanc sur mes cuisses pour avoir accès à ma féminité, pour accueillir les jumeaux.

Je préviens que je suis prête.

The FearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant